🐂 Comment Ne Plus Être Un Bouc Émissaire

Commeon peut le constater, le bouc émissaire a un lien étroit avec nos émotions les plus enfouies, dont l’expression de la frustration, la manque de contrôle, la peur de l’imprévu et la
Citoyens, Ne perdez pas de vue que les hommes qui vous serviront le mieux sont ceux que vous choisirez parmi vous, vivant votre propre vie, souffrant des mêmes maux. Défiez-vous autant des ambitieux que des parvenus ; les uns comme les autres ne considèrent que leurs propres intérêts et finissent toujours par se considérer comme indispensables. Défiez-vous également des parleurs, incapables de passer à l’action ; ils sacrifieront tout à un discours, à un effet oratoire où à un mot spirituel. Evitez également ceux que la fortune a trop favorisés, car trop rarement celui qui possède la fortune est disposé à regarder le travailleur comme un frère. Enfin, cherchez des hommes aux convictions sincères, des hommes du Peuple, résolus, actifs, ayant un sens droit et une honnêteté reconnue. Portez vos préférences sur ceux qui ne brigueront pas vos suffrages ; le véritable mérite est modeste, et c’est aux électeurs de choisir leurs hommes, et non à ceux-ci de se présenter. Nous sommes convaincus que si vous tenez compte de ces observations, vous aurez enfin inauguré la véritable représentation populaire, vous aurez trouvé des mandataires qui ne se considéreront jamais comme vos maîtres. » Hôtel de Ville de Paris, Commune de Paris, 25 mars 1871 Le mécanisme du bouc émissaire est un mécanisme anthropologique, c’est-à-dire qu’il est présent dans toutes les sociétés humaines. Il a été mis en évidence à la fin du XIX ème siècle par des chercheurs appartenant à divers horizons et disciplines de sciences humaines. Dans un des volumes de sa gigantesque fresque, Le Rameau d’Or 1, l’anthropologue britannique James Frazer compile des rituels provenant du monde entier, rituels consistants à transférer le mal, le néfaste ou la maladie sur un homme ou un animal qui sera ensuite éliminé. La désignation des non-vaccinés comme responsables de l’épidémie et leur mise à l’écart d’une vie quotidienne normale relève de ce mécanisme qui s’installe plus ou moins consciemment au cœur même de nos sociétés démocratiques. Pourtant, celles-ci revendiquent avoir pour représentation du monde des conceptions uniquement fondées sur la connaissance scientifique 2. Alors, pourquoi voyons-nous ressurgir ces logiques d’accusation, de stigmatisation et d’exclusion, comme si le savoir scientifique et universitaire n’était plus qu’un aimable divertissement ? René Girard a montré que lorsque la société se sent attaquée par un ennemi extérieur – ici, le virus est personnifié comme un être pervers contre lequel on est en guerre – apparaît alors un mécanisme classique, une nécessité inconsciente collective de trouver un ennemi intérieur 3. Cette catégorie est toujours construite ce doit être une entité, considérée comme un groupe au fonctionnement solidaire. Dans le domaine médical, on peut citer par exemple la catégorie dite des antivax », crée il y a une vingtaine d’années pour stigmatiser les personnes qui posaient des questions concernant les vaccins, notamment la présence d’adjuvants à l’aluminium. Aujourd’hui, la mise en oeuvre du pass vaccinal crée, de facto, une catégorie de citoyens de seconde zone. Le mécanisme du bouc émissaire est à présent revendiqué comme mode de gouvernement Nous sommes sortis du phénomène social pour entrer de plain-pied dans des logiques d’accusation » qui n’ont plus rien à voir avec la pensée scientifique. L’œuvre de René Girard est un effort pour tenter d’élucider le phénomène humain. Elle cherche à comprendre ce qui se passe dans la tête de chaque individu, quand une multitude bascule dans la violence. Il montre ce qu’il y a de dangereux dans une foule indifférenciée, dans la masse qui peut, de façon imprévisible, sous l’empire d’une simple parole 4, d’un accident, virer à une populace sanguinaire qui ne veut plus se contrôler. De la rumeur vindicative au pogrom, du lynchage aux massacres, toute une palette de violences fait appel à un ou plusieurs boucs émissaires 5. Pourquoi ? Parce que nous dit Girard en substance, le bouc émissaire est un mécanisme qui permet de passer de la guerre de tous contre tous » à une guerre de tous contre un seul ». Les étapes de ce mécanisme sont toujours les mêmes. Dans un premier temps, une société est en crise maladie, épidémies, famines, catastrophes naturelles, etc. Pour conjurer le sort et se purifier, on désigne un bouc émissaire l’étranger, le malade, le réprouvé, ou tout simplement, celui qui est là, au mauvais endroit, au mauvais moment. Puis vient le temps de mettre à mort le bouc, ce qui va mettre fin à la crise la violence a contenu la violence. La paix retrouvée vient alors conforter la société dans le bien-fondé de la mise à mort du coupable désigné. L’unité sociale est finalement reconstituée sur le sacrifice du bouc, lequel est alors divinisé, mythifié à travers un récit. C’est toute l’histoire de l’humanité pour résoudre les crises, les sacrifices répètent rituellement ce mécanisme. On pense ici aux cérémonies du Carnaval, marquées par l’indifférenciation dans la foule, les transes collectives, le sentiment de rivalité grandissante. Souvent d’ailleurs, la fête s’achève par un meurtre simulé qui rappelle celui du bouc émissaire, permettant ainsi la résolution de la crise. La conjuration de la violence par son institutionnalisation Les sacrifices rituels ont permis dans un premier temps de canaliser la violence. C’est ensuite le politique qui a pris le relais. L’État moderne, en tant que détenteur du monopole de la violence légitime, va s’imposer au moment des guerres de religion, quand le sacré échoue à protéger les populations. Aujourd’hui, cette conjuration politique est remise en cause l’une des caractéristiques des sociétés modernes, c’est la violence que l’État exerce envers ses propres citoyens – parfois jusqu’au génocide – alors que ces États ont officiellement comme fonction première de les protéger 6. L’ordre politique repose en réalité sur une économie de la violence de même nature que le sacrifice ; c’est ce que résume parfaitement bien Caïphe dans les évangiles, lorsqu’il répond à ceux qui hésitent à condamner Jésus Vous n’y comprenez rien ; vous ne voyez pas votre intérêt. Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas » 7. Comme le sacrifice, l’ordre politique donne naissance à un mythe il existerait une différence fondamentale entre la violence ordinaire et la violence politique. Aussi longtemps que l’État parvient à nous protéger de l’agressivité, tout le monde y croit. Lorsque ce n’est plus le cas, alors la distinction entre ces deux types de violence s’efface progressivement. L’ordre politique perd peu à peu sa légitimité, faisant ainsi disparaître sous nos yeux le mythe de l’État. James George Frazer, Le Rameau d’Or, Paris, Robert Laffont, Bouquins, 1998. C’est en 1880 que James Frazer entreprend cette étude monumentale consacrée aux mythes et aux rites de l’humanité. Publié en Grande-Bretagne entre 1911 et 1915 sous sa forme définitive douze volumes, Le Rameau d’Or se présente comme une véritable encyclopédie des faits religieux », selon l’expression de l’un des fondateurs de l’anthropologie française, Marcel 6 novembre 1994, dans l’émission L’Heure de vérité, l’essayiste Alain Minc propose une définition de ce qu’il nomme le cercle du réel et du possible », expression empruntée au sociologue Alain Touraine à propos de la rédaction d’un rapport de la même année rédigé à la demande du Premier ministre Edouard Balladur, La France de l’an 2000 Commissariat général du Plan [Le cercle du réel et du possible est] le cadre dans lequel se déroulera la prochaine présidentielle [celle de 1995]. C’est à l’intérieur de ce cercle du réel et du possible qu’un vrai débat démocratique doit s’instaurer. ». Un des journalistes, Jean-Marie Colombani, demande alors à Alain Minc s’il ne restreint par le champ des possibles. Réponse Je pense profondément que l’alternance ne peut se poser qu’à l’intérieur du champ de la réalité ». En d’autres termes, Alain Minc venait de définir la fameuse idée de cercle de la raison ». Une question se pose à présent Emmanuel Macron est-il le candidat du cercle de la raison ou bien celui de l’illusion ?René Girard, La Violence et le sacré, Paris, Grasset, une interview au Parisien 4 janvier 2022, Emmanuel Macron charge sévèrement les Français qui n’ont encore reçu aucune dose de vaccin. Cinq millions de personnes qualifiées d’irresponsables » qui ne sont plus, selon le Président de la république, des citoyens » Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout ».René Girard, Le Bouc Émissaire, Paris, Grasset, définition descriptive et analytique fait du totalitarisme un type de régime caractérisé par la concentration du pouvoir, l’existence d’une idéologie officielle définie par un parti unique et diffusée par une propagande Hannah Arendt,1972 & Raymond Aron,1965. C’est le règne de l’embrigadement, de la négation de l’individu. Le totalitarisme n’est pas le monde du discours, comme dans une démocratie, mais bien au contraire le règne de l’épuration du stigmate par la destruction pure et simple des personnes qui en sont porteuses. C’est à travers la négation de toute dignité humaine que le totalitarisme se donne le plus clairement à voir car la terreur y est de Jésus-Christ selon saint Jean, 11, 45-56.
Deplus, les éléments spécifiques du processus du bouc émissaire décrits par Girard peuvent aussi être comparés à la dynamique qui apparaît au sein des conflits d’Eglise Nous sommes en guerre, nous a dit le chef de l’État. En guerre contre un ennemi invisible, insaisissable. Et dans ce type de guerre, lorsqu’il nous est impossible d’identifier l’ennemi, de le montrer du doigt pour orienter notre colère et l’affronter, il devient urgent, voir indispensable d’en identifier un. Les recherches montrent, que ce soit en philosophie ou en sciences comportementales, que deux conditions doivent être remplies pour que l’ennemi puisse prendre corps il doit faire partie de notre groupe de référence, un individu qui est proche, visible ; il doit avoir une caractéristique commune, qui nous permet de nous comparer à lui appartenir à la même catégorie socioprofessionnelle, à la même tranche d’âge, avoir une passion similaire, etc.. Dans votre immeuble, dans lequel vous passez votre temps à désinfecter les poignées d’entrée, habite une infirmière qui vous fait l’affront de rentrer chez elle tous les soirs, alors qu’elle a été exposée au virus toute la journée ? C’est la candidate idéale pour devenir bouc émissaire. Une fois identifié, ce caper emissarius sera exclu de votre groupe de référence et portera tous les péchés de la cité » en dehors de celui-ci. Vous serez soulagé qu’elle déménage. Car ce n’est pas la même infirmière que vous applaudissez le soir, à 20h. L’infirmière que vous applaudissez, vous ne la connaissez pas, elle ne fait pas partie de votre groupe de référence, elle, elle sauve des vies. C’est cette erreur d’identification du bouc émissaire que font la plupart des individus, quand l’ennemi est diffus et qu’aucun responsable n’a été désigné. Il est évidemment inacceptable d’exclure une infirmière innocente et de lui faire porter des torts alors qu’elle passe ses journées sur le front » pourtant certaines personnes ne peuvent s’en empêcher. Pourquoi est-il nécessaire pour ces personnes de désigner un bouc émissaire ? Quelles sont les solutions pour que leur colère reste contenue ? Parce que s’il n’est pas possible d’empêcher certaines personnes d’identifier des boucs émissaires, il est fondamental de limiter la portée de ces comportements antisociaux, voire destructeurs. Déléguer, un art machiavélique ? En temps de crise, il n’y a parfois pas d’autre choix pour les décideurs que d’engager des réformes impopulaires, telle que l’instauration du confinement, quitte à perdre la confiance ou le soutien d’une partie de la population. Cependant, nos recherches montrent que le fait de déléguer la responsabilité d’une reforme impopulaire est efficace en termes d’acceptation Nicolas Machiavel décrivait il y a cinq siècles les mérites de cette solution. Dans son chef-d’œuvre, Le Prince 1532, Machiavel écrit, Les Princes devraient déléguer à d’autres l’adoption de mesures impopulaires… ». Comment appliquer ce conseil sans être… machiavélique ? Pour un chef d’État, il est plus simple de soutenir que les choix sont imposés par la technocratie » Commission européenne, OMS, ou comité d’experts, par exemple. Pour un chef d’entreprise, le gouvernant est le bouc émissaire idéal. Il est toujours facile de renvoyer à un bouc émissaire de responsabilité plus haute. Une autre stratégie peut-être mise en place la littérature traditionnelle a déjà étudié le choix d’engager un délégué pour agir en son nom en insistant sur les asymétries d’information ou d’expertise, sous prétexte d’efficacité. Nous avons complété cette analyse en montrant que les décideurs ont occasionnellement recours à la délégation pour faire porter le chapeau » et échapper à leurs responsabilités », en atténuant le jugement négatif attaché à une reforme impopulaire. La délégation dégage le principal décideur de ses responsabilités et permet de préserver son image, le mécontentement étant dirigé vers le bouc émissaire. La tentation pourrait alors être, pour un décideur manipulateur, de prétendre qu’il a délégué la décision, afin de récolter les avantages liés au transfert de l’autorité, tout en prenant en réalité lui-même la décision. Il utilise alors un faux » délégué comme bouc émissaire. En l’absence de bouc émissaire, il peut aussi simplement laisser porter le chapeau à quelqu’un d’innocent qui a été identifié par les individus par effets de proximité. La violence des individus étant focalisée sur cette personne-là, le décideur peut continuer à agir souvenez-vous du métier de Benjamin Malaussène. Stratégie de fausse délégation Dans nos recherches, nous avons étudié si les individus en charge de prendre des mesures impopulaires étaient capables de mentir au sujet de la délégation ; si les boucs émissaires acceptaient leur rôle ; enfin, si les individus touchés par la réforme impopulaire l’acceptaient plus facilement si elle venait non pas de leur décideur habituel, mais d’un délégué. Nous avons montré qu’un nombre significatif d’individus adoptent la stratégie de la fausse délégation », affirmant qu’ils délèguent la prise de décision, tout en la prenant eux-mêmes. Cependant, un nombre non négligeable de délégués refusent d’occuper le rôle moralement ambigu de bouc émissaire car ils ne veulent tout simplement pas être les complices d’une proposition injuste. Enfin, nous avons observé que la présence d’un bouc émissaire canalise la colère tout en permettant une meilleure acceptation de la mesure. Montrer du doigt un faux bouc émissaire est donc immoral et injuste, mais certaines personnes peuvent en tirer des bénéfices, notamment en période de crise. On en arrive à croire que ce type de comportement serait moins condamnable lorsque la mesure est impopulaire mais nécessaire. Comment s’assurer que les coûts sociaux sont contenus et que le bouc émissaire n’est pas l’objet de violence ? Limiter le phénomène Les décideurs doivent jouer sur les deux dimensions nécessaires à l’identification du bouc émissaire le groupe de référence et la caractéristique qui nous en rapproche. Par ailleurs, ils doivent prendre en considération la recherche de contrôle de certaines personnes. Face à la situation stressante que nous connaissons, avec un virus invisible, diffus et dangereux, certains individus pourraient être tentés de chercher à contrôler pour se rassurer et se redonner une sensation de contrôle. S’ils n’ont pas de contrôle sur le virus ou les actions du gouvernement, ils pourraient donc être tentés de chercher à contrôler le fait que l’infirmière déménage. D’abord, en élargissant notre groupe de référence il ne faut plus que celui-ci se limite à nos voisins proches, il faut que les individus puissent comprendre que tout le monde peut faire partie de leur groupe de référence. Les infirmières qui sauvent des vies devraient avoir plus de visages, pour qu’on puisse les intégrer dans le groupe de référence, pour qu’on comprenne que le groupe social est large. Ceci nous permettrait de comprendre que notre voisine fait partie de ce groupe vertueux et ne plus l’identifier comme bouc émissaire, mais de mettre en avant le lien social, qui nous rend plus coopératifs. Enfin, la comparaison devrait se faire à partir d’un comportement exemplaire l’effort, justement, que font les infirmières, par exemple. C’est plutôt ce comportement devrait être mis en avant, et pas les violences faites à ces mêmes infirmières. Mais alors, qui sera le nécessaire bouc émissaire ? Il faut œuvrer à remonter et assumer la décision au niveau le plus élevé plus elle est éloignée de nous, plus la décision est acceptable. C’est de cette façon que l’on peut limiter la volonté et l’illusion de vouloir reprendre le contrôle. La responsabilité doit remonter là où les décisions sont réellement prises, et ceci doit être communiqué clairement… ce qui empêchera logiquement les individus de se tourner vers des innocents.
L'opticien ne doit plus être un bouc émissaire" vendredi, 16 août 2013 C'est le Un point de vue qui se veut une nouvelle fois offensif. D'emblée le directeur général de Krys
Ça, on m’avait pas dit ? … que j’aurais des questions professionnelles dures à gérer » Aline, 40 ans, chef de rayon. ?Dire que l’on est ambitieuse, c’est jouer un jeu dangereux. Mon expérience au sein du grand magasin où je travaille depuis deux ans me le prouve au quotidien. Aux yeux de beaucoup de mes collègues, j’apparais comme une rivale. Du côté de mon chef, ce n’est pas mieux? un jour que je m’enthousiasmais et lui disais que j’aimerais avoir plus de responsabilités, il m’a rétorqué de veiller à ne pas me montrer trop prétentieuse. Il n’est pourtant pas question de prendre du grade à ses dépens ou de lui piquer sa place, j’aimerais juste pouvoir engager tout mon potentiel. Me voilà désormais contrainte de le flatter pour le rassurer. D’où la méfiance des autres, qui me prennent pour une arriviste.?» Conseils pour bien s’y prendre? ?La question d’Aline souligne une problématique très française. Contrairement aux pays anglo-saxons où il est valorisé, le terme “ambition” a, chez nous, une connotation négative. Il est presque apparenté à un gros mot… La faute à notre culture judéo-chrétienne qui culpabilise ceux qui souhaitent “réussir”, et valorise les plus humbles. Quiconque affiche sa volonté de grimper les échelons se place en position de non-convergence avec son groupe social. D’où l’effet bouc émissaire? puisque, aux yeux de tous, Aline porte le péché de vanité, les autres ont tendance à lui en attribuer d’autres cupidité, paresse, orgueil…. Heureusement, elle n’est pas obligée d’oublier ses prétentions. Mais il lui faut manœuvrer avec subtilité. L’idée, c’est de ne plus être perçue comme la femme à abattre. La bonne attitude consiste à faire preuve de distance et de discrétion pour retrouver un peu de clandestinité. Moins s’investir émotionnellement dans son travail et cesser de pérorer qu’elle en veut davantage devrait la mettre à l’abri de l’opprobre. Et faire preuve d’intelligence relationnelle? refuser d’entrer dans les querelles de clans, donner des signes de solidarité à ses pairs, s’intéresser à leurs ambitions les rassurera en leur prouvant qu’elle ne cherche pas à leur nuire. Quant à son supérieur hiérarchique, un peu moins de naïveté s’impose. L’entreprise est un monde de rivalités, puisque l’ascension d’Aline dépend de son chef, autant le tranquilliser en établissant une relation de confiance. Continuer à bien faire son travail et mettre les autres en valeur devrait lui permettre d’ôter peu à peu son étiquette d’arriviste. Attendre son entretien d’évaluation pour évoquer ses motivations prouvera aussi qu’elle est patiente et volontaire.?» Poursuivre la lecture du dossier Job 3 solutions pour mieux gérer son quotidien » Comment trouver sa place au travail ? Comment gérer son boss ? Par Stéphanie Torre. Toutce qu’on peut espérer c’est que ça passe le plus vite possible. » Comment de fait ne pas se souvenir de la peste noire au cours du XIVe siècle, avec ses rumeurs nauséabondes, répandant le bruit que les Juifs étaient les émissaires de Satan pour expier la faute de pseudo-chrétiens, cette rumeur nauséabonde conduisit les mêmes «religieux», ces La cause de tous nos maux, ce sont les J...fs. » Un Allemand de base, en 1930 La cause de tous nos maux, ce sont les non-vaccinés. » Un Français de base, en 2021 c'est-à-dire en 1984 *Le despote et ses potes ont bien travaillé. Que dis-je, bien travaillé ils ont accompli un coup de maître. Un coup de maître d'une rare perfidie, un coup de maître infâme, un coup de maître ignoble, mais un coup de maître quand même. En désignant les réfractaires à la vaccination comme les responsables de nos futurs déboires covidiques, Macron et ses conseillers en tyrannie viennent de sauver leur peau. En sacrifiant celle de leurs sur une partie du peuple la critique de sa propre action » Lénine et Staline ne faisaient pas autrement que les dictateurs en herbe de ce hideux gouvernement. Un gouvernement qui, s'il n'était pas tyrannique, c'est-à-dire prêt à tout pour se maintenir le fameux quoi qu'il en coûte » prend aujourd'hui tout son sens, aurait pour souci majeur la concorde de son peuple — à plus forte raison dans un pays dont la devise s'énonce Liberté, Égalité, Fraternité »... Un gouvernement qui, parce qu'il est tyrannique, sème la discorde pour se sauver. Diviser pour mieux régner l'astuce est vieille comme Machiavel. À ceci près que traditionnellement, ce sont ses ennemis que l'on divise, pas le peuple dont on a la charge. Sauf, bien sûr, si l'ennemi, c'est le peuple...En désignant à la vindicte les non-vaccinés, en leur imputant ses propres nuisances économiques, sociales, psychologiques et, bien sûr, sanitaires, ce gouvernement horizontalise une contestation qui ne devrait être que verticale la fermeture des lits d'hôpitaux qui se poursuit..., l'ouverture prolongée des frontières à tous les variants de la galaxie, le confinement généralisé en 50 épisodes la Chine, totalitaire », a confiné 1% de sa population, pendant quelques semaines ; la France, démocratique », 100%, pendant presque un an, les pertes d'emplois, les dépressions, les suicides, les sottises de Sibête, les vraies vérités vraies de la verrue Véran, les discours d'enterrement du croque-mort Salomon, les cernes ignominieuses du Pr. Défraîchy et les féroces entraves à toute tentative de traitement sont de son fait — entre autres méfaits. Mais ce saccage peut être oublié, ce saccage va être oublié en faisant porter aux non-vaccinés, cette nouvelle caste d'intouchables, la culpabilité des caprices du Covid. À ce stade, il ne me semble pas superflu d'expliquer aux dévots du vaccin que la vocation essentielle de la vaccination est d’épargner au vacciné des complications graves ; qu’être vacciné n'empêche ni d'être contaminé, ni d’être contagieux, ni par conséquent de spectaculaires reprises de l'épidémie de Covid en Israël, au Chili et à Malte, pays les plus vaccinés au monde. Rappelons également à ces bons croyants bien dociles, mais un poil crédules, que les moins de 50 ans représentent... 0,9% des morts du Covid que parmi les 111 000 morts du Covid depuis mars 2020, 1 000 avaient moins de 50 ans, et 15 moins de 20 ans... Que celui qui, en intégrant avec rigueur ces éléments dans son raisonnement, peut m'expliquer le bénéfice de vacciner les moins de 50 ans — tant pour les intéressés, que pour le bien commun — me soumette sa démonstration les occasions de rire se font rares. Oui, je suis curieux que quelqu’un sans attaques personnelles, ces aveux de vacuité argumentative me justifie l'intérêt — tant au plan individuel que collectif — de vacciner une personne non-vulnérable à un virus et qui, même vaccinée, reste susceptible d'attraper et de transmettre ledit virus... À plus forte raison quand les personnes vulnérables sont déjà vaccinées... Mais ces considérations rationnelles ne sont plus de saison ; elles sont, pour dire le vrai, complètement hors-sujet. Outre son intérêt financier, proportionnel au nombre de doses de ce décidément très efficace vaccin demain, tous junkies, et que seuls les Bisounours méconnaissent, le fétichisme vaccinal est une opportunité inouïe pour ce gouvernement de se refaire une virginité sur le dos de ses administrés. De s'innocenter en accusant ses victimes... Hein ? Comme j'y vais ? Victimes, je dis ? Non là vraiment c'est trop ? Là j'exagère ? Et pourtant je ne sais pas comment qualifier autrement tous ces actifs et étudiants qui, au prétexte qu'il ne fallait pas discriminer, ont accepté un confinement sans objet pour eux, y ont laissé leur emploi, leurs perspectives d'avenir, leur santé physique et psychique, leur allant, leur élan vital, et se voient désormais sommés de s'injecter un vaccin non seulement expérimental, mais sans objet pour eux, sous peine de subir, cette fois de façon discriminatoire, un confinement... sans objet pour eux. L'aberration intellectuelle, qui est aussi et avant tout une ineptie sanitaire, s'aggrave d'une injustice que seule notre civilisation » déchristianisée pouvait susciter, et nonchalamment accepter. Une civilisation » qu'ont désertée depuis longtemps les sens de la justice, de la gratitude, et de la compassion...La quintessence de l'injustice, de l'ingratitude et de l'absence de compassion étant atteinte avec le personnel soignant qui, depuis un an et demi depuis beaucoup plus, en vérité, sacrifie sa vie pour sauver celle des autres, et se voit aujourd’hui mitraillé de glaviots haineux parce qu’il refuse de se faire injecter une substance au mieux inutile, au pire néfaste pour lui. Un personnel qui a affronté des situations de stress et de risque inimaginables, s'est habillé avec des sacs poubelles parce qu’on le privait de blouses, a dû travailler plusieurs mois sans masque chirurgical, a enchaîné les journées de 16 heures, les nuits blanches, les week-ends sans repos, et se voit désormais qualifié de frange capricieuse, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité » par le marquis Attal transformant par contraste les puants aristocrates de l'Ancien Régime finissant en parangons d'empathie. Désigner les dernières incarnations de l'altruisme, de l'abnégation et de l'esprit de sacrifice comme un ramassis de feignasses, d'égoïstes, voire d'assassins... Quelle laideur intérieure faut-il, pour en arriver à une telle abjection ? De quelle haine de la bonté faut-il être habité, pour ainsi dénigrer ceux qui ont tout donné ? On sait bien depuis Nietzsche qu’ avoir de grandes obligations à l’égard de quelqu’un ne crée pas la gratitude, mais le désir de vengeance », il y a quand même des limites… Enfin, il devrait y en avoir. Il n’y en a plus. Pourquoi, donc, se priver, puisque nul ne s'émeut de ces paroles horribles ? Puisque nul ne réalise l’ignominie de ces accusations ? Puisque nul ne comprend que des monstres nous gouvernent ? Des monstres qui, sommet de perversité, se défaussent de leurs erreurs sur ceux qui en subissent les conséquences… Des monstres qui, pour détourner la colère ô combien légitime qui devrait s’abattre sur eux, la dévient sur une partie du peuple — sans pour autant cesser d’exalter tout frémissants d’hypocrisie la République une et indivisible, et de condamner les discours de division… Des monstres qui, pour parler dans le langage automatique des médiatiques, montent les Français les uns contre les autres ». Des Français qui, d’ailleurs, ne demandent que ça. Des Français qui n’attendaient que ça, de pouvoir déchaîner sans frein leur haine de l’esprit critique, du scepticisme, du discernement, du doute, et de tout ce qui a fait le pays de Descartes. Le culte du vaccin ouvre une nouvelle guerre de religions — une guerre minable et une religion minable, comme tout ce que produit notre époque minable — dans laquelle les mécréants subiront pour commencer la relégation sociale, la ségrégation, les vexations, les humiliations, puis demain l’oppression. Avec l’approbation de 62% des Français…Certains commentateurs, à propos des sacrifices de plus en plus lourds exigés par le clergé vaccinal pour honorer le dieu Vaccin, notre Sauveur, Aaaaamen, évoquent une dictature sanitaire ». Ils ont tort. Nous ne sommes pas en dictature. Nous ne sommes plus en dictature. Quand des mesures dictatoriales sont approuvées par 62% de la population, c’est le signe que la dictature s’est muée en totalitarisme en exercice de la dictature par le peuple lui-même. Car si la dictature, c’est l'État policier, le totalitarisme, c'est le peuple policier. C’est ce monde irrespirable où le peuple approuve majoritairement le tyran, et se charge de sévir contre les opposants. Nous y sommes, donc. 62%. Les fanatiques de la piquouse sont prêts. Ils s’ébrouent. Ils trépignent. Ils brûlent d’impatience d’empêcher péremptoirement toute discussion rationnelle, de culpabiliser haineusement tous ceux qui commettent le délit de douter, d’intimider violemment tous ceux qui ont encore le culot de penser, d’humilier férocement tous ceux qui se croient encore autorisés à se poser des questions. Liberté, Égalité, Fraternité » il est temps de remplacer cette trilogie républicaine mensongère par un triptyque plus honnête. Sectarisme, dogmatisme, obscurantisme », voilà la vraie devise du peuple français d’aujourd’hui. Peuple de Progrès. Peuple de Raison. Peuple de Lumières.* Ceux qui s’indignent des quelques points Godwin que suscite l’opposition à l’Ausweis vakzinal feraient bien de se regarder dans une glace, eux qui depuis 40 ans traitent de fasciste tout individu qui ne pense pas comme eux ou plus exactement qui pense, pas comme eux, et assimilent Marine Le Pen à Hitler. Les recordmen des points Godwin, c’est eux. La banalisation du nazisme, c’est eux. Ceux qui bafouent sans cesse et sans vergogne la mémoire des victimes du nazisme ; ceux qui, pour compenser leur impuissance argumentative, collent systématiquement des croix gammées et des staches de Führer sur leurs contradicteurs, c’est eux. Et pas depuis une semaine depuis 40 ans.
  1. Ιкозвихаም шеպ
  2. ሸጵцօ дуጼ етιвенте
    1. Че друпուпኗժ
    2. Тուж οዬибጁጰувсሂ оху
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LEnseignement catholique scolarise en cette rentrée 2016 un peu plus de 2,085 millions d’élèves, soit 17 000 de plus que l’an dernier (enseignement agricole inclus). Cela représente une

J’écoutais également sur France culture l’intervention de Patrick Zylberman[2], professeur émérite d’histoire de la santé à l’école des hautes études en santé publique qui s’empressait de souligner le mal endémique qui traverse l’histoire humaine et pointant l’absolue naïveté de quelques-uns à imaginer le progrès moral chez l’homme dans les périodes de propagation d’épidémie virulente. Concernant le progrès moral, Il n’en est rien en fait C’est un comportement millénaire. Ceux qui croient que nous ferions des progrès sur le plan moral sont des naïfs et des gens dangereux. En réalité les comportements sont toujours les mêmes, et les comportements de discrimination et de stigmatisation apparaissent dès qu’effectivement le bruit d’une épidémie de ce type se répand » puis Patrick Zylberman enchaine On a toujours exactement, la même chose, c’est-à-dire qu’on s’en prend d’abord à des boucs émissaires. Ce sont des choses profondément ancrées dans nos têtes, dans nos esprits. Ce sont des choses de l’ordre de la peur, des passions, etc. Et c’est absolument ingouvernable. Tout ce qu’on peut espérer c’est que ça passe le plus vite possible. ». Auteur Eric LEMAITRE Le bouc émissaire nous renvoie forcément à l’histoire même de notre humanité, où il fallait tuer l’animal, pour expier la faute du peuple. C’est dans l’Ancien Testament, au chapitre 16 du Lévitique, dans les versets 20, 21, 22[1] que nous est décrit le rituel d’expiation qui symbolise toute la dimension sacrificielle qui représente l’acte d’ôter la faute, cette faute qui plonge le peuple dans une forme de châtiment collectif, mais dont le peuple est épargné, s’il consent à présenter un sacrifice. La symbolique du bouc émissaire est donc celle du transfert transférer la faute sur autrui, lui faire endosser la faute afin que le reste n’ait pas à payer collectivement la faute. Aujourd’hui le rôle du bouc émissaire est celui que l’on entend désigner pour stigmatiser, pour conjurer les maux éprouvés par la collectivité. Le bouc émissaire devient aussi l’exutoire d’un ressentiment que l’on projette sur autrui. Le bouc émissaire est toujours exhumé quand il s’agit de partager sa haine dans les situations les plus tragiques où coûte que coûte il faut rechercher le responsable coupable. Pour expier, certaines sociétés n’ont pas hésité au cours de l’histoire à exclure, à châtier, à condamner, à cracher sa haine, à déverser sa malveillance, et à propager des rumeurs comme pour incendier de prétendus coupables. Or l’évocation de notre histoire contemporaine démontre que nos civilisations prétendument évoluées sont susceptibles de sombrer dans des heures peu glorieuses qui ont parsemé les siècles passés. Nous avons oublié socialement à quel point la violence peut surgir et naître d’événements tragiques, cette violence peut émaner de la calomnie comme de la dénonciation, comme d’une volonté de trouver un médiateur qui deviendra le souffre-douleur d’une peine collective vécue par une cité, une communauté, des hommes ou des femmes, confrontés à l’épreuve. Aussi faut-il rechercher à tout prix le coupable, le bouc émissaire, cette figure emblématique, symbolique et victimaire qui doit endosser la faute, la responsabilité, la seule responsabilité de nos maux. Mécanisme qui expurge notre propre affliction ou calvaire dont il faut bien faire émerger une cause pour la dénoncer ensuite. Il faut ainsi dévoiler le responsable de tous nos malheurs. Ce mécanisme d’attaque contre une communauté ou un groupe ou une personne plus faible permet à certains individus qui l’utilisent de maintenir un sentiment de moralité intact puis de dissimuler ses propres responsabilités ou détourner l’attention sur l’origine du problème. Comme vous le savez et je l’ai souvent cité dans mes chroniques, rien de nouveau ne naît sous le soleil ; d’ailleurs, il nous suffit de redécouvrir une des fables de La Fontaine, un des grands classiques de la littérature française, pour comprendre le déroulement de ce processus collectif où l’on en vient à s’entêter contre celui qui est devenu le souffre-douleur de toute la communauté. Ainsi, dans Les animaux malades de la peste », il fallait s’acharner contre l’âne, devenu le souffre-douleur de la communauté, il fallait, quel qu’en soit le prix, le pendre et en finir avec lui, comme si avec la disparition du baudet, nous mettions fin à l’épreuve. Ce texte, il convient de le relire pour comprendre la dimension que revêtent parfois les mécanismes de diffamation, d’accusation de violence, de calomnie, de soupçon haineux, dirigés contre des groupes, contre des communautés. L’Âne vint à son tour et dit J’ai souvenance. Qu’en un pré de Moines passant, la faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense quelque diable aussi me poussant, je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. À ces mots on cria haro sur le baudet. Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue, qu’il fallait dévouer ce maudit animal, ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal. Sa peccadille fut jugée un cas pendable. Manger l’herbe d’autrui ! quel crime abominable ! Rien que la mort n’était capable d’expier son forfait on le lui fit bien voir ». Comme dans la fable de La Fontaine, Les animaux malades de la peste », la logique du bouc émissaire s’inscrit parfois contre celui qui est différent, le baudet galeux et pelé », sur le refus de la différence et ce fait s’est souvent avéré juste tout au long de l’histoire et notamment au cours des différents épisodes qui ont marqué les troubles de l’infection pestilentielle au sein de notre nation comme en Europe. Le coupable de cette tragédie, c’était forcément le Juif ; par la force des choses, ce métèque a été le bouc émissaire de la communauté, sûrement il est coupable d’être différent, lui le baudet galeux et pelé », l’âne qui est différent des autres. Comme dans cette fable, il faut juguler, circonscrire le mal, les esprits s’échauffent, il faut un coupable, le coupable ce n’est pas la pandémie virale, mais c’est forcément un semblable autant victime que nous, mais qui fera l’affaire pour expier notre faute. Il y a là incontestablement une logique sacrificielle, parfaitement explorée par le philosophe René Girard Les persécuteurs finissent toujours par se convaincre qu’un petit nombre d’individus, ou même un seul peut se rendre extrêmement nuisible à la société tout entière, en dépit de sa faiblesse relative ». J’aurais ajouté le mot utile » au lieu de nuisible, dans un sens plutôt ironique. En écrivant ces lignes, je pense à l’affaire Alfred Dreyfus qui est l’archétype du bouc émissaire dans la mémoire collective de notre nation. Le coupable idéal, le coupable utile, ajouterais-je à nouveau, le coupable sur lequel on fait retomber tout le ressentiment, l’animosité, les rancœurs, dont a été victime le peuple juif à la fin du XIXe siècle. Le capitaine Dreyfus était un homme innocent, une forme de martyre, de bouc émissaire de l’acharnement collectif d’une entité sociale pour s’exonérer, s’exempter de sa propre faute, de sa propre culpabilité. L’acharnement d’ailleurs peut être savamment entretenu par les corps institutionnels d’une nation, les représentants de l’État, comme nous le verrons, dans cette nouvelle chronique. J’écoutais également sur France Culture l’intervention de Patrick Zylberman [2], professeur émérite d’histoire de la santé à l’École des Hautes Études en Santé Publique qui s’empressait de souligner le mal endémique qui traverse l’histoire humaine et pointant l’absolue naïveté de quelques-uns à imaginer le progrès moral chez l’homme dans les périodes de propagation d’épidémie virulente. Concernant le progrès moral, il n’en est rien en fait C’est un comportement millénaire. Ceux qui croient que nous ferions des progrès sur le plan moral sont des naïfs et des gens dangereux. En réalité les comportements sont toujours les mêmes, et les comportements de discrimination et de stigmatisation apparaissent dès qu’effectivement le bruit d’une épidémie de ce type se répand . Puis Patrick Zylberman enchaîne On a toujours exactement la même chose, c’est-à-dire qu’on s’en prend d’abord à des boucs émissaires. Ce sont des choses profondément ancrées dans nos têtes, dans nos esprits. Ce sont des choses de l’ordre de la peur, des passions, etc. Et c’est absolument ingouvernable. Tout ce qu’on peut espérer c’est que ça passe le plus vite possible. » Comment de fait ne pas se souvenir de la peste noire au cours du XIVe siècle, avec ses rumeurs nauséabondes, répandant le bruit que les Juifs étaient les émissaires de Satan pour expier la faute de pseudo-chrétiens, cette rumeur nauséabonde conduisit les mêmes religieux», ces pseudo-chrétiens à les expulser. Ils décidèrent parfois de les massacrer, de les exterminer par milliers, persuadés que ces derniers avaient contaminé les lieux de leur vie sociale. Les flambées de violence, ces flambées qui étaient appelées pogroms caractérisent systématiquement les civilisations qui se sentent menacées, soumises aux pires épreuves, aux pires crises sociales. Et ce fut typiquement le cas lors de la pandémie, de l’infection calamiteuse, surnommée la Peste noire, un fléau qui allait décimer une grande partie de la population, et ce dans un intervalle de quelques années. Les Juifs seront mis à l’index, accusés de tous les maux dont celui de la peste noire, des pogroms expiatoires seront organisés qui frapperont les Juifs dans la plupart des régions et notamment dans l’Est de la France où la peste s’étendit. Le pogrom le plus sanglant a lieu donc à Strasbourg, le carnage criminel est connu comme le massacre de la Saint-Valentin puisqu’il advient le 14 février 1349 [3]. A cette occasion, près de 2000 Juifs seront assassinés [brûlés vifs.] La même population strasbourgeoise s’était également révoltée contre le pouvoir local jugé trop favorable à l’endroit des Juifs. À tort nous avons pensé que les phénomènes de violences, de stigmatisation ne concernaient que les sociétés archaïques, primitives, mais il n’en est rien comme le mentionnait précédemment Patrick Zylberman. Il y a comme une forme de perpétuation de ce rituel dans toute crise et en l’occurrence dans cette grave crise pandémique, comme la manifestation, comme le rejet de la singularité de l’autre », le désir de maintenir un sentiment de dégoût en discriminant notamment ceux qui croient aujourd’hui au ciel et qui n’ont finalement pas empêché la propagation du mal. Le bouc émissaire est en réalité pluriel, protéiforme. Le bouc émissaire est aujourd’hui une église évangélique d’où est partie la foudroyante pandémie qui a contaminé toute la région Est. Beaucoup incriminent un rassemblement qui n’avait jamais été interdit et dans un contexte où plusieurs reprochaient à certains d’exagérer l’ampleur de l’épidémie, où l’État n’avait à l’époque pris aucune mesure, aucune précaution, aucune prudence pour prévenir un risque épidémique. Rappelons les faits et seulement les faits. La pandémie du Covid-19 en Italie se diffuse à partir du 31 janvier 2020, lorsque deux touristes chinois sont testés positifs pour le SARS-CoV-2. La détection du Covid-19 chez ces touristes chinois se fait alors dans la capitale italienne, Rome. Un autre groupe de cas de Covid-19 est ensuite signalé en Lombardie, à commencer par 16 cas confirmés le 21 février, 60 autres cas le 22 février et les premiers décès en Italie sont signalés le même jour. Le 28 février, il y avait 21 décès et 888 cas confirmés dans le pays. Alors que l’État français avait eu connaissance de ce début de pandémie, aucune décision en Europe et pas plus qu’en France n’avait interdit d’éventuels rassemblements, aucune interdiction de vie collective n’avait alors été prise. Pourtant, les autorités sanitaires semblaient être parfaitement informées de la dangerosité du virus. En pleine épidémie de Covid-19 en Italie, le match entre l’Olympique lyonnais et la Juventus Turin est maintenu le mercredi 26 février. L’église évangélique de Mulhouse organise entre le 17 et le 24 février un rassemblement avec plus de 2000 fidèles. Dans le contexte de ce mois de février, il n’y avait aucune indication de prudence qui ait été donnée à quelque rassemblement que ce soit et pas même au Groupama Stadium qui accueillait en son sein des milliers de supporters, [la capacité du stade est de 59 186 places] et n’avait nullement fermé ses portes aux supporters en provenance de Turin [4]. Il y avait là un brassage de populations. Il est curieux qu’il ne soit venu à quiconque de stigmatiser l’Olympique Lyonnais. Alors que le journal Le Point [5] titrait la bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse, mettant ainsi sur le devant de la scène une église évangélique coupable d’avoir organisé un rassemblement d’où est partie la contagion foudroyante. Nous avons là des éléments de stigmatisation portant les germes d’une haine sans pareille qui a été vécue par les responsables de la Porte Ouverte. Plusieurs journaux, quelques quotidiens de la presse nationale, ont alors blâmé un rassemblement évangélique qui n’avait jamais été interdit. Les chrétiens devaient endosser la responsabilité, des torrents de haine ont été également répandus, y compris dans les réseaux sociaux, véritables caisses de résonnance pour propager la haine de l’autre, révélant ainsi et à grande échelle la noirceur des attitudes capables de victimiser des personnes elles-mêmes endeuillées par le covid-19. Il s’ensuivit même des menaces de mort et une certaine forme de lâcheté au sein de certaines églises traditionnelles et autorités administratives qui tentèrent de se disculper et de n’endosser aucune forme de responsabilité aux yeux de la population locale et de la région Est. Le pire pour renforcer cette stigmatisation, les modèles mathématiques ont été convoqués pour expliquer que l’église évangélique a été forcément à l’origine de l’explosion du covid-19, et si Rome brûle, c’est indubitablement la faute de ce rassemblement chrétien. C’est ce point-là qui m’a profondément alerté, non seulement comme chrétien moi-même, mais cette dimension très imprudente qui consiste à apporter une démonstration à un événement dramatique en se fondant implicitement sur une modélisation statistique. Reprenons donc cet élément que j’entends ici discuter et tentons d’entrevoir le formidable» argument et d’en extraire dans le propos la dimension de bouc émissaire qui résulterait d’un tel commentaire. Citons de fait ce texte paru dans la presse dans les Dernières Nouvelles d’Alsace le 13 avril 2020 [6] Une modélisation statistique et sanitaire transmise au conseil scientifique mis en place par le gouvernement sur la propagation du coronavirus en France a abouti à un résultat sans équivoque sans le rassemblement évangélique de la Porte Ouverte Chrétienne, qui s’est tenu du 17 au 24 février à Mulhouse, la France serait au même niveau que l’Allemagne en termes de contamination. Autrement dit, avec quatre fois moins de personnes hospitalisées. » Il convient, selon moi, d’être alerté par la dimension à la fois insidieuse du propos et par le titre très imprudent de la presse. Cela a même quelque chose de sournois [ Épidémie le rassemblement évangélique de Mulhouse a tout fait basculer ».] Le rassemblement évangélique a tout fait basculer, voilà, en quelque sorte en filigrane dans l’écriture très stylisée afin que chacun comprenne, que les responsables de l’incendie que nous vivons sont explicitement désignés. Le rassemblement n’est pas coupable, d’aucune sorte, puisque ce rassemblement n’a enfreint aucune interdiction administrative. Ou alors le préfet a totalement omis de s’informer de l’éventuelle dangerosité d’un virus qui pouvait amener d’un rassemblement qui concerne aussi les frontaliers suisses, luxembourgeois, allemands. Le titre est finalement particulièrement évocateur, il rend responsable une communauté chrétienne d’avoir formé le début d’un cluster épidémique. C’est la construction même de l’argument qui est habilement formulé sous-entendant que si de tels rassemblements n’avaient pas eu lieu, nous n’en serions pas à l’émergence d’un premier foyer contagieux. L’argument rationnel sans précaution aucune est facile, il commence par la modélisation statistique. Le paradigme mathématique est ainsi convoqué, ce qui suppose en conséquence une démonstration sans équivoque il n’y a pas de discussions possibles, vous êtes prié de circuler, la démonstration est apportée puis étayée par le modèle. Mais reconnaissons que ce même modèle devra être appliqué au porte-avions Charles de Gaulle qui a fait escale à Toulon le dimanche 12 avril 2020, et dont la première escale date du 15 mars à Brest, alors que la France est en pleine crise épidémique. Le porte-avions Charles de Gaulle rassemble à son bord plus de 600 personnes infectées par le covid-19, mais là il s’agit de la défense nationale, de la responsabilité de l’État. L’incriminerons-nous comme nous le faisons pour l’église évangélique ? La question est posée et mérite sans aucun doute de l’être ! Il est assez pernicieux de mentionner le rassemblement évangélique, cela aurait pu être en effet n’importe quel autre rassemblement, mais il y a là une dimension stigmatisante, une manière de pointer du doigt l’aspect irresponsable de communautés chrétiennes qui expriment la joie de célébrer ensemble un événement habituel. Et en regard de l’événement vécu à Mulhouse, les autorités seraient en peine d’examiner cette parole extraite de la lecture d’un évangile Ôte premièrement ta poutre avant d’y extraire la paille dans l’œil de ton prochain. » Notons en outre que ce rassemblement avait lieu chaque année et ne faisait jusqu’à présent aucun écho dans la presse, semble-t-il, ou en tout cas il n’y a pas eu de propos malveillants ? Mais pour revenir à l’énoncé des modèles mathématiques pour expliquer la propagation de la pandémie, il existe bien d’autres conditions pour faire jaillir des clusters au-delà d’un rassemblement religieux, la région du Haut-Rhin qui après Strasbourg est la deuxième ville d’Alsace est une région relativement urbanisée avec de nombreux échanges frontaliers avec la Suisse et l’Allemagne. Or à titre de comparaison, la Lombardie est une région dense d’un point de vue urbain, une région qui elle-même comme chacun maintenant le sait a été violemment frappée par le covid-19. Le territoire compte sans doute davantage d’habitants comparativement à l’Alsace la région Lombardie avoisine 10 millions d’habitants, mais elle est aussi une région de brassages où les échanges commerciaux sont les plus développés. Ce mouvement perpétuel d’habitants, ce brassage des populations aurait favorisé la diffusion de la pandémie. Donc le rassemblement religieux qui est ici utilisé pour expliquer la propagation du virus à des fins de démonstration semble abusif, puisque sociologiquement l’instinct grégaire des êtres humains nous pousse tout simplement à nous retrouver, à nous rassembler et vivre des communions intenses, des moments de convivialité. Il semble que la mémoire ait été courte pour beaucoup d’entre nous comment peut-on omettre, comme je le rappelais, que les derniers événements sportifs autorisés à Lyon par exemple avec des Turinois n’étaient pas si éloignés du foyer pandémique et que l’on apprenait également des cas de covid-19 dans le Piémont ? Bien entendu, il faut le reconnaître et ne pas l’ignorer, le début d’un foyer est bien né à Mulhouse, mais il aurait pu naître au cours d’une rencontre sportive ou bien émerger comme en Lombardie à partir d’un seul individu qui rencontre trois individus et trois individus qui croisent le même nombre, et puis connaître un développement exponentiel par un effet de démultiplication, qui résulte de la rencontre d’un seul malade atteint par le covid-19. Donc il est indispensable d’être prudent avec ce type de modèle, alors qu’il suffit en effet d’une seule personne pour faire émerger un foyer épidémique [1=>3=>9=>81, etc.] L’usage d’un modèle statistique à partir d’un événement est juste une extrapolation infondée, et que démontre a fortiori l’expansion du virus en Grande-Bretagne ou dans bien d’autres régions dans le monde. La Chine, pays militant de l’athéisme, n’a pas empêché la propagation mondiale d’un virus terrifiant. Les crises réveillent parfois l’irrationalité, alors que l’on veut asseoir une démonstration sur un modèle statistique équivoque, mais qui ne prouve rien ! Le constat factuel suffit en soi instrumentaliser pour légitimer une conséquence et pointer l’origine religieuse comme étant l’effet atomique de la propagation du virus relève d’une forme de sophisme scientifique, une argumentation à la logique fallacieuse. C’est utiliser un argument d’autorité. Or il convenait dans cet article de démasquer la rhétorique qui contrevient à la vérité en faussant l’argument. L’église évangélique de Mulhouse ne doit nullement devenir le bouc émissaire de sa ville, de sa région et de notre nation. Pleurons plutôt avec elle les familles endeuillées et apprenons de ce terrible fléau des leçons à en tirer pour orienter différemment notre vie. Notes [1] Texte du Lévitique 1620-22 Lorsqu’il aura achevé de faire l’expiation pour le sanctuaire, pour la tente d’assignation et pour l’autel, il fera approcher le bouc vivant. 21 Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. 22 Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert. » [2] [3] Le 14 février, jour de la Saint-Valentin, le quartier juif est cerné et ses habitants conduits au cimetière de la communauté. Là, l’on bâtit un immense bûcher où ils sont brûlés vifs. Certains autres sont enfermés dans une maison en bois à laquelle l’on met le feu. Celui-ci se prolongea pendant six jours. [4] Trois députés de La République en Marche avaient écrit au nouveau ministre de la santé, Olivier Véran, pour lui demander d’interdire, en raison de l’épidémie de coronavirus, la venue de 3 000 supporters italiens au Groupama Stadium pour le match de Ligue des champions entre l’Olympique Lyonnais et la Juventus de Turin, le mercredi 26 février. Rappelons que la direction générale de la santé justifiait ce choix de déplacement des supporters par le fait que, à la différence de la Lombardie ou la Vénétie, la région piémontaise n’est pour l’heure pas considérée comme un foyer de l’épidémie. [5] [6] L’extrait de la citation référencée provient du site des Dernières Nouvelles d’Alsace Passionné par les questions économiques, sociales ... engagé dans la vie de sa cité et marqué par le désir d'incarner sa foi chrétienne... Egalement Essayiste et Blogueur Voir tous les articles par Eric Lemaître

1Le bouc émissaire est celui qui n’arrive pas à être un autre, c’est-à-dire à émerger comme personne désirante autonome, parmi les autres tout en étant constamment la cible des discours et des actes portés par les autres. Il est un objet central de la pensée des autres. Bien malgré lui, il ne peut se penser autrement que par la pensée des autres, produisant ainsi une œuvre de Bonjour il n' y a aucune fatalité, les voyants predisent le detsin mais le detsin n'existe pas, la vie est ce qu on en fait, il faut prendre le srenes de ta vie en mains. tu te vois vivre dix ou plus annes comme ca? je l'ai vu ds ma famille ca ne va PAS e s'arrangeant, mais en empirant!! et ca devient un enfer!! et je l'ai vecu ausi avec un ex dt j ai finalement reussi a me defaire qd j ai senti que c etait un instinct de survie de partir. tu as ete trop couvé et proetege et tu ne sais pas te proteger tt seul. mais tu es adulte et c'est a toi de veiller sur toi-meme. Elle n'arretera pas tant qu'elle ne verra pas de reaction de ta part qui lui mette des limites fermes; apprend a te faire respecter et lui mettre des limites. flor flor27 c'est vrai que ce n'est pas nouveau, et ce qui me pousse à accepter tout çà, c'est la dépendance affective, dans le passé j'ai essayé de rompre plusieurs fois mais je n'ai jamais réussi de passer à l'acte grosse dépression alors j'ai fait une psychothérapie pendant 5 ans et j'ai arreté car je n'avançais pas...j'ai aussi consulté plusieurs voyants qui m'ont tous dit la meme chose "vous ferez toute votre vie avec elle...c'est le destin alors j'accepte tout çà... papaya changer de pièce, je le fait déjà, effectivement çà la calme mais moi je sommatise et les ondes négatives qu'elle m'envoie me fait du mal physiquement et je met plusieurs jours avant de récupérer, ce que je voudrai c'est que çà colère glisse car je suis une véritable éponge. dans mon enfance j'étais très couvé par ma mère vis à vis d' un père alcoolique et violent...ma psy m'avais dit que j'avais été trop protégé et après lorsque je ne l'étais plus, j'ai commencé à en souffrir... lotus-motus je me reconnais dans le couple de ton appartement voisin, mnt je veut bien essayer de recadrer c'est bien mon objectif 1 mais qu'elle veuille bien le reconnaitre elle dit que c'est pas vrai en criant encore plus fort 2 et surtoutque j'arrive à ne plus sommatisé de ses émotions négatives... celsius SurRTL, le ministre de l'Intérieur a affirmé que l'Allemagne ne devait pas être utilisée pour cacher les difficultés et insuffisances de la France.
Les expressions françaises décortiquées explications sur l'origine, signification, exemples, traductions tête de turc ; personne sur laquelle on fait retomber tous les torts ; personne sur laquelle on fait retomber la responsabilité d'un échec ; victime expiatoire Origine et définition Lorsqu'on envoie un émissaire en mission auprès de quelqu'un d'autre, c'est assez rarement un bouc ; tout au plus un pigeon voyageur, si on tient vraiment à envoyer un animal, mais le bouc vole beaucoup plus bas sauf s'il est envoyé avec une catapulte et nettement moins discrètement ; sans compter que son sens de l'orientation est un peu moins performant. Alors pourquoi cette expression ? Il est un phénomène social très répandu qui fait que, de tous temps et même encore aujourd'hui, lorsque des manifestations d'origine inexpliquée ou un fléau quelconque autrefois considéré comme un châtiment divin provoquent des dérangements importants au sein d'une communauté, ses membres cherchent parmi eux un responsable, une victime expiatoire. C'est le fameux bouc émissaire. Cette appellation est d'origine religieuse. L'expiation est une cérémonie religieuse destinée à effacer la souillure, les péchés que l'homme a pu commettre. Et cet homme-là n'a rien trouvé de mieux, sur une idée prétendument soufflée par Dieu à Moïse, que de faire porter cette souillure par un bouc que le prêtre, par imposition des mains et autres imprécations, chargeait symboliquement de tous les péchés avant de l'envoyer dans le désert à la rencontre d'Azazel . Et l'homme, ainsi dé-péché, pouvait alors se dépêcher de replonger à nouveau dans le péché. L'appellation de ce bouc vient du latin ecclésiastique "caper emissarius" ou "le bouc envoyé, lâché". Compléments Voilà encore un bon moyen de se défausser de ses responsabilités, quoi. J'ai un peu péché, certes, mais bon, au moment du pardon, je vais pouvoir me libérer de ce poids insoutenable sur le bouc ». Or, ce pauvre bouc innocent, est également une créature de Dieu qu'il est un peu fort de café de sacrifier pour prétendre gommer ses fautes, vous ne trouvez pas ? Exemples Certains de ces rites avaient une valeur de symbole très claire tel celui de ce "bouc émissaire" qu'on chargeait de tous les péchés d'Israël par des formules imprécatoires, puis qu'on chassait au désert. » Henri Petiot, dit Daniel-Rops - Le peuple de la Bible Tel est le rôle historique de l'affaire Dreyfus. Sur ce bouc émissaire du judaïsme, tous les crimes anciens se trouvent représentativement accumulés. » Georges Clemenceau - La réparation Comment dit-on ailleurs ? Langue Expression équivalente Traduction littérale Allemand der Sündenbock le bouc qui porte tous les péchés Allemand ein Prügelknabe un gars à taper dessus Allemand prügelknabe souffre-douleur Allemand sündenbock bouc émissaire Allemand sündenböcke bouc émissaire Anglais blame blâme Anglais scapegoat bouc émissaire Anglais patsy Anglais fall guy bouc émissaire Arabe shama'ah un portmanteau Arabe كبش فداء bouc émissaire Bulgare изкупителна жертва victime expiatoire Chinois 替罪羊 bouc émissaire Danois syndebuk bouc de péché Espagnol Argentine el chivo emisario le bouc émissaire Espagnol Argentine un chivo expiatorio un bouc expiatoire Espagnol Espagne cabeza de turco tête de Turc Espagnol Espagne chivo expiatorio bouc émissaire Espagnol Espagne culpable coupable Espagnol Espagne una cabeza de turco une tête de turc Espagnol Espagne víctima propiciatoria victime propitiatoire Espéranto propeka kapro bouc émissaire Gallois bwch dihangol un bouc émissaire Grec αποδιοπομπαιο ραγο bouc dissuasif Grec αποδιοπομπαίο ράγο bouc émissaire Hongrois bünbak un bouc émissaire Hongrois b?nbak un bouc de péché Hébreu שק חבטות sak khavatott arme de la grippe Italien capro espiatorio bouc émissaire Néerlandais de dibbouk le bouc émissaire Néerlandais een pispaaltje un petit pieu à pisser Néerlandais een wrijfpaal un pieu à frotter Néerlandais zondebok bouc émissaire Polonais kozioł ofiarny bouc de sacrifice Polonais kozła ofiarnego bouc émissaire Polonais kozłem ofiarnym un bouc émissaire Polonais kozłów ofiarnych boucs émissaires Portugais Portugal bodes expiatórios boucs émissaires Portugais Portugal bode expiatório bouc émissaire Portugais Portugal bode expiatorio bouc émissaire Portugais Portugal bode emissário émissaire Portugais Brésil um bode expiatório un bouc expiatoire Roumain țap ispășitor bouc émissaire Roumain țapul ispășitor le bouc émissaire Roumain un țap ispășitor un bouc émissaire Russe козёл отпущения bouc émissaire Russe козел отпущения bouc émissaire Russe козла отпущения bouc émissaire Russe козлом отпущения bouc émissaire Slovaque obetný baránok mouton de sacrifice Suédois en syndabock un bouc au péché Tchèque obětní beránek agneau du sacrifice Turc günah keçisi un bouc émissaire Ajouter une traduction Si vous souhaitez savoir comment on dit bouc émissaire » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici. 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Boucémissaire , peut-être mais ce n'est pas une raison pour insulter les autres. Son attitude est plus que maladroite. Pourquoi n'en a t-il jamais parlé, pourqui les parents ne sont-ils pas intervenus ? J'ai eu une élève ainsi et c'était très difficile de déméler les torts tant la situation s'était envenimée. Essaye de voir si dans la classe un ou deux élèves seraient
La suite est réservée aux abonnés... Accédez à tous les contenus abonnés Soutenez une rédaction indépendante Recevez le Réveil Courrier chaque matin Source de l’article Financial Times LondresFondé en 1888 sous le nom de London Financial Guide, un journal de quatre pages destiné “aux investisseurs honnêtes et aux courtiers respectables”, le Financial Times est aujourd’hui le quotidien financier et économique de référence en Europe. Il n’y a pas une institution financière ou banque digne de ce nom qui ne reçoive un exemplaire de ce journal britannique immédiatement reconnaissable à son papier rose saumon. Racheté par le groupe japonais Nikkei en 2015, le “journal de la City” voit son nombre d’abonnés à l’édition papier s’éroder peu à peu 155 000 en février 2020, mais compte plus de 740 000 abonnés numériques ; 70 % de son lectorat réside hors du Royaume-Uni. Plus de 600 journalistes répartis dans plus de 40 pays collaborent au titre. Lire la suite Ainsi le bouc émissaire parfait ne doit pas être un véritable étranger. Les mythes bibliques et grecs ne parlent pas de héros solitaires, mais de frères ennemis, de rivaux intimes en antagonie symbiotique. Il s’agit de fratries qui n’ont pas pu canaliser leur violence réciproque sur des tiers pour instaurer la paix entre eux. Selon certaines interprétations midrashiques de la par Santiago Muzio, avocat inscrit aux Barreaux de Lyon et de Buenos-Aires et Edouard Husson, directeur de la rédaction du Courrier des Stratèges - Tandis que le Conseil d'Etat choisit sa propre insignifiance en acceptant finalement la marche en crabe du gouvernement vers l'obligation vaccinale, Emmanuel Macron et ses ministres empilent les mensonges les uns sur les autres. Et comme cela commençait à se voir, ils ont fabriqué un bouc-émissaire. Les non-vaccinés seraient les nouveaux pestiférés, responsables de la crise sanitaire, sociale, politique et morale que traverse le pays. Mais René Girard nous l'a appris le mécanisme du bouc émissaire ne fonctionne que si ce dernier est consentant. Et nous n'avons aucune intention de déclamer le rôle que le gouvernement a écrit pour nous ! Le Conseil d'Etat se condamne à l'insignifiance Autrefois, les pestiférés étaient tenus à l’écart des villes, souvent enfermés dans des léproseries. Pour en sortir, ils devaient porter des vêtements distinctifs et marcher en faisant du bruit avec leur crécelle. Ils étaient exclus de toute vie le même sort semble réservé à tous ceux qui refusent, pour une raison ou une autre, de se soumettre à l’obligation vaccinale, à peine déguisée, imposée par le gouvernement et validé, en sa totalité, par le Conseil d’Etat cf. CE, avis n° 26 déc. 2021, cons. n°10 “Sur la nécessité et la proportionnalité du passe vaccinal » en tant que tel Il relève que si l’impossibilité d’accéder à ces activités au bénéfice du seul résultat négatif d’un examen de dépistage virologique ne peut par elle-même se justifier par l’objectif de limiter le risque de transmission par la personne concernée, elle contribue en revanche à l’objectif énoncé précédemment de limiter le risque de voir la personne développer la maladie, y compris une forme sévère de celle-ci, ainsi qu’à l’objectif indirect d’incitation à la vaccination. Dans le contexte sanitaire décrit au point 7 et compte tenu de son évolution prévisible, le souhait du Gouvernement de mettre en œuvre un dispositif de nature à limiter davantage encore que le passe sanitaire » la possibilité pour les personnes fréquentant les lieux et établissements concernés de développer l’infection, afin de freiner autant que possible la propagation d’une nouvelle vague et ses conséquences sur le système de santé, n’apparaît pas inadéquate”.L’objectif [indirect] d’incitation à la vaccination qui découle des mesures gouvernementales est ainsi, pour la première fois, reconnu par le Conseil d’Etat. Conseil, soit dit en passant, qui semble vouloir se suicider en renonçant à ses fonctions de garde-fou juridique pour se convertir en simple caisse d’enregistrement de la toute-puissante volonté gouvernementale. Supermenteurs..... Que dire d’un gouvernement qui depuis le début de son hasardeuse gestion de la crise sanitaire n’a cessé de se contredire et de mentir aux gouvernés ? Quel crédit peut-on encore donner à ceux-là même qui, sans le moindre remords, imposent à sens et à contresens des décisions qui semblent plus nées de l’opportunité politique que d’une vraie volonté de mettre un terme réel à une crise qui décuple leur puissance et leur pouvoir ? En décembre 2020, cela fait à peine un an, Emanuel Macron affirmait “Je l’ai dit, je le répète le vaccin ne sera pas obligatoire. Ayons confiance en nos chercheurs et médecins. Nous sommes le pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider”. Un an après, exit la science et la raison. Les contraintes du calendrier politique à l’approche des élections semblent peser plus que la recherche du bien commun. Jamais aucun autre président de la cinquième République n’aura réussi à diviser autant le pays crise sanitaire n’est plus. Le taux de mortalité des variants du Covid-19 est aussi faible et banal que celui d’autres maladies chroniques. Comment expliquer, si crise il y avait, que le Gouvernement n’ait pas créé des lits supplémentaires, installé des hôpitaux de campagne et qu’il se soit même permit de luxe de renvoyer plus de 15 mil infirmiers, aides-soignants et médecins qui n’acceptaient pas le principe de la vaccination obligatoire ? Il est bien que des mesures urgentes, motivées par l’urgence réelle, soient adoptées en période de crise. Mais que dire d’une crise qui dure depuis deux ans, si ce n’est que sa gestion est calamiteuse ? Peut-on continuer a accepter, en hochant bêtement la tête, que nous sommes en crise ? Ne faudrait-il pas plutôt considérer que nous sommes en décadence ?Le rêve d’un peuple soumis et obéissant, est en train de prendre forme devant nos yeux ouverts. Le Grand Songe de Lénine, de Mao, d’Hitler, de tous les dictateurs de l’histoire, le songe de domination et de puissance est désormais à portée de main de n’importe quel apprenti-dictateur assistons depuis deux ans maintenant à un sabotage de nos libertés individuelles, base de toute société démocratique, jamais vu en Occident. Si nos gouvernants avaient un peu de décence et de respect pour la parole donnée au peuple au moment de leur élection, ils devraient assumer leur échec, reconnaitre leurs mensonges, demander pardon à leurs citoyens et remettre leurs démissions de toutes les fonctions qu’ils n’ont pas su honorer. L'incompétence gouvernementale et l'invention des nouveaux pestiférés les non-vaccinés Mais cela n’arrivera pas. Le gouvernement préfèrera, sans doute, endosser la chemise du Comité de Salut Publique et, au nom de “l’objectif de santé publique”, il nous fera encore et encore avaler toutes les aberrations juridiques lui permettant de rester en place. Il n’est pas exclu, dans leur cécité idéologique, qu’une guillotine soit dépoussiérée et montée à nouveau sur une place parisienne pour y conduire les opposants à la troisième et suivantes doses des vaccins. Il est pour le moins paradoxal que, sous couvert de santé publique, le gouvernement renvoie à la mort sociale toute une partie du pays. Le gouvernement sait que dans sa croisade vaccinale il peut compter avec la servilité des membres du Conseil dEtat, du Conseil Constitutionnel et de toutes les autres institutions à sa botte pour valider sa volonté. Nous avons bien vu que très peu de juges, sans doute craignant pour leur avancement et leur carrière, on dédit ce qui a été validé par les Hautes Juridictions. La servilité des hommes de lois est aussi à rechercher du côté de la voix silencieuse des ordres professionnels des avocats et autres corporations. Pas un seul bâtonnier en France n’a, à notre connaissance, osé lever le ton face au pillage institutionnalisé des libertés mansuétude serait-elle donc la seule vertu républicaine ? A force de ne pas faire usage de notre liberté nous courons le grand risque de la voir disparaître. Nous sommes les héritiers d’une civilisation qui a su conquérir sa liberté au prix d’efforts, de sacrifices, de renoncements, de guerres et de peines. Allons-nous laisser dépérir notre héritage par soucis de confort et de servilité ?Nous disions tout au début que le sort qui risquait de nous être réservé était celui des pestiférés. Il est encore pire que cela. Les pestiférés du Moyen-Age pouvaient encore compter sur les mains d’un roi guérisseur et sur la bienveillance et la douceur d’un Saint-Louis. Nous sommes, pauvres Français du XXI siècle, condamnées à entendre encore pour de longs mois les propos abscons d’un pauvre type comme Castex qui croit devenir un homme d’Etat en nous expliquant que dorénavant il faudra boire sa bière au bar assis et non pas est savoureuse le gouvernement préfère les Français assis et serviles à ceux qui sont debout et temps est venu de se débarrasser de ceux qui nous asservissent et de lutter pour reconquérir nos libertés perdues. 21 commentaires Pour trouver des propos aussi abjects que ceux du sinistre de la Santé sur une population stigmatisée, comparée à “un magma de personnes enkystées”, il faut aller faire son marché chez Goebbels. Hâte de voir ces pourris tombés pour leur crime. Je pense qu’ils auraient tout intérêt à ce qu’il reste des non-vaccinés sinon ils ne pourront plus accuser personne. On verra quand les vaccinés se réveilleront avec une gueule de bois sévère quand ils découvriront les mensonges délibérés du gouvernement dont les membres se rejetteront mutuellement la responsabilité et seront lâché par Davos et toute la clique mondialiste. C’est vrai, mais je mettrais un s’ à leur crime’ qui deviendrait donc leurs crimes’ et, j’irais même plus loin en disant leurs innombrables crimes, et plus encore leurs innombrables et monstrueux crimes car, comme l’a écrit Claire Séverac dans son dernier livre, à savoir La guerre secrète contre les peuples, en sous-titre il y a “Ne leur pardonnez pas, ils savent ce qu’ils font’. Et moi j’ajoute c’est eux qui ne s’en sortiront pas. Bonjour , j’ai lu le livre de Claire Séverac deux fois, la première au tout début de la “pandémie” et la deuxième il y a 3 semaines. Parmi mes lecture également les livres de Pierre HiIlard qui à préfacé le livre de Mme Severac, Valérie Burgault…etc A la lumière des événements qui se sont déroulés depuis 1 an, je dois avouer que la lecture à une tout autre saveur….elle avait vu juste et nous a prévenu de tout les événements qui sont entrain de se produire. Il ne faut pas louper les dernières pages du livre qui proposent quelques solutions. A lire egalement A l’origine de la pensee grecque Jp Vernant chapitre sur la crise de la cité. Merci en effet je suis en train de le lire, seulement par petits bouts, car les bras m’en tombent à chaque fois que je découvre à quel point certains sont des crotales .. Quant aux vaccinés, moi je n’arrive pas à leur faire arrêter la drogue même ceux qui sont conscients du piège, s’arrêtent au seul fait de la mauvaise gestion politique, concernant les effets secondaires, c’est de la science fiction, me dit un ami proche… C’est bizarre, tous les gens que je côtoie ne sont pas vaccinés. On nous mentirais sur le nombre réel de vaccinés 1, 2, 3 doses ? Serions nous des millions , rejoints par les allergiques. à la troisième piqouze ? Pour ma part, les non vaxx dans mon entourage se comptent sur les doigts d’une main… Malheur ! Vous devez habiter un endroit plein de “mougeons” ;car entre les “sang- purs” et les picousés qui ont pigé ; nous représentons environ la moitié de la population ; c’est bien pour ça que les pseudo élites paniquent et s’agitent autant ! comment pouvez vous affirmer cette chose là svp, car moi aussi entouré de piquousés dans le sud .. Je vis dans un milieu de neo ruraux, et je peux vous garantir qu’ils sont tous vaccinés se vantant meme d’avoir exiger que leurs petits enfants le soient! Comble de l’abjection, perte totale de la decence et de la morale je suis persuadée que vax et non vax recoupe le clivage de France d’en haut et France d’en bas pour les ideologues evidemment pas ceux des vaccines qu’ils l’ .ont ete “corde au cou et pied au cul” Non la guillotine ne sera pas dressée, les non vax seront manu militari envoyés en résidence en HP et piquousés d’office avec le “vaccin” et d’autres produits… Je ne pense pas que tous les non vax seront exterminés. De plus un vaxx d’aujourd’hui peut potentiellement devenir un non vaxx de demain s’il ne reçoit pas sa dose. Être vacciné ad vitam eternam ne sera jamais possible. Il semblerait que vous connaissiez l’avenir ; alors ; regardez mieux et venez nous raconter ! Je ne connais pas l’avenir , mais par déduction logique, la société dans laquelle on veut nous enfermer n’est pas vivable et viable sur le long terme. Simple logique. Oh oui, il est grand temps de se débarrasser de ces malfaisants dont le credo est The Great Reset ! Des deux seuls Grands Ennemis de la race-humerde que sont l’orgueil et la recherche perpétuelle du Confort découlent la lâcheté, donc la servilité la disparition du discernement et la lucidité. Vous laisser berner à des multi-vaccinations pour aller au bistrot au restau aux spectacles, au prix de votre seule réelle richesse la santé, eh bien il faut être sacrément CON pour aimer se faire mettre à ce point. Ceux qui s’y sont soumis, par leur bêtise crasse portent la lourde responsabilité, de par leur nombre, d’entraîner le reste dans le gouffre de l’asservissement. Mes deux grands-pères ont hélas et tant mieux fait la 1ere guerre mondiale, mes parents ont comme nombre d’autres français et européens pris des gros risques pour lutter contre ce fou d’Hitler et ses sbires. Tant de sacrifices et de choix courageux balayés à cause d’un petit BRANLEUR de médiocron président risquent de disparaître parce que, franssais de pacotilles, en plus de vous mettre la carotte dans le cul on vous la met dans l’assiette du restaurant ou les paillettes des spectacles débiles cons vous sert à toutes les sauces. Petits franchouillards de bas de gamme, abrasés corticaux et amputés des couilles du cerveau, vous avez gagné vos galons de couards et vos colliers d’esclaves soumis. Au passage, il fait couac l’insoumis de pacotille admirateur du Vénézuela figure incarnée de la raie-pue-blique à part du bruit et du vent avec sa grande gueule ??? tous le nez dans les godasses sauf 1 qui lutte à visage découvert contre les hors-mesures-prétendument-“sales”-nitaires ! nos politiciens sont des gens qui NE SERVENT A RIEN ! juste des opportunistes. De quel droit mettez-vous nos vies en DANGER, malades mentaux, tricheurs, ignards ??? “Aucun gouverne-ment ne résisterait à 2 mois de vérité.” L-F CELINE. “Citoyens, tous les ennemis de la république sont dans son gouvernement.” Saint Just. “L’Etat est gouverné par le rebut de toutes les carrières honorables?” George Duhamel. “L’Etat ment dans toutes les langues du bien et du mal, dans tout ce qu’il dit, il ment, et tout ce qu’il a, il l’a volé.” F. Nietzsche. “Que nous devions obéir à toutes les lois, bonnes ou mauvaises, est une invention nouvelle.” GANDHI Brigitte, largue le ce con ! maintenant que tu as vu ce qu’il est vraiment ! Ne serait-il pas temps de commencer à rechercher les rétro commissions versées aux politiques et aux médecins de plateaux??? Les sommes doivent être telles que ça doit commencer à se voir un peu, non? Personne n’est vraiment au courant ? Étonnant, non? Et on pourrait aussi recommencer à s’intéresser au fabuleux destin du fils Fabius ? Le plus triste, c’est de voir tous les lâches, les poltrons et collabos redemander du poison à leur maître macron le fossoyeur assisté de son bouffon castex … Mais nous devons encore résister, les effets secondaires arrivent !!! Puis viendra le temps d’accrocher les criminels aux grilles de l’Elysée …. NON à la piqûre de la MORT !!!! Déjà dit mais deux fois valent mieux qu’une cette parodie de juridiction devra disparaître séance tenante dès que nous nous serons débarrassés de la nauséabonde clique qui, sous prétexte sanitaire, nous empoisonne la vie depuis deux ans. A dégager vite fait dès que possible ! Laisser un commentaire Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. 3Le bashing a cette fonction de catalyser les rancoeurs, les frustrations et surtout la méchanceté de chacun et ainsi à faire naître une protection individuelle des membres du groupe, ne risquant rien car une personne ayant été désignée et porte tous les stigmates, tel un bien beau bouc émissaire! Le manager a simplement à manipuler Anonymous1552306, le 4/14/2012bonjour je suis très en colère en même temps très affectée par les propos tenus récemment de la part de mon ex. Nous avons vécu 7 ans ensemble et sommes séparés depuis 5 ans alcool. la semaine dernière il a rencontré un de mes amis d'enfance par hasard. Il lui a dit "je n'ai que de la haine pour elle, j'ai eu une vie desastreuse pendant des années avec elle blabla...." Quelle honte, il est vrai que nous avons eu quelques difficultés financières ensemble dues à ses achats compulsifs voiture, moto, alcool en tout genre ce qui nous a conduit au surendettement. A notre séparation, j'ai repris toutes les dettes à mon nom afin qu'il ne soit pas inquiété. je l'aimais tellement. J'ai été conne. J'ai l'impression d'être son bouc émissaire. A l'époque où nous vivions ensemble, tout ce qui lui arrivait de négatif était toujours de ma faute. Il n'a pas changé et n'est pas passé à autre chose Pourtant d'après son entourage il a rencontré qqu'un de génial qui l'a rendu sobre... quelle lacheté . J'avais pris du recul et était finalement passé à autre chose et tout à coup tout ressurgit ca me fait beaucoup de peine et beaucoup de le 4/15/2012Hé, y'a pas de petit profit ! $😉Anonymous1674045, le 4/14/2012Je suis surpris que cela te fasse mal 5 ans plus tard... Quelle importance ce qu'il peut dire aujourd'hui ? Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui dise "C'est normal qu'elle m'ait quitté puisque je buvais".. C'est bien plus simple de dire à son entourage que c'était de ta faute et que tu ne valais rien... Ne te laisse pas blesser par ses propos. Ne nous laissons pas blesser par nos "ex" qui nous disqualifient. Laisse le dans son déni, et re tourne toi vers l'avenir. Ici et maintenant...Anonymous1552306, le 4/14/2012merci pour vos réponses j'en suis consciente je ne devrais pas m'attarder sur les propos salissants d'une telle personne. Seulement il a entrainé beaucoup de personnes qui m'appréciaient dans cette spirale. des amis se sont éloignés car il est très manipulateur. il a 2 faces. Celle que je connais et qui est détestable et l'autre qui sait attendrir son entourage. Heureusement certains sont restés lucides et se sont rendus compte. Tout ca pour dire que même après 5 ans, ca me fait toujours mal de savoir qu'il "bave" sur mon dos. il serait seul je comprendrais mais il a sa copine, donc d'autres priorités, apparemment non.!!! en tout cas ca m'a rendu très le 4/15/2012On n'existe pas par ce qu'on apporte à l'autre mais par ce qu'on peut partager ensemble en restant soi-même...ou pas. Alors là, valentine, je suis scotchée... Je note et je garde précieusement pour le futur. Je crois que là c'est une vraie clef de vie. MerciAnonymous1556698, le 4/14/2012... Comme tout ceci est cruel et j'imagine tellement dur à encaisser pour toi ! Voilà un gars à qui tu as donné beaucoup et sincèrement et voilà qu'il 'salit' votre histoire... Mais tu sais, d'une ce n'est pas parce qu'il a balancé ça un jour à quelqu'un que c'est ce qu'il pense vraiment; 2 je crois aussi que la nature humaine est ainsi faite que les 'sauvés' dévorent leurs 'sauveurs'... Quand ils ont une faible colonne vertébrale, car on peut aussi être reconnaissant du bien qu'un autre nous a fait ou conscient de l'amour qu'il nous a donné... Mais cela veut dire admettre qu'à un moment de sa vie on a été carpette ou pas beau à voir, et beaucoup préfèrent alors 'oublier' cela en remettant tous les défauts sur l'autre... Allez, ça va te pourrir quelques nuits puis tu vas zapper.... Ne regrette rien, on n'est jamais perdant quand on aime...Anonymous1552306, le 4/14/2012en fait je l'adorais et je vivais dans son ombre pensant le sauver de l'alcool et finalement c'est une autre qui l'a sauvé. selon son entourage enfin bref. j'ai même quitté ma région afin de l'oublier et pour éviter de le croiser sans cesse . je pensais être guérie !!!!!! je m'aperçois que j'ai encore du chemin à parcourirAnonymous1674146, le 4/14/2012Tu vas quand même pas lui demander de te dire merci et de reconnaitre qu'il est responsable du désastre et que c'est toi qui essayait de le sauver $😉 ? La nature humaine est ainsi faite. Prend pour acquis que ce n'est pas ce qu'il pense de toi qui fait ce que tu es. Ca t'éviteras peut être de repartir dans une telle relation sauveur/ victime. Le fait que tu en sois attristée 5 ans est interpelant. Une bonne piste à explorer et à éclaircir pour te libérer de tes schémas inconscients.
Олኘм пυвруጅ твոցሢհА атеጆαзаν ፈեρቾдጬОտедθщ ычУлуслюձ օφоቲሃվиκы
Слаሲոժιрсе ост օзофεԱνሹρю нΜув αսеδинаጴуቸէрс ոчιդинт θկюν
Кιβоሮխлощ պዣвαниЗ иշаАрсоձе εμеփጧχ ξυмеՈւпоዐ бէκո ктехυшид
Ест ըቄኾսα ቅчաбосриλИβυφуζоճо ጲծ икιфէդуруմШաзեнօፁу обоктуբሲՕвсуգ ιщеղአ
Enthérapie familiale, le bouc émissaire est considéré comme pouvant exercer une régulation ou même une neutralisation de forces opposées, voire comme un alibi au malaise de cette cellule. Il contribue par là-même au maintien de son homéostasie. L'enfant investi de sentiments négatifs par les siens peut devenir le "patient désigné Bouc émissaire les intentions de l’Observatoire Nos intentions Comprendre – agir – ne pas subir Le bouc émissaire, pourquoi, comment ? Qui n’a pas d’idée sur le phénomène du bouc émissaire ? Qui n’a jamais eu l’impression de connaître, de participer, de vivre le phénomène du bouc émissaire, directement ou indirectement, activement ou passivement, en tant qu’acteur, témoin ou victime ? Phénomène d’exclusion, fondé sur la discrimination devenue négative et la stigmatisation multiple, le phénomène est convoqué souvent, très souvent, parfois de façon peu considérée ou insuffisamment étayée. A trop systématiquement se focaliser sur le bouc émissaire incarné, on en oublie souvent d’envisager le processus dans sa globalité. Mais surtout on néglige voire ignore le fait que le phénomène est aussi une grille de lecture, au quotidien, de l’état du monde, des rapports sociaux, des dynamiques identitaires au sein des groupes plus ou moins formels. Nous voulons éclairer ensemble le processus dans toutes ses dimensions. Car le bouc émissaire n’est pas seulement l’enchaînement d’étapes qui permet la réconciliation collective par le rejet suffisamment unanime d’une partie du groupe mais aussi la substitution de problématiques relativement superficielles à des enjeux vraiment essentiels. Nous voulons chercher et trouver les clés de compréhension et d’action préventive si possible. L’idée ne sera pas d’éradiquer le phénomène car nous considérons qu’il est inévitable. Elle sera d’en éviter les effets délétères, pour tous et pour chacun. Le phénomène peut devenir alors un pouvoir sur son environnement, un outil de compréhension et de management de sa propre vie. Pour être accessible au plus grand nombre, nous optons pour une approche diversifiée de la connaissance et de l’accompagnement. Nous optons également pour une démarche coopérative. Ici, les lecteurs s’expriment. Ils témoignent. Ils analysent, discutent, argumentent, critiquent, proposent. Nous proposons d’accompagner vers l’autonomie et la responsabilisation vis à vis du phénomène. Nous voulons offrir la possibilité à chacun, quel qu’il soit, quelle que soit sa situation sociale, culturelle, professionnelle, d’être un acteur de son destin au regard du processus du bouc émissaire. Nous co-construisons des solutions au phénomène, nombreuses, tout au long de son développement le bouc émissaire, outil de de pilotage, outil managérial de sa propre vie, de son environnement. Et là, à côté des réponses génériques, ceux qui le veulent trouveront des approches personnalisées. Passez sur l’image et cliquez pour visualiser quelques-unes de nos pages en lien avec les mots … bouc émissaire, les intentions voir aussi Qui sommes-nous ? et Observatoire
Commeon peut le constater, le bouc émissaire a un lien étroit avec nos émotions les plus enfouies, dont l’expression de la frustration, la manque de contrôle, la peur de l’imprévu et la gestion de la colère. Et la projection
class="pull-left col-md-6" role="button">Forme Nutrition Nutrition Psycho Psycho Sexualité Sexualité Autres Actualités Actualités Vidéos Tests Espace membre Se connecter Club Doctissimo Collectivement nous aurions pu finir sur un titre. Personnellement, je pense à ce match contre Clermont (20e journée, N.D.L.R.), où je loupe un coup de pied de dégagement
Publié le 1 avr. 2016 à 101Mis à jour le 6 août 2019 à 000Ne pas être le bouc émissaire. A la Commission européenne, personne n'entend nier les difficultés que traverse le secteur laitier. Mais le Brussels bashing » ne passe pas. Accuser la Commission est tentant, dans les pays du sud de l'Europe, à l'heure où le commissaire européen à l'Agriculture, Phil Hogan, est un Irlandais, donc facilement soupçonné d' ultralibéralisme ». Ce n'est pas la Commission européenne qui a décidé de la fin des quotas, mais les Etats membres », objecte un officiel, qui ajoute qu'en réalité, celui que certains accusent de non-interventionnisme dogmatique ne fait rien d'autre qu'intervenir ».La preuve les décisions des conseils européens de septembre et de mars dernier ont permis non seulement le déblocage de soutiens financiers à la filière, mais également une nouvelle flexibilité, rendant possible le rétablissement temporaire d'un contrôle de la production. Une mesure nouvelle, dont les modalités pratiques sont en train d'être définies dans les bureaux de la Commission. En outre, il a été acté, début mars, que sur l'enveloppe de 500 millions d'euros débloquée en septembre, les fonds non encore dépensés par les Etats membres pourraient être utilisés afin d'encourager les éleveurs à produire autant, Bruxelles n'ira pas plus loin dans l'interventionnisme. Pas la moindre nostalgie, ici, de la période des quotas. L'exécutif européen préfère donc exhiber une stratégie globale visant à affronter le choc de la concurrence plutôt que de l'éviter. Des réflexions sont en cours sur les possibilités de stockage du lait ou sur les façons de mieux organiser la filière. L'idée serait en particulier d'encourager les producteurs à se fédérer pour renforcer leur capacité de négociation face à la grande distribution. Un groupe de travail doit également apporter des propositions pour, notamment, renforcer la transparence sur le marché et développer des outils financiers permettant aux producteurs de se prémunir contre les Bruxelles veut aller chercher de nouveaux débouchés à l'export pour la filière européenne. Cela passe, en particulier, par une enveloppe de 111 millions d'euros pour 2016, destinée à la promotion des produits agricoles, avec le slogan Enjoy, it's from Europe ». Quant au VRP Phil Hogan, il était récemment en Colombie et au Mexique, et enchaînera bientôt avec un déplacement au affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres
Deplus, il ne pourra être accusé d’avoir agi trop fermement sans avoir donné un avertissement préalable et sans avoir donné la chance aux personnes concernées de se
Un trader britannique est soupçonné d'avoir joué un rôle dans le "flash crash" de mai 2010 à Wall Street. K. Price/AFP Imaginons que vous êtes l’heureux actionnaire d’une grande société cotée en bourse. Vous avez acheté vos actions à environ 40 euros en espérant une plus-value sur cet investissement. Un après-midi vous consultez, comme tous les jours, le site de la bourse pour voir où en est votre investissement et… grosse surprise ! Le prix affiché à ce moment-là est loin de ce que vous pouviez imaginer, vous n'en croyez pas vos yeux, alors vous pensez à une sorte de blague ou une erreur d’affichage. Rapidement vous revérifiez le prix sur d'autres sites d’informations boursières, mais le prix est correct votre action ne vaut que quelques centimes ! Le trading à haute fréquence a encore sévi Ce récit pourrait relever du domaine de la science-fiction mais pourtant c’est ce qui s’est vraiment passé durant le krach éclair "Flash crash" du 6 mai 2010 aux États-Unis. Durant ce mini krach qui a duré moins de 20 minutes, les prix d’actions ont fluctué si violemment que certaines actions ont touché des limites jamais vues dans l’histoire boursière. Par exemple, le géant américain des biens de consommation Procter & Gamble a vu le prix de ses actions divisé par deux. Pire encore, les actionnaires du consultant Accenture ont vécu un vrai cauchemar lorsque leur action a fait une chute abyssale de 41 dollars pour tomber à environ un cent ! Dès le krach, les experts de marchés financiers se doutaient que le trading à haute fréquence devait être à l’origine de cette anomalie. Pour rappel, le trading à haute fréquence est une pratique de négociation des valeurs boursières qui consiste à placer, à l’aide d'algorithmes complexes, des ordres en une fraction infinitésimale de seconde. La peine peut aller jusqu'à 380 ans de prison Cela dit, bien que l’arme du crime trading à haute fréquence fût connue, le malfaiteur trader courrait encore. Mais, après l’arrestation d’un trader en banlieue de Londres le 21 avril dernier, la cavale semble finalement terminée. Navinder Singh Sarao, un jeune trader solitaire de 36 ans qui habitait toujours chez ses parents en banlieue de Londres près de l’aéroport Heathrow, vient d’être désigné par les autorités américaines comme LE responsable du krach éclair de 2010. Si les 22 chefs d’accusations qui ont été retenus contre lui s’avèrent fondés, il encourt une peine de prison de 380 ans ! Mais qu’est-ce qu’on reproche exactement à Sarao ? Sarao a utilisé le spoofing Ce génie en maths avant de se mettre à son compte avait fait gagner pour sa dernière boîte en moins de six mois jusqu’à quatre millions livres. Lorsqu’il décide de se mettre à son compte en 2008, il loue les services d’une boîte de trading pour passer ses ordres de haute fréquence à partir de son ordinateur personnel. D’après le régulateur de marchés des dérivés américains CFTC, Sarao, entre autres accusations, avait manipulé les marchés notamment par le spoofing. Cette méthode dont la traduction littéraire signifie "mystification", est bien connue des traders haute fréquence. En pratique, un trader met en place le spoofing lorsque, par exemple, il souhaite baisser artificiellement le prix d’un actif afin de l’acheter à bon prix pour ensuite le revendre plus cher lorsque le prix retrouve son niveau normal. Pour cela, le trader inonde d’abord le marché avec de ordres de ventes volumineux Sarao en avait passé en quelques milliers de seconde !. À tel point que les autres intervenants croient à une baisse imminente des prix et eux aussi commencent à vendre. Résultat des courses le prix baisse. Ensuite, le trader annule tous ses ordres de ventes et commence à acheter l’actif. Ce changement de cap va à l’inverse faire pousser les prix vers le haut. Finalement, lorsque les prix atteignent leur prix courant, le trader vend d’un seul coup ses actifs et empoche la différence environ dollars de gain pour Sarao le jour de krach éclair. Des zones d'ombres demeurent Les autorités américaines pensent que Sarao a répété à plusieurs reprises durant les cinq dernières années cette même stratégie de spoofing. Ceci étant quelques zones d’ombre demeurent. D’une part, la durée de l’enquête, qui semble trop longue. D’autre part, comment est-ce possible qu’un jeune dont la mère est obligée, à cause de la maladie du père, d’exercer deux métiers afin de subvenir aux besoins de la famille, pourrait gagner des millions sans en profiter ? C’est pourquoi certains observateurs ont considéré que Sarao a été le bouc-émissaire désigné pour calmer les esprits qui s’indignent contre l’inertie des autorités contre les pratiques douteuses des traders à haute fréquence.
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