♠️ Comment Faire Un Relevé De Prix Chez La Concurrence

Quandil doit décider du prix d’un repas, Ibrahim sait qu’il doit tenir compte de ces alternatives : même les personnes qui préfèrent normalement un sandwich turc ne viendront pas dépenser 15 euros chez Ibrahim alors qu’ils peuvent avoir un repas complet pour 6 euros ailleurs. Mais Ibrahim sait également qu’il ne verra pas toute son activité s’envoler même si son produit
Vous devez contacter un dépanneurLa majorité des contrats d’assurance auto prévoient une assistance directement payée par la compagnie. Mais certains excluent toute prise en charge à moins de 25 ou 50 km du domicile. Mieux vaut alors tomber en panne sur l’autoroute, une voie express ou une rocade, où les tarifs de dépannage sont encadrés. Ailleurs, les prix sont libres et peuvent atteindre des sommets à force de suppléments. Et il est difficile de faire jouer la concurrence, car peu de dépanneurs communiquent leurs tarifs au téléphone ou sur leur site. Leurs seules obligations remettre une facture et afficher leurs prix dans leurs locaux à l’extérieur et à l’intérieur et dans le fois sur place, le déplacement est dû, même si on renonce au remorquage. Les abus ont toutefois plus souvent lieu à la réparation dans l’atelier du dépanneur. Méfiance s’il s’agit d’un garagiste indépendant non affilié à un réseau ou d’un épaviste. Quitte à payer quelques kilomètres de plus, mieux vaut faire conduire sa voiture chez son garagiste ou chez un agent du faites appel à un garagisteSi vous ne connaissez pas de professionnel fiable, préférez un concessionnaire ou un garagiste affilié à un réseau AD, EUROREPAR Car Service, Bosch Car Service, etc.. En cas de problème, le recours sera plus facile auprès du siège de l’ éviter les réparations inutiles, faites établir un ordre de réparation qui détaille les manifestations de la panne. Si le garagiste veut vous facturer une réparation supplémentaire, il devra obtenir votre accord préalable. Sur ce document, cochez la case Récupérer les pièces remplacées » pour signifier qu’en cas de doute, vous les ferez si besoin qu’un garagiste doit informer par écrit son client de l’usure ou de la défaillance d’un élément de sécurité, mais qu’il ne peut pas effectuer la réparation sans son accord les réparations à effectuer sont importantes, vous pouvez demander un devis au professionnel. Il doit notamment y détailler les prix et vous indiquer le délai d’exécution des réparations. Un conseil demandez si le devis est gratuit ou payant. En général, son coût est déduit de la facture finale si vous acceptez le le juste prixAu premier rang des facturations abusives figure l’essai routier. Il ne se justifie pas pour une vidange, un changement de pneu ou de freins. Dans tous les cas, il ne doit pas excéder 0,30 Mo unité de main-d’œuvre, soit dix-huit minutes. Toute intervention obéit en effet à un barème de temps établi par le constructeur, exprimé le plus souvent en centièmes d’heure 0,45 correspond à 45/100e d’heure 0,45 x 60 min., soit vingt-sept conseil relevez le kilométrage avant de laisser votre véhicule au client n’a pas à payer pour une recherche de panne infructueuse. Par exemple, si le garagiste passe trois heures pour trouver qu’un fusible à 20 centimes fissuré doit être changé, le client ne doit payer que le temps utile », soit quinze minutes au maximum. En revanche, l’utilisation de la valise diagnostic, même pour cinq minutes, est facturée au garagiste a obligation de résultat. Si vous estimez la panne mal réparée, il faut payer pour récupérer le véhicule et signaler le dysfonctionnement sur la facture et son double. Ou si la panne se reproduit après la réparation, invoquez l’obligation de résultat. Le garagiste est alors tenu de remettre la voiture en état à ses coûte le dépanneur ?Sur les routes et en ville, les prix sont autoroutes et voies express, les prix sont réglementés et fixés par arrêté, car les dépanneurs sont agréés. Ils s’établissent depuis le 30 juillet 2021,Pour un remorquage jusqu’à l’atelier du dépanneur ou, à votre demande, dans un lieu autre, dans la limite de 5 km après la sortie d’autoroute à 132,70 € pour un véhicule dont le poids est inférieur à 1,8 tonne ; 164,09 € pour les véhicules dont le poids est supérieur à 1,8 tonne et inférieur à 3,5 un dépannage sur place, comprenant un déplacement aller-retour du professionnel et une réparation d'une durée maximale de 30 minutes, à 132,70 €, quel que soit le poids du montants sont majorés de 50 % les samedis, dimanches, jours fériés et entre 18 heures et 8 revanche, les prix des pièces et de la main-d’œuvre supplémentaire sont libres et obligatoirement affichés à l’intérieur du véhicule de à savoir Pour appeler un dépanneur sur autoroute, utilisez les bornes d’appel d’urgence ou votre téléphone portable via l’appli SOS Autoroute. Vous serez mis en communication avec la société d’autoroute.
1 Expliquez ce que reproche l’Autorité de la concurrence aux sociétés d’autoroutes. L’autorité de la concurrence reproche le niveau de rentabilité exceptionnel, largement déconnecté des coûts, et des tarifs de péages supérieurs à l'inflation. L'autorité de la concurrence compare cette situation à une « rente ».
L’Autorité de la concurrence rend aujourd’hui une décision sanctionnant à hauteur de 242,4 millions d’euros plusieurs ententes dans le secteur de la farine en sachets. Il s’agit d’une part, d’une entente entre meuniers allemands et français visant à limiter les importations de farine entre la France et l’Allemagne, et d’autre part, de deux ententes entre meuniers français visant à fixer le prix, à limiter la production et à répartir la clientèle de la farine en sachet vendue d’une part à la grande et moyenne distribution et, d’autre part, aux enseignes du hard discount en France. L’origine de l’affaire une demande de clémence de la part d’un meunier allemand L’Autorité de la concurrence à l’époque Conseil de la concurrence s’est autosaisie en avril 2008 afin d’enquêter sur le secteur de la farine, à la suite d’une demande de clémence effectuée par un meunier allemand Wilh. Werhahn GmbH & Co. KG et ses filiales. La procédure de clémence permet, sous certaines conditions, à une entreprise qui dénonce une entente à laquelle elle a participé d’être exonérée de sanction totalement ou partiellement, en fonction notamment de son rang d’arrivée à l’Autorité. Les perquisitions réalisées en France et en Allemagne par l’intermédiaire de l’autorité allemande de concurrence, le Bundeskartellamt ont permis de réunir de nombreuses preuves de ces ententes. Elles ont été complétées par une instruction très approfondie. L’Autorité a disjoint du dossier en janvier 2010 une partie des pratiques concernant le secteur de la boulangerie artisanale. Ces pratiques continuent à faire l’objet d’une instruction et donneront lieu à une autre décision ultérieurement. L’entente entre les meuniers allemands et français chacun reste chez soi » Les éléments du dossier ont permis d’établir que les meuniers français et allemands ont conclu entre eux un pacte de non-agression mutuelle dont l’objet était de limiter l’accès réciproque à leurs marchés nationaux respectifs et à maîtriser les exportations franco-allemandes de farines en sachets en les maintenant à un niveau déterminé par avance 15 000 tonnes. Ils se sont réunis à plusieurs reprises douze réunions afin de fixer les modalités de cet accord. De plus, de manière plus ponctuelle, ils se sont répartis certains clients présents sur le territoire français et ont convenu des principes de lissage de prix de la farine en sachets importés en France, aux fins de s’assurer du respect du quota convenu. La durée de l’infraction a pu être établie pour 6 ans, de 2002 à 2008. Les sanctions infligées aux membres de cette entente ont été fixées aux niveaux suivants Bach Mühle* 40 000 € France Farine* 8 295 000 € Grands Moulins de Paris* 11 834 000 € Grands moulins de Strasbourg* 9 890 000 € Axiane Meunerie* 19 927 000 € Bindewald** 2 602 000 € Bliesmühle** 1 929 000 € Flechtorfer** 4 510 000 € Friessinger** 11 770 000 € Heyl** 2 051 000 € Mills United** 5 282 000 € Saalemühle** 297 000 € VK Mühlen** 17 110 000 € Total 95 537 000 € *entreprise française **entreprise allemande Le meunier Werhahn 2ème groupe meunier en Allemagne a été totalement exonéré de sanction au titre de la clémence. Il encourait une sanction de 16,66 millions d’euros. Les sociétés France Farine et Bach Mühle ont joué le rôle de meneur elles ont vu leurs sanctions augmenter de 10%. La société Bindewald, qui au contraire, s’est comportée en franc-tireur a vu sa sanction - symétriquement - réduite de 10%. Ce cartel constitue l’une des infractions les plus graves aux règles de concurrence, dans la mesure où il confisque le bénéfice que les consommateurs sont en droit d’attendre d’un fonctionnement concurrentiel de l’économie. La farine est un produit de base entrant dans la composition de nombreuses préparations culinaires faites à domicile, ce qui en fait un produit de consommation courante indispensable. Le dommage aux consommateurs généré par l’entente est donc d’autant plus important que la demande des consommateurs en farine en sachets est relativement peu élastique au prix compte tenu de l’absence de produits de substitution. Ce cartel a eu plusieurs conséquences Il a favorisé le cloisonnement des marchés de deux Etats membres de l’Union européenne France et Allemagne de taille significative, entravant ainsi directement l’interpénétration économique voulue par le traité de l’Union européenne lui-même. Il a mis les meuniers français à l’abri de la concurrence des meuniers allemands et empêché que ces derniers viennent animer la compétition sur le marché français. Il a ainsi conforté l’entente que les meuniers français ont par ailleurs mis en œuvre sur le territoire national au travers des sociétés communes France Farine et Bach Mühle voir ci-dessous. Sur le marché de la moyenne et grande distribution comme sur le marché du hard discount, les meuniers français ont ainsi été en mesure de pratiquer des prix supra-concurrentiels et de se partager le marché français, les meuniers allemands s’abstenant de candidater de manière systématique et offensive aux appels d’offres, notamment, à partir de la fin des années 90, à ceux du hard discount allemand Aldi, Lidl…. Ainsi protégés de la concurrence des meuniers allemands, plus compétitifs, les meuniers français n’ont pas procédé aux améliorations de leur outil de production qu’ils auraient été amenés à faire s’ils avaient été confrontés au jeu normal de la concurrence. Les consommateurs français ont ainsi perdu l’opportunité d’acheter la farine à des prix plus bas. L’entente entre meuniers français au travers des sociétés communes France Farine et Bach Mühle le verrouillage du marché français La majorité des meuniers français ont fait le choix de se regrouper au sein de deux sociétés communes qui assurent, pour leur compte et à titre de mandataire, la commercialisation de leur production Ainsi, France Farine, créée en 1965, assure, pour l’ensemble des meuniers actionnaires, la commercialisation de farine en sachets auprès de la moyenne et grande distribution, principalement par le biais de la marque nationale Francine qu’elle a développée et dont elle est propriétaire. Pour plus de détails sur France Farine, consulter la fiche 1 du dossier de presse De la même façon, Bach Mühle, créée en 1971, commercialise la farine des meuniers actionnaires auprès des enseignes du hard discount comme Aldi, Ed, Lidl, qui procèdent généralement par voie d’appels d’offres au niveau national sur une base annuelle. Pour plus de détails sur Bach Mühle, consulter la fiche 1 du dossier de presse Les entreprises communes ne sont pas interdites de façon générale elles peuvent être le siège de gains d’efficacité et contribuer à rationaliser certains segments de production ou de commercialisation des produits. Mais en l’occurrence, France Farine et Bach Mühle avaient pour objet réel une entente sur le prix de la farine et la répartition des clients entre les différents meuniers. L’Autorité de la concurrence a estimé que, par son fonctionnement et son mode d’intervention, France Farine avait permis une véritable organisation centralisée du marché de la farine, éliminant toute forme de concurrence entre les meuniers, particulièrement sur la farine de marque Francine. France Farine assurant elle-même la commercialisation auprès de la grande distribution de la farine en sachets produite par ses actionnaires/commettants, elle appliquait un prix de cession unique déterminé en commun pour les produits commercialisés sous marque la Francine, ainsi que pour les farines en sachets sous marque de distributeurs ou celles dites premier prix ». Une fois la négociation commerciale avec les clients de la grande distribution réalisée, France Farine procèdait elle-même à la répartition des commandes reçues. Cette répartition était effectuée, par principe, selon une clé de répartition fixe elle transmettait la commande au meunier le plus proche du site de commande ». Dans les faits, cette clé de répartition basée sur l’implantation territoriale des sites d’ensachage de chaque commettant équivalait à la désignation de zones géographiques pré-attribuées pour chacun d’entre eux. De la même manière, l’Autorité de la concurrence a considéré que les modalités d’organisation et de fonctionnement de Bach Mühle ont permis aux meuniers qui en sont actionnaires de pratiquer un prix unique pour la vente de farine en sachets aux enseignes du hard discount, d’aligner leur politique commerciale et de se répartir à la fois les clients et les volumes des livraisons. Au total, sept meuniers sont sanctionnés pour un montant de 146,9 millions d’euros Axiane Meunerie 44 032 000 € Euromill Nord 35 205 000 € Grands Moulins de Paris 24 605 000 € Grands Moulins Storione 95 000 € Grands Moulins de Strasbourg 18 933 000 € Minoteries Cantin 23 622 000 € Moulins Soufflet 393 000 € Total 146 885 000 € L’Autorité a relevé la gravité de cette entente qui a permis aux meuniers français en cause de manipuler les principaux paramètres de la concurrence prix, marque, allocations des clients et des marchés ainsi que de la production, causant aux consommateurs français un dommage important notamment du fait de sa durée très longue. Joint aux autres éléments des pratiques sanctionnées, et en particulier la protection du marché français à l’égard des importations allemandes, ceci explique que l’ensemble du marché ait été verrouillé pour préserver les prix élevés rendus possibles par le biais de France Farine pour la farine en sachets vendue à la grande et moyenne distribution, les entreprises en cause ont mis en place un mécanisme anticoncurrentiel analogue par le biais de l’entreprise commune Bach Mülhe s’agissant des enseignes du hard discount. L’ensemble du marché a ainsi été maîtrisé, depuis le segment du hard discount jusqu’à celui de la grande et moyenne distribution et l’ensemble des segments du secteur de la farine en sachets a été concerné marques nationales et de distributeurs, premier prix et hard discount. Conformément au communiqué relatif à la détermination des sanctions adopté le 16 mai 2011, l’Autorité a tenu compte des difficultés financières de Grands Moulins de Strasbourg et a réduit ses sanctions pour tenir compte de sa capacité contributive. D’autres procédures sont en cours concernant le secteur de la meunerie en Europe Allemagne, Pays-Bas, Belgique.

Copier Acquérir. Tuer. Trois verbes qui résument la stratégie déployée par les géants du numérique. Le Français Théo Hoffenberg, fondateur de Reverso, le traducteur en ligne, voudrait

Avec l'augmentation des mesures autour de la sécurité routière, nombreux sont les conducteurs à vouloir trouver un stage de récupération de points pas cher. Pas cher ? C'est-à-dire au meilleur prix ! Beaucoup d'usagers pensent à tort que ces formations sont organisées par l'Etat français, et que les prix en sont imposés. Que nenni ! Devant les offres de stage de récupération de points pas cher, les automobilistes s'inquiètent s'agit-il d'une arnaque ? Vais-je effectivement récupérer mes 4 points ? Vous allez voir que nul n'est besoin d'appeler votre banquier avant de vous inscrire à un stage, et que même un stage de récupération de points pas cher vous apportera toute satisfaction. TROUVEZ UN STAGE RECUPERATION DE POINTS PAS CHER PRÈS DE CHEZ VOUS Un stage de récupération de points moins cher oui ! Pourquoi trouve-t-on des stages moins chers que d'autres ? Pour comprendre pourquoi les prix des sessions peuvent varier d'un stage à l'autre, il convient tout d'abord de comprendre les mécanismes du marché. Les stages de sensibilisation à la sécurité routière, nom officiel des stages dits de récupération de points », sont organisés par des entreprises du secteur privé. Ce sont souvent des organismes de formation, parfois des auto-écoles ou simplement des entreprises spécialisées dans le permis à points. Afin de pouvoir exercer cette activité, ces entreprises ont reçu un agrément préfectoral du département dans lequel elles exercent, délivré par une commission spécialisée article L 213-1 du Code de la Route. C'est grâce à cette précieuse autorisation que le centre qui organise les stages pourra attester officiellement de votre présence et donc de votre droit à la reconstitution du capital de points. Ainsi, si certains aspects de la formation sont imposés par le Ministère de l'Intérieur, les centres organisateurs peuvent en revanche fixer librement le prix du stage. C'est pourquoi vous pouvez trouver deux sessions un même weekend, sur une même ville, à des prix complètement différents et ainsi opter pour un stage de récupération de points pas cher ! Quelle est la différence entre un stage pas cher et un stage cher » ? En terme de récupération de points, absolument aucune ! Que vous effectuiez un stage dans le cadre de la lettre 48N ou simplement un stage volontaire pour récupérer des points, le centre étant en possession de l'agrément préfectoral, c'est-à-dire de l'autorisation d'animer des formations permettant la reconstitution du solde de points de permis, votre formation sera validée par la préfecture de votre département. Ainsi, avant de diffuser ses dates, notre équipe vérifie rigoureusement les agréments du centre organisateur. Vous pouvez donc réserver un stage de récupération de points les yeux fermés ! Ainsi, en ce qui concerne la formation à proprement parler, tous les centres se valent le programme du stage est imposé, un nombre minimum de candidats est requis pour que la formation ait lieu, le stage est animé par deux formateurs agréés et vos 4 points vous seront crédités. En revanche, les prestations annexes peuvent varier d'une session à l'autre café d'accueil, viennoiseries, papier et stylo, bouteille d'eau, etc. De même, les salles dans lesquelles sont organisées les sessions varient salle de réunion dans un hôtel ou un centre d'affaire, salle de code d'une auto-école ou locaux prêtés par la commune. Notez cependant que, comme les centres qui les exploitent, les lieux sont agréés par la préfecture, parfois même par le biais d'une visite préalable à la délivrance de l'agrément. Sachez tout de même qu'un tarif élevé ne signifie pas forcément que les prestations seront luxueuses, de même qu'un stage permis à points pas cher ne rimera pas forcément avec des prestations de qualité inférieure ! Qu'est-ce qui justifie la différence de prix ? Les prix varient principalement en fonction du département du stage et de la concurrence sur la ville, c'est-à-dire le nombre de centres exerçant sur un département et donc indirectement sur la quantité de sessions proposées sur un secteur à une période donnée. De plus, une des principales règles préfectorales sur l'organisation des stages est le nombre de stagiaires par session. En effet, ce dernier doit comporter au minimum 6 stagiaires, faute de quoi le centre a l'interdiction formelle de maintenir le stage. De même, une session de stage ne peut compter plus de 20 participants. Ainsi, un des éléments clés pour les centres est le taux de remplissage de leurs sessions. Il faut comprendre que, quel que soit le nombre de participants, les frais fixes restent identiques location de la salle, coût de gestion, rémunération des animateurs. Ainsi, comme la réservation d'un billet de train ou d'un billet d'avion, le prix d'un stage peut évoluer quotidiennement à la hausse ou à la baisse, et ce jusqu'au jour du stage. Voilà pourquoi vous pouvez trouver un stage de récupération de points pas cher à tout moment ! Un stage de récupération de points gratuit non ! Vous avez dit gratuit ? Hélas, quelle que soit votre situation, si vous voulez ou devez ! assister à un stage de récupération de points, il vous en coûtera de vos propres deniers. En effet, que le stage soit obligatoire ou volontaire, le conducteur devra s'acquitter personnellement du coût de la formation. De nombreux jeunes conducteurs en permis probatoire pensent à tort que, dans la mesure où le stage leur est imposé, il sera pris en charge par les autorités. Il n'en est rien ! Et pour vous éviter de perdre du temps, inutile d'aller vous plaindre en préfecture en expliquant que vous êtes étudiant et que les quelques heures effectuées par semaine chez Mac Do ne vous permettent pas de sortir une telle somme vous devrez payer votre stage ! Cette erreur est en fait souvent due à une confusion. En effet, lorsqu'un jeune automobiliste doit effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière dans le cadre de la lettre 48N, il peut prétendre au remboursement de l'amende forfaitaire et non au remboursement du stage. Donc non, inutile de chercher, vous ne trouverez pas de stage de récupération de points gratuit ! Bonne nouvelle quand même, faute d'en trouver un gratuit, vous pourrez toujours en trouver un pas cher. Notre site a été conçu dans cet objectif !
Lefait d’une entreprise en situation offensive qui veut étendre sa part de marché au détriment de concurrents potentiels ou existants. Concrètement, les prix prédateurs sont des prix de vente
Il est peu probable que vous puissiez faire concurrence aux grandes entreprises sur la base du prix uniquement. Elles disposent de ressources tout simplement plus importantes que les vôtres et peuvent tenir le coup plus longtemps que vous. Une fois la concurrence éliminée, les prix recommenceront probablement à grimper. Adoptez une stratégie de judoka Cela dit, vous pouvez tout de même riposter en appliquant une stratégie de judoka. Utilisez les forces de votre adversaire contre lui, en le maintenant constamment en déséquilibre grâce à votre agilité, à votre créativité et à votre souplesse. En général, les grandes entreprises peuvent offrir de faibles prix parce qu’elles ont recours à des systèmes qui servent un marché de masse et qui, par conséquent, les isolent de nombreux acheteurs faisant partie de créneaux particuliers. Démarquez-vous pour maintenir vos prix plus élevés Votre mission est de vous démarquer en cernant les problèmes inhérents à ce système et en les réglant. Déterminez quels sont les points douloureux des acheteurs et trouvez un moyen de les soulager. Vous devriez également éliminer les acheteurs qui ne s’intéressent qu’au prix et vous concentrer sur ceux qui recherchent une plus-value. Pour ce faire, vous pourriez avoir besoin qu’un consultant ou un autre conseiller examine votre entreprise de l’extérieur. Voici six conseils pour différencier votre entreprise et réaliser des marges plus élevées. 1. Réalisez un sondage auprès des acheteurs potentiels Commencez par demander aux acheteurs potentiels ce qu’ils aimeraient avoir, mais offrez-leur également des choix. Certaines personnes sauront pertinemment ce qu’elles aimeraient obtenir de votre entreprise, mais d’autres ne vous diront que ce qu’elles savent déjà. Proposez-leur des choix et posez-leur des questions, telles que Seriez-vous disposé à payer plus cher pour cela?» 2. Créez une proposition de valeur incontestable Par la suite, déterminez clairement les raisons qui devraient motiver les consommateurs à acheter de vous plutôt que de quelqu’un d’autre, et faites-en le centre de vos arguments de vente et de marketing. Habituellement, cette proposition de valeur permet de mettre en relief un problème auquel les clients font face, un problème que vous vous ferez un plaisir de régler. 3. Établissez votre identité propre Utilisez votre image de marque pour vous démarquer de vos concurrents. Par exemple, les travailleurs d’une entreprise de lavage de vitres pourraient se distinguer en se présentant toujours en kilt. Voyez comment vous pourriez polir votre image pour véhiculer l’extrême professionnalisme de votre entreprise et sa culture unique. Ces techniques n’ébranleront probablement pas beaucoup la mainmise de votre concurrent sur le marché, mais, utilisées ensemble, elles vous permettront de vous démarquer en tant que fournisseur de services de qualité. 4. Établissez des forfaits de services à taux progressif C’est souvent une bonne idée d’offrir de faibles prix pour attirer des clients et ensuite leur proposer des services haut de gamme à des prix plus élevés pour réaliser un bénéfice. Une entreprise de camionnage, par exemple, pourrait offrir des services de camionnage ordinaire à prix réduit, mais également créer un service haut de gamme à prix supérieur à l’intention des consommateurs qui ont besoin de délais de livraison plus courts ou d’un service spécialisé. 5. Offrez une garantie Vous pourriez faire la promesse de livrer la marchandise avant telle date ou telle heure, sinon vous réduirez le prix. Prenez garde, toutefois. Vous ne devez pas faire une promesse que vous ne pourrez pas tenir. 6. Soyez innovateur Les petites entreprises peuvent souvent lancer leurs nouveaux produits et services sur le marché beaucoup plus rapidement que leurs concurrents de plus grande taille. Alors, faites preuve d’agilité. Trouvez des moyens novateurs d’améliorer votre service. Puis, répandez la nouvelle.
Vouspouvez parfaitement procéder à des relevés de prix. Si le vendeur s’y oppose fermement, saisissez les agents de la Direction générale de la concurrence, de la
Sommaire ⚡️ Je fais une simulation EDF pour l'électricité 🔥 Je fais une simulation gaz EDF 💡 Comment faire une simulation EDF de ma consommation ? 🧾 Comment simuler moi-même ma facture EDF ? 💰 Comment obtenir un devis précis d’EDF ? 📈 Comment suivre ses consommations EDF ? Foire Aux Questions ⚡️ Je fais une simulation EDF pour l'électricité Je ne connais pas ma consommation ou ma puissanceRendez-vous sur l'outil gratuit d'estimation de consommation de Selectra J'estime ma conso 🔥 Je fais une simulation gaz EDF Je ne connais pas ma zone tarifaire gazPour la trouver, rendez-vous sur le guide des zones tarifaires gaz. 💡 Comment faire une simulation EDF de ma consommation ? Chaque fournisseur d'électricité dispose de son propre outil pour effectuer des estimations de consommation pour ses clients et s'assurer qu'elles soient les plus proches possible de la réalité. Les données utilisées peuvent varier légèrement d'un fournisseur à un autre, mais restent relativement semblables. Pour obtenir une simulation chez EDF, on peut appeler le 3004 offres de marché ou le 09 69 32 15 15 tarif réglementé. Les critères utilisés pour une simulation de facture EDF sont La surface du logement en m² ; Le nombre d'occupants et leur temps de présence dans le logement toute la journée ou soirs et weekends uniquement ; L'énergie utilisée pour le chauffage, la cuisson et la production d'eau chaude sanitaire ; Le nombre de pièces à chauffer et à éclairer ; Les appareils électroménagers et électroniques présents au domicile, leurs classe énergétique et l'utilisation qui en est faite ; L'isolation du logement. Estimer sa consommation d’électricité Pour estimer sa consommation d'électricité et calculer sa facture EDF, on peut soit utiliser un outil en ligne soit faire le calcul soi-même en se référant à la consommation moyenne de son logement et de ses appareils électriques. J'estime ma consommation Consommation moyenne selon le type de logement A titre d'exemple, voici une liste de types de logement et la consommation moyenne en électricité par an pour chacun d'eux. Estimer sa consommation EDF selon le type de logement Caractéristiques Consommation moyenne d'électricité Studio - 30m² Chauffage à l'électricité 4350 kWh / an Appartement - 70m² Chauffage à l'électricité 12 000 kWh / an Appartement - 70m² Chauffage au gaz 1800 kWh / an Maison - 150m² Chauffage à l'électricité 20 000 kWh / an Maison - 150m² Chauffage au gaz 2 800 kWh / an Estimer la consommation de ses appareils Dans le tableau ci-dessous, nous avons pris des puissances moyennes pour chaque appareil, que nous avons multiplié par le nombre d'heures d'utilisation annuelle moyen par logement, puis divisé le tout pour obtenir la fameuse consommation en kWh. Cela fonctionne pour tous les appareils utilisant leur puissance maximale de l'allumage au stop pour la majorité des appareils sauf frigidaire et congélateur. Simulateur de consommations d'électricité des appareils électriques en kWh par an Appareil Puissance Utilisation annuelle Consommation annuelle en kWh Radiateurs électriques 2000 W 1 800 h 3 600 kWh Chauffe-eau 2000 W 500 h 1 000 kWh Plaque de cuisson à induction 2500 W 300 h 750 kWh Ordinateurs portables 60 W 7 500 h 450 kWh Four classique 2500 W 150 h 375 kWh Congélateur 200 W 8 760 h 350 kWh Lave-linge 2000 W 150 h 300 kWh Réfrigérateur 100 W 8 760 h 200 kWh Télévision LCD 150 W 1 100 h 165 kWh Lave-vaisselle 1200 W 50 h 125 kWh Sèche-linge 2500 W 30 h 75 kWh Aspirateur 700 W 100 h 70 kWh Ampoules à incandescence 60 W 500 h 30 kWh Four micro-ondes 1000 W 25 h 25 kWh Chargeurs de smartphone 10 W 2200 h 22 kWh Ampoules à basse conso 20 W 600 h 12 kWh Aquarium, grille-pain, radio-réveil... de nombreux autres appareils électriques composent les maisons des Français, qu'il faut aussi prendre en compte si on a les a chez soi. Estimer sa consommation de gaz Pour simuler sa consommation de gaz avec EDF, le principe est le même mais cette fois il faudra simplement prendre en compte les appareils fonctionnant au gaz cuisson, eau chaude et chauffage. Les offres de gaz sont d'ailleurs divisées selon les usages du gaz et donc de la consommation De 0 à 1000 kWh gaz utilisé pour la cuisson uniquement ; De 1000 à 6000 kWh gaz utilisé pour l'eau chaude et éventuellement la cuisson ; De 6000 à 30 000 kWh gaz utilisé pour le chauffage et éventuellement l'eau chaude et la cuisson. Le moyen le plus simple pour estimer précisément sa consommation de gaz est d'utiliser le simulateur gratuit de Selectra J'estime ma consommation 🧾 Comment simuler moi-même ma facture EDF ? Une fois que l'on connait sa consommation d'électricité et/ou de gaz, on peut calculer sa facture EDF. En plus des consommations qu'il faudra multiplier au prix du kWh d'EDF, il faudra ajouter le prix de l'abonnement mensuel d'EDF la partie fixe de la facture EDF. C'est le même principe pour le gaz et l'électricité. Montant de la facture EDF = Prix de l'abonnement + Prix du kWh x le nombre de kWh consommés Concernant le prix de l'abonnement et du kWh, ces informations figurent sur la facture EDF et sur le site d'EDF et sur les pages dédiées aux offres d'EDF Digiwatt, Mes jours zen, Vert électrique EDF, offres régionales d'EDF, etc. Pour avoir une simulation directement avec un conseiller EDF, il suffit d'appeler le 3004 offres de marché ou le 09 69 32 15 15 tarif réglementé. Laisser un expert faire votre estimation pour vous !Des experts Selectra effectuent votre estimation de facture par téléphone en quelques minutes appel non-surtaxé ☎️ 09 73 72 73 00 ou Annonce - Service Selectra non partenaire d'EDF Exemples de factures EDF en électricité D'autres facteurs rentrent aussi en compte dans le calcul de la facture EDF La puissance du compteur électrique, exprimée en kVA. Plus le logement est grand ou dispose d'appareils électriques, plus elle sera grande ; L'option tarifaire choisie l'option base EDF permet de payer un prix du kWh identique tous les jours et toutes les heures. L'option heures creuses d'EDF aussi appelée "tarif nuit d'EDF permet elle de bénéficier d'un prix moins cher 8h par jour. Pour simuler sa facture EDF d'électricité, voici quelques exemples de budget annuel selon trois profils sélectionnés Studio de 30m² chauffé à l'électricité 4350kWh/an, option Base, 6kVA ; Appartement de 70m² chauffé au gaz 1800kWh/an, option Base, 6kVA ; Maison de 150m² chauffée à l'électricité 20 000kWh/an, option HPHC, 12 kVA. Simulation de facture EDF d'électricité selon les offres et le profil Offre EDF Studio Appartement Maison Tarif réglementé 815€ / an 418€ / an 3415€ / an DigiwattPlus de souscription 789€ / an 401€ / an 3313€ / an Vert Electrique 838€ / an 421€ / an 3547€ / an Tarifs TTC calculés en août 2021. On constate que l'offre Vert Electrique est la plus chère des trois offres mais c'est parce qu'il s'agit d'une offre d'électricité verte. Pourtant, toutes les offres vertes ne sont pas plus chères que le tarif réglementé. C'est le cas de Planète Oui ou Mint Energie. Estimer ma facture EDF par moisMensualiser une facture correspond à la ramener au mois. Il suffit donc de diviser le nombre de kWh et les euros par 12 pour déterminer ses consommations et ses factures au mois. Estimer sa facture de gaz Pour simuler sa facture de gaz EDF c'est le même calcul à faire. Cette fois, les profils de consommation sont plus simples car ils dépendent de l'usage qui est fait du gaz dans le foyer. Simulations EDF pour une facture de gaz selon l'usage Offre EDF Cuisson 800kWh Eau chaude 3000kWh Chauffage 15000kWh Avantage Gaz 191€ / an 377€ / an 1181€ / an Avantage Gaz Optimisé 175€ / an 308€ / an 1261€ / an Avantage Gaz Connecté 191€ / an 370€ / an 1181€ / an Avantage Gaz Durable 192€ / an 373€ / an 1193€ / an Tarifs TTC calculés en août 2021 en zone tarifaire 1 la plus répandue. EDF propose quatre offres de gaz naturel dont une, Avantage Gaz Optimisé, qui garantit une réduction de 2% sur le prix du kWh par rapport au tarif réglementé d'Engie. C'est ce qui fait que c'est l'offre la plus compétitive d'EDF. Là encore, les offres d'EDF ne sont pas les moins chères du marché. Les concurrents d'EDF comme Eni, TotalEnergies ou encore Vattenfall proposent du gaz moins cher et parfois à prix fixe pour éviter les hausses. Simuler ses factures avec EDF et ses concurrentsLes conseillers Selectra peuvent faire des estimations de factures avec plusieurs fournisseurs afin de trouver l'offre la plus adaptée au foyer. Pour plus d'informations, appeler Selectra au 09 73 72 73 00 appel non-surtaxé ou demander un rappel gratuit. Il est aussi possible d'utiliser le comparateur Selectra pour simuler ses factures en - Service Selectra non partenaire d'EDF 💰 Comment obtenir un devis précis d’EDF ? Pour ceux qui sont intéressés par une offre d'électricité et/ou gaz chez EDF et souhaitent obtenir une estimation précise de facture, il suffit d'appeler le fournisseur au 📞 3004 offres de marché ou le 09 69 32 15 15 tarif réglementé. Sinon il est possible d'utiliser gratuitement le comparateur Selectra afin d'estimer son budget annuel chez tous les fournisseurs d'énergie. Voici par exemple quelques simulations réalisées chez EDF et d'autres fournisseurs d'électricité. Pour chaque fournisseur, c'est l'offre la moins chère qui est présentée. *Economies par rapport au tarif réglementé pour une consommation annuelle de 7000 kWh, en option Base et 6 kVA, calculées en juillet 2022. Sélection de fournisseurs partenaires de Selectra, classement par montant d'économies. Choisir un fournisseur d'après la simulation EDFPour les consommateurs particuliers, il n'est pas toujours évident de faire ces calculs et bien choisir entre toutes les possibilités du marché. Appelez un conseiller Selectra au 09 73 72 73 00 prix d'un appel local pour trouver l'offre partenaire la plus - Service Selectra non partenaire d'EDF Que valent les offres d'EDF ?Consulter les avis des clients EDF permet de se faire une idée sur la qualité de service et la rentabilité des offres du fournisseur. Globalement, l'avis est positif concernant le service client mais les tarifs sont jugés chers par rapport à la concurrence. 📈 Comment suivre ses consommations EDF ? Grâce aux nouvelles technologies, les consommateurs peuvent désormais suivre leurs consommations au jour le jour, pour mieux maîtriser leurs factures. Le suivi conso en ligne par EDF Pour faire diminuer la facture annuelle d'électricité, il n'existe que deux solutions réellement efficaces Faire jouer la concurrence pour choisir l'offre proposant le prix de l'électricité le plus bas ; Diminuer la quantité d'électricité consommée nombre de kWh dans le logement sur l'année. Dans le premier cas, il faut choisir un fournisseur d'électricité moins cher. Dans le second cas, on peut s'aider d'outils en ligne pour suivre et mieux comprendre sa consommation. C'est par exemple le cas d'EDF qui propose à ses utilisateurs un espace client complet et relativement facile d'utilisation. Il contient notamment une rubrique entièrement dédiée aux économies d'énergie. Pour les personnes déjà installées dans un logement et ayant un contrat EDF, la consommation annuelle peut être retrouvée sur l'espace client EDF en ligne. Il peut toutefois être intéressant de procéder à une estimation EDF de temps en temps pour comparer le résultat à la consommation actuelle du logement. En effet, si le résultat est inférieur à celui attendu, cela signifie qu'il y a sûrement des possibilités pour faire baisser les factures. Le suivi conso avec son compteur Linky La France est aujourd'hui en pleine transition vers le compteur électrique communiquant Linky. En effet, son déploiement est en bonne voie et devrait être achevé d'ici la fin de l'année 2021. Pour les Français, ce nouveau compteur présente certains avantages comme la diminution des délais et frais d'intervention tarif de l'ouverture de compteur EDF, changement de puissance, etc ou l'augmentation de la précision de la simulation EDF avec un compteur Linky. Un autre atout de ce compteur intelligent est qu'il permet un suivi très précis de la consommation par le foyer. En effet, en se connectant sur l'espace client ENEDIS, les consommateurs peuvent Connaître leur consommation, chaque mois, semaine, jour et heure de l'année, en chiffres et en graphiques ; Analyser leurs consommations et les comparer d'une période à une autre grâce à un outil facile d'utilisation ; Obtenir des conseils pour faire baisser leurs factures d'électricité. Ce dispositif permet de se rendre compte très concrètement de l'influence des habitudes de consommation sur la facture et donc, pour les consommateurs qui le souhaitent, de modifier son comportement pour faire des économies. Foire Aux Questions Que faire lorsque l'estimation par EDF est mauvaise ? Il peut arriver que la mensualité annoncée par le fournisseur d'électricité paraisse très élevée et que le consommateur ne veuille pas payer cette somme tous les mois. En cas de simulation d'EDF abusive, plusieurs possibilités se présentent au consommateur La première étape consiste à contacter EDF pour négocier une diminution du montant à régler tous les mois ; Si cette démarche ne donne aucun résultat, il est possible d'opter pour la facturation au réel des consommations électriques. Il faudra alors transmettre au fournisseur la relève de compteur d'électricité, en général tous les deux mois ; Si cela ne convient pas non plus au client, il est conseillé d'opter pour un changement de fournisseur. Il s'agit d'une procédure gratuite et sans engagement pour les particuliers. Pour les foyers rencontrant des difficultés pour faire face aux factures d'énergie, il est recommandé de se renseigner sur les aides pour le paiement des factures, notamment Assurenergie proposé par EDF. Diminution de la mensualité de la facture électricitéIl est possible de demander à son fournisseur la baisse de la facture mensuelle d'électricité en cas de facturation estimée. Cependant, il faut être prudent lors de cette démarche, tout particulièrement s'il s'agit d'une simulation pour un nouveau logement. En effet, si l'estimation est trop basse, la facture de régularisation risque quant à elle d'être très élevée et de déséquilibrer le budget du foyer. Qu'est-ce-que la facture de régularisation ? Si le client a choisi la mensualisation avec prélèvement automatique Le fait de mensualiser ses factures permet de lisser durant tout l'année son budget énergétique. Ce mode consiste à être prélevé, à sa date d'échéance, d'un montant identique durant 10 mois puis au bout de cette période, une facture de régularisation est établie avec un échéancier mis à jour pour l'année qui suit. Le principal avantage de ce système est qu'il est possible pour le consommateur de vérifier le montant de sa facture avant son règlement. La mensualisation est généralement définie dès le début du contrat puisque la facture de régularisation est établie annuellement sur la relève de compteur. Dans le cas d'une auto-relève ou par la transmission de données avec le compteur Linky les mensualités ne changent pas. La raison est simple il est logique de payer plus en été et moins en hiver par rapport à sa consommation. Si on a choisi le paiement bimestriel Deuxième alternative de paiement existante, c'est en optant pour le paiement bimestriel qui lui, ne se base pas sur une mensualité définie sur l'année. L'opération de paiement se fait tous les 2 mois sur la base d'une estimation de consommation. Sinon pour ceux qui détiennent un compteur Linky ou qui procèdent à une auto-relève, la facturation est établie sur la base de consommation réelle.
Enterme de prix la meilleure offre d'EDF est DIGIWATT : une offre 100% en ligne et moins cher que le tarif réglementé ou tarif bleu. Digiwatt est une offre avantageuse avec les caractéristiques suivantes : Prix de l'électricité moins cher : profitez de 5% de remise sur le prix du kWh HT par rapport au TRV. Le tarif est révisable jusqu
Mener à bien l’étude de la concurrence, est-ce que ça vous intéresse ?L’étude de la concurrence est une étape clé pour monter un projet qui ensemble Pré-requisEtapesLes outilsCritères d’analyseAnalyseAu moment de l’étude de concurrence, il est nécessaire de dresser un état des lieux afin de connaître les forces en présence,d’évaluer le potentiel de Chiffre d’Affaireset préciser sa stratégie de nombreux entrepreneurs ont du mal à faire ce recensement efficace et l’analyse qui en découle. Cet article vous explique comment faire pour un projet à caractère local. Pour les projets de reprise ou création de site web, je vous ai préparé ces 2 autres articles Site internet à vendre tout ce que vous devez savoir pour réussirVotre cahier des charges site internet est à portée de clic !Mon guide complet sur l’étude de marché vous aidera pas à pas sur ce Préambule d’une étude de marché Choisir le secteur géographiqueQuand on souhaite entreprendre et monter son étude de marché, on s’interroge sur le lieu de son projet. C’est d’ailleurs un point important la mobilité ou son absence est un des principaux freins qu’un porteur de projet peut le cas où l’entrepreneur hésite entre plusieurs villes, nous lui recommandons de fournir un effort supplémentaire en s’intéressant réellement à chaque possibilité en prenant des critères de comparaison à caractère macro-économique par exemple, pour la restauration rapide, le profil type du client est plus jeune que pour la restauration traditionnelle, pratique plus le “hors domicile” pour déjeuner et lors de ses sorties …=> D’abord je vais comparer la pyramide des âges des villes concernées, le niveau de vie de ses villes, le niveau d’attraction sortie, soirée.. pour cela l’outil SMAPPEN va m’aider en partie et le guide des sorties locales aussi.=> Ensuite, je vais également regarder l’avenir de la ville en m’adressant aux mairies pour connaitre le PLU Plan local d’urbanisme. Alors je vais peut entre découvrir de grands projets dynamiques à cette occasion…=> Et enfin je vais regarder la tension immobilière avec réalisme, le niveau de prix des locaux, le niveau de Chiffres d’Affaires d’un échantillon de commerçants comparables. Ainsi cela me permettra d’être réaliste sur le seuil minimal d’investissement…A partir de ces 3 critères, je peux préciser mon Les étapes pour étudier la concurrenceLister la concurrence dans une étude de avant tout, faîtes une liste complète de la concurrence existante sur votre territoire, zone de chalandise ou zone de cette étape de l’étude de marché s’appelle l’étude micro-économique. En effet, elle fait suite à l’étude macro-économique qui vous aura permis de faire un point d’ensemble du marché sur les différents plans barrière à l’entrée,culture,démographie,innovation implémentée,réglementation,cycle de maturité de l’offre, etc. A voir dans la formation complète à l’entrepreneuriatPour procéder au recensement, utiliser les outils à votre portée !C- Les outils pour identifier la concurrence dans son étude de marché1- L’observation naturelle dans l’étude de marchéAlors prenez votre bâton de pèlerin et arpentez votre zone pour repérer les entreprises. Et notez précieusement nom, adresse dans votre calepin. Donc vous procéderez aux recherches plus fouillées à l’étape d’après. Si vous visitez le commerce et achetez un produit, pensez à bien demander une facture. Vous aurez ainsi les coordonnées complètes de l’entité juridique SIRET notamment ce qui rendra plus facile la recherche de plus amples noter que cette démarche est surtout indiqué pour les Les annuaires commerciauxProcédez ensuite comme si vous étiez un potentiel client. Mais comment faire pour trouver un prestataire pour ce service ? un endroit où acheter ce produit ? ou boire un verre ? Selon l’activité, consultez les pages jaunes, les annuaires spécialisés.. et plus largement notre moteur de recherche préféré Google avec des expressions clés type Bar à vin Nice » Bar à tapas Cannes » Annuaire Infographiste spécialisé bâtiment ». Vous devriez avoir des réponses géographiques avec une carte de Google Maps quand vous indiquez un lieu et aussi des réponses d’annuaire dans la 1ère page… sans oublier que sur la colonne de droite et dans les 3 premières réponses en haut à gauche, vous verrez les entreprises qui achètent cette expression clé pour afficher de la pub.=> voilà des concurrents actifs à Les fichiers d’entreprisesAlors une fois ces 2 étapes réalisées, vous aurez constitué un premier fichier sous tableur avec les noms des entreprises identifiées rendez-vous sur des sites d’information économique comme ; et recherchez ces entreprises vous allez voir sous quel code NAF APE sont listés ces entreprises et vous pourrez étendre votre recherche à ce code sur un code postal ou un département. Donc une fois cette requête élargie, il ne vous restera plus qu’à vérifier chaque nouvelle entreprise identifiée pour vous assurer qu’elle correspond bien à votre la question consiste à savoir quelles entreprises sont mes concurrentes ?On distingue la concurrente directe elle fait exactement la même chose que vous l’ la concurrence indirecte elle répond aux mêmes besoins mais d’une autre exemple, vente de biscottes concurrents directs tous les fabricants de biscottesconcurrents indirects tous les fabricants qui répondent au besoin du petit déjeuner rapide. fabricant de pains au lait, brioches, céréales…Pour étudier son marché, vous ne pouvez pas occulter la concurrence indirecte car si le marché n’est pas extensible, vous partagez le même gâteau de Chiffre d’Affaires. Par exemple pour une étude de faisabilité d’un restaurant rapide bio, tous les restaurants rapides bios sont des concurrents directs. Mais en indirect, nous aurons tous les restaurants rapides qui répondent au besoin “manger sur le pouce” …toutes les épiceries bios qui ont un rayon “vente à emporter pour le besoin ” manger vite et sain” …ou les traiteurs qui livrent des plateaux repas 2 derniers concurrents indirects sont très sérieux pour évaluer mon plus est en étudiant la concurrence indirecte et peut-être en sondant les consommateurs croisés ça et là, vous allez peut-être stimuler vos idées et vous rendre compte qu’il serait bien plus préférable de monter un réseau de distributeur de nourriture automatique et bio… ou uniquement de la livraison de panier repas bio en entreprise… Qui sait ? Ici il faudra aussi savoir voir plus loin peut-être que certaines activités n’existent pas encore sur votre territoire mais existent ailleurs et sont cette phase d’étude de marché est divergente. Donc vous devez vous ouvrir un maximum avant de converger vers votre idée, sans rester bloquer sur l’idée initiale mais plutôt en interprétant les signes du marché et vos aptitudes / Définir les critères d’analyse de l’étude de marché et recueillir les infosUne fois que votre liste est faite en respectant des paquets => n’interprêter pas en même temps les concurrents indirects et directs sinon comment voulez-vous en tirez des conclusions ? , déterminer les critères d’analyse à étudier selon votre secteur / métier soyez riches ! C’est de l’or pour décider ensuite !Par exemple sur vous pourrez récupérer Année de créationForme juridiqueCapital socialVolume des dettes financières contractéesMontant des immobilisations corporelles, incorporelles et financières => vous verrez ainsi se dessiner le budget du projet par comparaisonMontant du stock en fin d’année bonne première idée sur le stock tampon minimum hors saisonnalitéEtat des créances clients à ramener par rapport au montant du CA TTC pour évaluer le délai de paiement moyen et donc la trésorerie nécessaireChiffre d’affaire HT, en abrégé CA HT à ramener aussi par rapport à l’effectif pour comparer plus finement…Evolution du CAMontant de l’EBE Excédent brut d’exploitation => donnée que vous comprendrez mieux après avoir suivi les leçons sur la comptabilité – gestionEtoffez tout cela avec des données commerciales que vous pourrez trouver en visitant le site internet des entreprises ou les locaux quand cela est possible…Nombre de gamme de produitNombre de référencesPolitique de prix agressive, élevée …Montant des frais de port, frais de dossier…Eléments significatifs du discours => cible précise ? / Remise en volume / Lieu de distribution, Etc.Origine des produits made in france ?Eléments de garantie ou de crédibilité offertsSavoir-faireMode de production assemblage, personnalisation de produit, fabrication de A à Z, sous traitance..Mode de livraisonConstitution de l’équipeNiveau de qualification de l’équipeOutil de communication identifié autre que le site force de vente type VRP, flyer, réseaux sociaux, spot radio, campagne d’affichage, article de presse, etc.Bonne idée à reprendreEnfin si vous le pouvez identifier les axes de progrès de l’entreprise NotoriétéSatisfaction client sur tel point …Parking …Ces éléments vous permettront de réfléchir à des pistes de faisabilité pour votre activité. Vous pourrez aussi identifier les barrières potentielles par exemple, peut-être que la restauration rapide présente véritablement un niveau d’investissement trop important pour vous, un management de personnel trop délicat, un niveau de risque qui ne vous convient pas par rapport à une autre piste soulevée en réfléchissant au projet. Cela va peut-être vous amener à abandonner ce projet ou à redéfinir un nouveau travail est long mais vous offre une formidable occasion d’identifier les stratégies gagnantes et les erreurs à ne pas commettre. C’est aussi un moyen de ne pas réinventer la roue inutilement et de stimuler vos idées !Ces 3 articles peuvent vous intéresser aussi La plus grosse erreur à ne pas faire pour créer son commerceLa plus grosse erreur des entrepreneursEt enfin la plus grosse erreur de stratégie marketing des entrepreneursE- Mener l’analyse de l’étude de marchéUne fois tous ces éléments recueillis, vous pouvez analyser votre tableau utiliser la fonction tri de tableur pour faire des paquets » selon certains critères => entreprises modèles à suivre, entreprises en perte de vitesse, Points obscures à comprendre, possibilité de partenariat, Bonnes pratiques et bonnes idées …Dressez un portrait général de cette concurrence X entreprises composent la concurrence sur le secteur de .. Parmi celles-ci, on distingue X typologies les entreprises qui mènent le marché … qui se caractérisent par stock +/- important, montant des investissements, origine des produits, … , stratégie de communication.. Nous retenons … Nous veillerons à … » C’est votre analyse qui ira dans l’étude de marché finale et vous indexerez vos recherches en annexes. Cerise sur le gâteau, n’hésitez pas à collecter les supports de communication de vos concurrents cela vous servira plus tard pour la stratégie de allez sortir plus fort de cette analyse et vous saurez mieux où aller !Selon votre secteur et le nombre d’informations à préciser encore, une étude de la clientèle pourra ensuite et seulement ensuite compléter cette 1ère approche. Un questionnaire de 10 à 20 questions, mené de main de maître et sur les éléments réellement intéressants à creuser sera votre prochaine étape. Il vous permettra de préciser votre zone d’attaque,votre niveau de service,les critères de décision du prospect par rapport à l’offre,le portrait de la cible CSP, Age, structure familiale.. ou taille entreprise, histoire, APE, etc.Vidéo sur l’étude du marché qui explique l’analyse de la concurrence
Pourun prix relativement accessible (26€/mois la première année), elle offre un débit élevé et un large catalogue de chaînes TV. La SFR Box Premium est un forfait internet haut de gamme qui offre des services avancés, qui ne sont pas forcément trouvables même chez les box équivalentes de la concurrence comme l'option "Internet Garanti".
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE Toronto Le prix des propriétés canadiennes s’est apprécié de 25,3 % au second trimestre de l’année en cours par rapport à la même période de 2020 pour atteindre 727 000 $. L’Étude sur le prix des maisons de Royal LePage publiée mercredi constate aussi que les pénuries d’inventaires se poursuivent à l’échelle du Canada, mais la firme de courtage signale que le niveau de concurrence observé au cours des derniers mois est en perte de vitesse. Le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a augmenté de 27,1 % d’une année sur l’autre au Canada pour grimper à 765 000 $, tandis que celui d’une copropriété s’est relevé de 11,7 %, à 525 000 $. Dans les régions métropolitaines, la hausse du prix médian d’une maison unifamiliale détachée s’est établie en un an à 24,9 % à Vancouver, à 1,625 million, à 28,2 % à Toronto, à 1,301 million, de 31,2 % à Ottawa, à 846 250 $, à 10,4 % à Calgary, à 638 000 $ et à 25,5 % à Montréal, à 559 000 $. Dans tous ces marchés, le prix médian d’une copropriété a aussi augmenté, mais dans une moindre mesure. Par exemple, dans la région de Montréal, la hausse a été mesurée à 14,1 % par rapport à la même période l’an dernier, à 405 000 $. Dans la sous-région de Montréal Centre, Royal LePage a observé que le prix médian d’une maison unifamiliale détachée a grimpé de 24,3 % en un an pour atteindre 1,05 million, tandis que celui d’une copropriété a progressé de 9,3 % pour se fixer à 500 500 $. Dominic St-Pierre, vice-président et directeur général de Royal LePage au Québec, croit que dans la région de Montréal, le plus fort de la hausse des prix est derrière nous. Il note que de nombreux premiers acheteurs potentiels ont reporté leur achat en espérant faire face à une compétition plus saine dans les 6 à 12 prochains mois. M. St-Pierre attribue la période d’appréciation record des prix à la crise sanitaire. Le retour à des taux d’appréciation plus modérés se fera à mesure que l’économie se rééquilibrera et que la population s’appropriera des habitudes de consommation post-pandémie, à son avis. En établissant une moyenne pondérée des valeurs médianes de tous les types d’habitation, Royal LePage prévoit que le prix des propriétés du Grand Montréal augmentera de 17,5 % au quatrième trimestre de cette année par rapport à celui de 2020, comparativement à 16 % pour l’ensemble du Canada. La hausse de la région de Montréal serait la plus forte parmi toutes les régions étudiées au pays.
Lecréateur de cet outil vous aidera dans votre recherche. En plus de notre outil en ligne, pour trouver votre PDL sans facture, il est possible également : sur le compteur Linky, appuyer sur le bouton "+" et faire défiler les informations jusqu'à "Numéro de PRM" ; contacter Selectra au 09 74 59 22 19.

Le prix d’un produit est un critère d’achat incontournable, et une conséquence imparable en découle fixer le bon prix est indispensable si vous voulez bien vendre. Ainsi, le relevé de prix mesure qui consiste à relever les prix pratiqués par les concurrents ou les distributeurs est un outil précieux devenu essentiel pour les marques. L’étude que nous avons commandé à l’IFOP nous le prouve dans ce qui motive une vente, le prix apparaît même avant la qualité du conseil. Alors pourquoi et comment faire un relevé de prix » ? Vitalis Group répond à cette question en 5 points. 1/ Parce que le prix est LE critère incontournable L’IFOP est formel et la conclusion de son étude est sans appel* le prix est un critère capital si l’on veut vendre son produit. Grâce à la consultation d’un panel de consommateurs représentatif, nous disposons donc d’une photographie pertinente du comportement d’achat des français en ce début de décennie. Et comme des générations avant eux, les français d’aujourd’hui regardent avant tout un élément avant de se décider c’est le prix ! * L’étude commandée par Vitalis Group à l’IFOP a été réalisée auprès d’un échantillon national représentatif de 1000 individus âgés de 18 ans et plus ; et en se basant sur des quotas sexe, âge, catégorie socio-professionnelle, zone géographique etc.. 2/ Parce que le prix d'un produit se réfléchitCette enquête est capitale pour la compréhension des enjeux au moment d’une vente, mais aussi pour mettre en place des stratégies qui prennent en compte ces comportements d’achat quasi inconscients.. Nous devons les intégrer dans notre démarche de vente, et ne surtout pas en faire un obstacle. Or, c’est là que le relevé de prix entre en scène. En nous apportant une mise en perspective du marché en général dans le domaine de vente concernée, le relevé va nous apporter un éclairage extrêmement riche et Parce que faire un bon relevé de prix, c’est un travail de proFixer un prix ne s’improvise pas ; il en est de même pour réaliser un relevé de prix. Il faut être efficace, il faut être méthodique, organisé et rigoureux. Chez Vitalis Group, nous procédons par étapes, que ce soit pour les relevés de prix en magasin ou online. Au-delà de la méthode et des qualités de l’enquêteur, il faut avoir les bons outils Des outils efficaces & pratiques permettant un recueil rapideDes outils dans l’ère du temps permettant une facilité de communication de l’information avec une remontée des données en temps réelDes reportings dynamiques en ligne accessibles pour les équipes pour piloter les informations facilement4/ Parce que maîtriser son univers concurrentiel est une nécessitéL’utilité du relevé de prix est renforcée si elle permet de se comparer, de mieux comprendre l’univers de ses concurrents afin de mieux se positionner. Aussi, chez Vitalis Group, nous associons ce service de relevé pur à une analyse des tarifs appliqués à la concurrence afin de vous livrer les clefs précises pour adapter votre stratégie tarifaire. Au bilan, étant donné l’importance du prix – prouvé par les résultats de l’enquête IFOP – le relevé de prix s’avère une arme puissante à bien des égards. Avoir connaissance des prix pratiqués par la concurrence vous permettra de mieux vous positionner dans votre secteur de vente. Adapter vos prix avec précision vous donnera en outre la possibilité d’améliorer vos marges. Et enfin, ne négligeons pas la communication autour de votre stratégie prix » elle demeure essentielle !Sur l’ensemble de ces points, les équipes Vitalis Group peuvent vous accompagner et vous aider à trouver les formules les plus adaptées à votre business model et à vos Parce qu'externaliser un relevé de prix est un gain de temps précieuxExternaliser ce type de prestation revêt des avantages non négligeables puisque cela permettra à vos équipes de se concentrer sur du suivi et de la fidélisation client. Réaliser du relevé de prix est chronophage et à faible valeur ajoutée au niveau de la tâche en elle-même ; ainsi, mieux vaut confier cela à des professionnels, laissant ainsi du temps pour vous concentrer sur tâches stratégiques auxquelles personne ne peut se substituer. L’externalisation du relevé enrichit également l’entreprise qui y recourt elle reçoit les services d’une société spécialisée qui apporte à la fois son regard neuf et son +Des segments de population plus sensibles que d’autres à l’élément prixSi l’importance accordée au prix est une constante, quelle que soit le secteur, notons que pour certaines catégories de la population, il est encore plus déterminant que pour d’autres. C’est ce que nous révèle l’enquête menée tous domaines de ventes spécialisées confondus, les 50-64 ans, les femmes et les ouvriers sont bien souvent plus réceptifs aux prix des produits que les autres. Il est donc important de croiser les informations concernant les profils de clients ciblés pour adapter et ajuster au mieux sa stratégie.

Fichetechnique : L’étude de la concurrence. I. L’analyse globale de la concurrence. L’objectif de l’entreprise est de tirer parti d’avantages par rapport à ses concurrents. Pour faire notre analyse globale il faut connaître les points suivants : A. Identifier les différentes formes de commerce. 1. L’analyse de la concurrence

Qui n’a pas sursauté à la réception de son relevé de compte en voyant le taux des intérêts débiteurs sur un petit découvert » de trois jours ou à la lecture d’une offre préalable de prêt immobilier à 15 ans précédant l’achat d’une résidence principale ? Comment expliquer 7 à 14 % dans un cas, 1 à 1,5 % dans l’autre ? Jeter un petit coup d’œil dans le laboratoire du banquier permet de voir comment il mesure les ingrédients de son prix de revient et mitonne son taux clientèle » exprimé par le TAEG Taux Annuel Effectif Global. Les ressources du prêteur L’argent qu’il prête n’est pas le sien. Il l’obtient auprès des déposants à qui il peut verser un intérêt le dépôt peut provenir des crédits accordés, de ses confrères excédentaires en trésorerie, des institutionnels et entreprises également excédentaires, via le marché interbancaire, des capitaux propres dont il dispose argent apporté par les actionnaires et les bénéfices réinvestis, des emprunts qu’il émet sur les marchés financiers, de la Banque Centrale Européenne qui prête de l’argent – à taux 0 en ce moment – ou qui échange son argent contre des actifs du prêteur. Il dispose ainsi de ressources, dont les montants, la provenance, le taux de rémunération et l’échéance sont très différents. Il les prête en respectant des critères rigoureux, fixés par les autorités de tutelle du secteur bancaire. Globalement, il y a équilibre entre ressources et emplois de la banque. Mais lorsqu’une banque accorde un prêt, elle ne vérifie pas qu’elle a l’argent dans ses comptes. Chaque fois qu’elle accorde un crédit, elle crée de la monnaie ex nihilo, mais ce faisant elle crée automatiquement un dépôt, ce qui permet de dire que les crédits font les dépôts ». Centrale de gestion du risque Il intervient comme une véritable centrale de gestion du risque puisqu’il s’expose à devoir rendre l’argent des déposants, institutionnels et investisseurs divers, avant d’avoir été remboursé par son client emprunteur à qui il arrive même de ne jamais le rembourser être surpris par l’évolution divergente du taux d’intérêt qu’il verse au déposant par rapport à celui qu’il reçoit de l’emprunteur ce dernier revient volontiers renégocier à la baisse le taux de son emprunt immobilier, jamais à la hausse… faire coïncider les montants et échéances des dépôts avec ceux des crédits, anticiper l’évolution respective des taux longs et des taux courts, trouver des ressources dans la même devise que celle des crédits… est le rôle de la gestion actif-passif » Asset Liability Management en anglais. Les mystères de la recette du Chef À la différence d’une entreprise industrielle ou commerciale, dont la rentabilité des ventes est rapidement connue, celle d’une banque n’est certaine que beaucoup plus tard, après l’échéance des crédits préalablement accordés, comme nous le rappellent les événements récents. Le talent du chef » réside dans le bon dosage des sucres rapides les découverts et autres crédits de trésorerie avec les sucres lents qui financent par exemple les acquisitions de résidence principale. Il veille à ce que chaque client ne souffre ni d’inanition crédit trop rationné ni d’indigestion crédit trop facilement confié à celui qui ne le transformerait pas bien en énergie créatrice de richesse. Toute erreur de dosage conduirait tôt ou tard à de regrettables accidents de santé qui altéreraient aussi celle de la banque. Dans cette délicate préparation, il lui faut quantifier tous les éléments, souvent qualitatifs, de manière à proposer un taux acceptable par le client tout en dégageant une marge après couverture de tous les risques connus ou prévisibles. Sur la base des expériences passées et des prévisions des économistes, chaque secteur d’activité, chaque forme de crédit se voit attribuer une marge pour couvrir le risque, plus importante lorsque le crédit est sans garantie. Cette marge est modulée client par client puis ajoutée au coût du financement pour obtenir le taux proposé. Les Sociétés Financières, spécialisées dans le crédit à la consommation ne reçoivent pas de dépôts. Elles se financent essentiellement sur les marchés monétaire et financier. Les dossiers de crédit sont d’un faible montant unitaire, ce qui augmente les frais de gestion. De plus, ils sont accordés sans garantie à des clients déjà endettés par ailleurs, d’où de nombreux contentieux ». Le pourcentage des crédits non remboursés y est plus important que dans les banques. Le cas des crédits immobiliers Dans le cas de prêts immobiliers d’acquisition d’une résidence principale souvent de 10 à 20 ans, la banque calcule son coût de financement par rapport à un cocktail de ressources à moyen terme 5/7 ans, par exemple les plans d’épargne-logement et à long terme dont la référence est couramment celle du taux des emprunts d’État à long terme, très bas depuis deux ans. Elle y ajoute sa marge et estime le coût du risque, c’est à dire le pourcentage des crédits qui ne seront pas remboursés à bonne date du fait de la défaillance de l’emprunteur. Cela dit les montants unitaires sont élevés un faible pourcentage sur de gros montants peut rapporter plus qu’un pourcentage élevé sur de faibles montants la concurrence est très forte les incidents de remboursement sont peu fréquents car l’accord initial est étudié avec soin, voire avec sévérité les pertes définitives sont beaucoup plus faibles que pour les crédits à la consommation et crédits aux entreprises car la banque dispose d’une garantie sur le bien financé hypothèque ou d’une caution fournie par une société de caution mutuelle l’assurance décès-invalidité est quasi systématique elle renforce la sécurité du prêteur et lui offre une marge complémentaire. Voilà pourquoi le prêt immobilier faiblement margé sert de produit d’appel pour attirer vers la banque les nouveaux clients à potentiel », qui se verront proposer des produits d’épargne maison » afin de les fidéliser à long terme.

Ilsuffit de contacter le nouveau fournisseur, de lui fournir le numéro PDL (Point de livraison) de votre compteur et, si vous n'êtes pas équipé d'un compteur Linky, un relevé de consommation. Le changement peut alors se faire en 24h. Dans la plupart des cas, vous pouvez résilier quand bon vous semble et même revenir chez EDF après avoir tenté votre chance
Selon une publication la Fédération professionnelle des entreprises du sport et des loisirs FPS portant sur l’année 2014, le marché de la distribution d’articles de sport en France pèse plus de 10 milliards d’euros, en croissance de 3,5% par rapport à 2013. Quelles sont les opportunités d’entreprendre sur ce marché ? Le commerce d’articles de sport est en pleine forme. En progression constante depuis plusieurs années, il figure parmi les secteurs les plus dynamiques du commerce de détail et aussi parmi ceux qui ont le mieux résister à la crise. Ce sont les enseignes et magasins indépendants spécialisés qui en profitent le plus. Ils représentent environ 80% du marché qui reste cependant très largement dominé par les grands réseaux que sont l’incontournable Decathlon et ses challengers Intersport, Go Sport et Sport 2000. Les grandes surfaces alimentaires, les grands magasins, les boutiques de prêt-à-porter ou de chaussures ou encore la VPC et internet occupent les 20% restants. La vente d’articles de sport présente donc de belles opportunités pour les entrepreneurs qui, pour se faire une place sur ce marché, ont tout intérêt à rejoindre une grande enseigne ou à faire valoir une forte spécialisation. Focus sur les 4 plus grosses enseignes Decathlon survole le marché, Intersport se pose en sérieux challengers, affichant une dynamique insolente, quand Go Sport et Sport 2000 tirent un peu la langue tout en s’accrochant au wagon. Decathlon le champion toutes catégories 300 magasins / 3,1Md€ de CA[1] Leader incontesté du marché français des articles de sport et de loisirs, Decathlon accapare près de 30% de part de marché, réalisant 3,1Md€ de CA 9,1Md€ dans la trentaine de pays où l’enseigne est présente. La force de Decathlon, depuis 40 ans, consiste à gérer ses affaires en interne. Ne cherchez pas à devenir franchisé Decathlon le groupe, non côté en bourse et dirigé par la famille Mulliez Auchan, Leroy Merlin, Kiabi, etc. se développe exclusivement en propre. Son catalogue produits, composé essentiellement de ses propres marques, est la parfaite illustration de cette politique. En commercialisant ses propres marques, le groupe maitrise ainsi avec finesse l’intégralité de sa chaine de production, jusqu’au consommateur final, proposant un positionnement qualité/prix imbattable. Si, en 2015, Decathlon observe un ralentissement de croissance sur le marché français – notamment dû à un développement nul en termes de nouveaux magasins, le groupe enregistre tout de même 2,5% de hausse de CA et, surtout, développe massivement sa présence sur les marchés internationaux qui génèrent aujourd’hui 65% de son chiffre d’affaires total 9,1Md€, en hausse de 12%. Aujourd’hui Decathlon compte près de 1100 magasins dans 30 pays. En France, l’enseigne est représentée par quelque 300 unités et devrait ouvrir 6 nouveaux magasins en 2016… en propre. Intersport le 1er challenger 600 magasins / 1,5Md€ de CA[1] Dans la roue du champion, Intersport se positionne en premier concurrent sérieux avec 18% de part de marché. Le leader mondial de la distribution d’articles de sport – avec 5800 magasins dans 63 pays, affiche surtout une croissance exceptionnelle dans l’Hexagone. Pour faire face à la stratégie de Decathlon, Intersport travaille à étoffer son catalogue de marques propres qui représentent aujourd’hui 20% de son chiffre d’affaires contre 15% en 2010. A terme, Intersport souhaite arriver à un rapport de 25%-75% entre ses marques distributeurs et les marques internationales. L’enseigne a également fortement développé son réseau de magasins avec pas moins d’une centaine d’ouvertures entre 2010 et 2015 et encore une vingtaine prévue sur l’année 2016. En 2015 et à périmètre comparable, Intersport affiche une croissance de chiffre d’affaires à 5,3%, nettement supérieure à celle de Decathlon. En l’espace de 5 ans, entre 2010 et 2015, Intersport a ainsi gagner 5 points de parts de marché, essentiellement aux dépends de Go Sport et Sport 2000. Enseigne du commerce associé, Intersport est un groupement coopératif. Aussi il est possible d’ouvrir un magasin Intersport pour peu de disposer de Découvrez comment ouvrir un magasin Intersport Go Sport s’accroche à la 3e marche 500 magasins / 680M€ de CA[1] Filiale du groupe Rallye, le groupe Go Sport – qui comprend les réseaux Go Sport et Courir, semble renouer avec la croissance après plusieurs années de disette. En 2015, le groupe affiche même une belle progression de 3,2% de de chiffre son chiffre d’affaires à périmètre comparable après plusieurs années de baisse. Certes, ce ne sont pas les 5,3% affichés par Intersport mais cette performance est remarquable à deux titres elle est meilleure que celle de Decathlon et, surtout, elle illustre la nouvelle dynamique du groupe après plusieurs années de flottement. Et si le groupe Go Sport sort la tête de l’eau c’est notamment grâce aux bonnes performances de son enseigne Courir. Représentée par plus de 200 magasins, Courir a su s’imposer comme une enseigne de référence sur le marché de la basket tendance. Elle affiche une belle dynamique, salvatrice pour l’ensemble du groupe. Et le succès de Courir donne de nouvelles idées à Go Sport. Le groupe vient de lancer Bike +, enseigne spécialisée dans l’univers du vélo qui, après le running, représente les plus belles perspectives de développement. L’affiliation est également un des leviers sur lequel s’appuie Go Sport pour redynamiser ses réseaux. Ainsi le réseau Go Sport est passé de 7 à 33 magasins affiliés entre 2014 et aujourd’hui et le réseau Courir, initialement exclusivement développé en propre, compte aujourd’hui 25 magasins affiliés. Ses deux autres enseignes, Twinner et Bike+, sont exclusivement développées en intégré. Découvrez comment ouvrir un magasin Go Sport ou comment ouvrir un magasin Courir Sport 2000 l’outsider 465 magasins dont 220 en montagne / 580M€ de CA[1] Pas de MDD chez Sport 2000 qui mise à 100% sur les marques pour, justement, se démarquer. L’idée est simple face à la politique de marques propres de Decathlon, Sport 2000 mise sur son expertise dans la sélection de marques internationales. L’enseigne se définit elle-même comme sélectionneur de marque ». Une démarche qui lui permet de se positionner comme expert auprès d’un public de sportifs avertis en quête de produits techniques et d’une haute qualité de conseil. Mais Sport 2000 réalise ses plus belles marges sur les produits dérivés et essentiellement le sportwear qui, paradoxalement, s’adresse à tous publics. Tout comme Intersport, Sport 2000 est également une enseigne du commerce associé développée sur le mode coopératif. Le groupement s’est bien essayé au succursalisme entre 2008 et 2010. Une expérience qui s’est soldée par un cuisant échec 25 ouverture pour… 25 fermetures, entrainant l’explosion de sa dette et le début de plusieurs années difficiles. Aujourd’hui, autour de son plan CAP 2016, Sport 2000 remonte la pente. Réaffirmant son positionnement de commerçant de proximité, le groupement profite d’un rééchelonnement de sa dette, renégociée en 2015, qui lui permet d’engager les investissements nécessaires à sa métamorphose. Une équipe composée des 20 plus importants adhérents a été créée pour tester de nouvelles méthodes commerciales et accompagner la modernisation des magasins du réseau. Ces initiatives portent leurs fruits, Sport 2000 s’inscrit dans une nouvelle dynamique de développement qui séduit les entrepreneurs, sensibles aux forces du concept, le seul proposant une alternative profondément différente à Decathlon. Découvrez comment ouvrir un magasin Sport 2000 En résumé, s’il n’est pas possible d’ouvrir un Decathlon en franchise ou sous toute autre forme de commerce organisé, ses challengers permettent eux d’entreprendre à leurs côtés en affiliation pour Go Sport et Courir, en coopérative pour Intersport et Sport 2000. Quelques alternatives intéressantes pour entreprendre dans le sport Si ces quatre enseignes dominent outrageusement le marché avec une offre globale, d’autres acteurs montent en puissance comme dans le domaine de la chaussure et du sportwear. Depuis quelques années, des marques comme Adidas, Nike, Columbia ou encore Skechers essaiment leur propres magasins. Le réseau Columbia, notamment, recherche activement des entrepreneurs pour s’implanter à Lyon, Strasbourg, Annecy et Paris. Pour plus d’informations, rendez-vous sur la fiche franchise Columbia Sportswear. Toujours dans le domaine de l’outdoor, Aigle s’impose aussi comme une belle enseigne à étudier pour qui veut entreprendre sur ce marché. Renommée pour ses bottes en caoutchouc, Aigle propose aujourd’hui une collection étendue d’articles de prêt-à-porter estampillés Outdoor Lifestyle. Découvrez comment ouvrir une boutique Aigle en franchise. Le succès toujours plus marqué du running offre également de belles opportunités, si les plus grands se sont positionnés sur ce marché, une des clés pour réussir est l’hyperspécialisation. C’est ce que proposent des réseaux comme Sobhi Sport, l’enseigne du marathonien Noureddine Sobhi spécialisée dans la course à pied et la randonnée. Autre marché à fort potentiel, le vélo se développe à vive allure, notamment dans les grandes métropoles qui s’orientent toujours plus vers une mobilité verte. Sur ce marché on retrouve de belles enseignes comme Cyclable ou Newteon, spécialiste de la mobilité électrique. Karanta aussi a choisi l’hyperspécialisation pour développer son concept de magasin d’articles de sport. L’enseigne strasbourgeoise a ouvert en 2011 sa 1re boutique exclusivement dédiée au tennis. Un positionnement payant, couronné de succès, qui pousse le réseau à s’ouvrir aux entrepreneurs indépendants en 2014 à travers un contrat de partenariat. Découvrez comment ouvrir une boutique Karanta. [1]Chiffres 2015, source enseignes
Erelevé de la Banque Postale. Le E-relevé de la Banque Postale est un relevé électronique gratuit de la Banque Postale qui permet un suivi de l’exécution des opérations en ligne. Le E-relevé de la Banque Postale est disponible pour les comptes courants postaux et comptes d’épargne sauf le Plan d’Epargne Populaire .
2. La fixation du prx par rapport aux coûts L'élasticité de la demande Le coût de revient complet 4. La fixation du prix par rapport à l'offre Le seuil de rentabilité 5. Le prix magique ou prix rompu 3. La fixation du prix par rapport à la demande 6. Le prix d'appel La méthode du prix psychologique ou prix d'acceptabilité 1. Introduction Le prix est une variable mercatique déterminante. Il est la base des revenus et de la rentabilité de l'entreprise. Il influence beaucoup le niveau de la demande. En effet, c'est un critère d'achat souvent déterminant. le niveau de prix d'un produit traduit généralement son niveau de qualité réel ou simplement perçu par le consommateur. Fixer un prix est une décision souvent complexe qui doit tenir compte de différente contrainte concurrence, demande, coûts de revient des produits, et. 2. La fixation du prix par rapport aux coûts Cette méthodes est très utilisée. En effet, les coûts servent généralement de base à la détermination du prix. De plus, aucune entreprise ne peut se permettre de vendre un produit en dessous de son coût de revient. Le coût de revient complet L'entreprise commence par calculer un coût de revient puis ajoute une marge calculée en fonction de ses objectifs et contraintes Prix de vente = coût de revient unitaire + marge Dans le commerce, la méthode généralement utilisée consiste à ajouter une marge brute unitaire au prix d'achat Prix de vente = prix d'achat + marge Le coût direct On ajoute au coût direct une marge permettant de couvrir les frais fixes de l'entreprise. Quant une entreprise veut fixer un prix, elle peut calculer des seuils de rentabilité qui correspondent à différents niveau de prix. Dans ce cas, elle doit connaître les charges variables et charges fixes. voir boite à outil le seuil de rentabilité 3. La fixation du prix par rapport à la demande La méthode du prix psychologique ou prix d'acceptabilité Le principe de la méthodeLa méthode du prix psychologique ou prix d'acceptabilité Le prix psychologique est celui pour lequel le nombre de maximum de client est prêt à acheter le produit. Il est fixé en deux limites - L'effet qualité le consommateur ne veut pas payer moins cher dans la crainte d'avoir un produit de mauvaise qualité limite inférieure - L'effet revenu le consommateur ne peut pas accepter de payer un prix plus élevé car il représente une dépense trop importante limite supérieure Pour connaître ce prix, il faut faire une enquête. Il faut poser deux questions à un échantillon représentatif de consommateurs 1. A partir de quel prix pensez vous que le produit est de mauvaise qualité ? 2. A partir de quel prix trouveriez vous ce produit trop cher ? Il faut ensuite dépouiller les réponses en effectuer les calculs suivants Prix de vente Total des réponses "prix maximum" % non cumulés Cumul des % décroissant A Total des réponses "prix minimum" % non cumulés Cumul des % croissant B Acheteurs potentiels aux d'acceptabilité 100 - A - B 3 € 100 20% 100/500 100% 0 0 0 100% - 100% - 0% = 0 4€ 115 23% 115/500 80% 100% - 20% 0 0 0 100% - 80% - 0 = 20% 5 € 195 39% 57% 80%-23% 40 8% 40/500 8% 100% - 57% - 8% = 39% 6 € 55 11% 18% 57%-39% 50 10% 10/500 18% 10%+8% 100% - 18% - 18% = 64% 7 € 25 5% 7% 18%-11% 80 16% 34% 18%+16% 100% - 7% - 34% = 59% 8 € 10 2% 2% 7%-5% 125 25% 59% 34%+25% 100% - 2% - 59% = 39% 9 € 0 0 0 180 36% 95% 25%+36% 100% - 0% - 95% = 5% 10€ 0 0 0 25 5% 100% 68%+5% 100% - 0% 100% = 0 Total 500 réponses 100% 500 réponses Dans ce cas, le prix psychologique est de 6 €. C'est le prix accepté par le maximum de clients 64% Représentation graphique Les limites de cette méthode . Les personnes interrogées ne sont pas en situation d'achat . Le produit est présenté seul, il n'est pas en situation de concurrence . L'échantillon de personnes interrogées doit être représentatif . Les résultats ne sont valables qu'au moment de l'enquête L'élasticité de la demande par rapport au prix A quoi sert cet outil ? Il sert à évaluer l'ampleur de la variation de la demande d'un produit en fonction du prix de ce produit. En fait, il est peu utilisé car difficileà évaluer de façon précise. Toutefois, à la suite de sondage ou de "marchés- test", les responsables d'une entreprise peuvent évaluer l'elasticité de la demande par rapport au prix. Méthode de calcul. Exemple Une entreprise à testé deux prix sur deux périodes 2 mois. Les résultats sont les suivants Période Mois 1 Mois 2 prix de vente unitaire 15 € 20 € Quantités vendues 500 450 1. Calculer la variation des quantités vendues . Période 2 - période 1 = 450 - 500 = -50 2. Calculer la variation de prix . Prix période 2 - Prix période 1 = 20 - 15 = 5 3. Diviser la variation des quantités vendues par la variation de prix . -50 / 5 = - 10 4. Diviser le prix de vente unitaire de la période 1 par la quantité vendue de la période 1 . 15 / 500 = 0,03 5. Calculer l'élasticité de la demande par rapport au prix grâce au deux dernier résultats . -10 * = -0,3 Interpréter les résultats 4. La fixation du prix par rapport à l'offre Dans la pratique, beaucoup de commerçants fixent leurs prix en fonction de la concurrence. Dans la grande distribution, des relevés de prix chez les concurrents sont effectués très souvent. Il y a trois options possibles Stratégie Définition Objectifs Stratégie d'alignement Fixer le prix a un niveau voisin des concurrents. Evite la guerre des prix. Stratégie de pénétration Fixer un prix volontairement bas Pénétrer en force le marché. Accroître très vite ses parts de marché. Attention à la guerre des prix. Dans certains cas, les prix ont tellement baissé que les entreprises ne couvraient plus leurs frais Stratégie d'écrémage Fixer un prix volontairement haut, plus élevé que la concurrence Permet de donner une image de qualité voire de luxe, de toucher un segment de clientèle à fort pouvoir d'achat et de pratiquer des marges élevées. 5. Le prix magique ou prix rompu Vendre un produit 199 € plutot que 200 € c'est un prix magique. En effet, même si la différence est minime, le client aura l'impression que le commerçant a fait un effort particulier pour baisser les prix !! 6. Le prix d'appel L'objectif est d'attirer le client avec UN prix particulièrement bas. Le commerçant baisse la marge de ce prix pour attirer le client. Il fait souvent de la publicité pour annoncer ce prix bas aux clientx. Quand le client est dans le magasin attiré par ce prix, le commerçant s'efforce de lui vendre en plus d'autres produits au prix fort afin de compenser la perte de marge du produits d'appel. La grande distribution utilise souvent cette méthode pour attirer les clients. Quant les clients sont dans le magain spécialement pour UN prix bas, ils font le reste de leurs courses et le magasin compense ainsi la perte de marge du prix d'appel.
Lemarché de l’énergie français, nationalisé depuis 1946 s’est ouvert à la concurrence sous l’impulsion européenne. Depuis le 1er juillet 2007, les clients domestiques peuvent librement choisir leurs fournisseurs. Et pourtant, ils restent, pour plus de 500000 foyers bas-rhinois, toujours fidèles à Electricité de Strasbourg, le fournisseur historique du département. Lorsque l’étranger voit sa demande de visa rejetée par les autorités consulaires, que doit-il faire ? En cas de refus exprès ou implicite de délivrance d’un visa, l’étranger peut contester cette décision de refus dans un délai de deux mois, en exerçant un recours gracieux auprès du consulat I. Cela dit ce recours gracieux est insuffisant, puisque l’absence de réponse du consulat est fréquente. Il faut quand même l’exercer, car il permet de donner plus de poids au recours devant la Commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France CRRV, qui est au contraire déterminant II. Ce recours est obligatoire pour pouvoir effectuer en dernière instance un recours contentieux devant le juge administratif III. Le recours gracieux devant le consulat. Le recours gracieux doit être formé dans un délai de deux mois soit à compter de la décision de refus de visa, soit à compter de l’accusé de réception de la demande de visa dans le cas où les autorités consulaires n’ont donné aucune réponse. L’objectif de ce recours est de contester la décision rejetant la demande de visa auprès de l’autorité consulaire ou diplomatique qui a pris la décision. Il faut adresser une lettre recommandée avec accusé de réception au service consulaire auprès duquel la demande de visa a été déposée, afin de prouver ultérieurement que ledit recours a bien été effectué. Le demandeur doit expliquer dans sa lettre les raisons justifiant sa demande de visa. Il devra joindre à ce courrier les documents et pièces justificatives sur lesquels il se fonde pour développer son argumentation. Il doit joindre également soit une copie du courrier rejetant sa demande de visa, soit la copie de la demande ou tout autre document attestant du dépôt de la demande s’il s’agit d’un refus implicite, c’est-à-dire un refus résultant de l’absence de réponse du consulat. En cas de rejet du recours gracieux, le demandeur n’a pas d’autre choix que de saisir la Commission de recours contre les décisions de refus de visa d’entrée en France CRRV, avant de pouvoir exercer un recours contentieux devant le tribunal administratif territorialement compétent. Le recours préalable obligatoire devant la CRRV. Ce recours devant la CRRV doit être formé dans un délai de deux mois, soit à compter de la notification de la décision de rejet de la demande de visa rejet explicite, soit à compter de l’accusé de réception de la demande de visa si le consulat n’a donné aucune réponse rejet implicite. Si l’intéressé ne saisit pas la Commission dans les délais, il perd toute possibilité d’attaquer la décision de refus de visa devant le juge administratif. Il faut envoyer le recours par courrier recommandé avec accusé de réception avec tous les documents justifiant les arguments à l’adresse suivante Commission de recours contre les refus de visa d’entrée en France CRRV BP 83609 44036 Nantes Cedex 1 Il est obligatoire de faire ce recours avec l’aide ou non d’un avocat pour pouvoir saisir en dernier lieu le juge administratif compétent, à savoir le tribunal administratif de Nantes. C’est pourquoi ce recours est dit recours préalable obligatoire », et non pas facultatif à l’image des recours gracieux ou hiérarchiques. La CRRV est une structure administrative interministérielle pré-juridictionnelle à compétence nationale. Elle est chargée d’instruire les contestations contre les refus de visa avant tout recours contentieux devant le Tribunal administratif de Nantes. Son rôle est donc de prévenir tout contentieux judiciaire et de permettre au demandeur de visa de bénéficier d’un nouvel examen de sa demande. La CRRV peut soit accueillir favorablement le recours et alors recommander au Ministre des Affaires étrangères et/ou au Ministre de l’Intérieur d’accorder le visa demandé, soit rejeter le recours, permettant ainsi au demandeur de saisir le juge administratif. Le recours contentieux devant le juge administratif. Si la CRRV n’a pas répondu dans un délai de deux mois, le demandeur peut exercer un recours pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Nantes. Ce recours contentieux permet de demander au juge administratif l’annulation de la décision de refus de visa, assortie d’une injonction de délivrer le visa s’il a été illégalement refusé A. En cas d’urgence, le demandeur peut saisir le juge des référés du Tribunal administratif de Nantes d’une demande de suspension de la décision de refus de visa B. Le recours en annulation. Sachant que la CRRV dispose d’un délai de deux mois pour rendre sa décision, à l’issue de ce délai, le demandeur devra déposer un recours en annulation dans un délai de deux mois à compter de la notification de la décision de rejet de la commission ou de la décision du Ministre des Affaires étrangères et du Ministre de l’Intérieur. Mais il peut aussi être déposé dans les deux mois suivant la saisine de la CRRV si celle-ci n’a pas rendu de décision. Il s’agit d’un recours pour excès de pouvoir qui est, en règle générale, préparée par un avocat. Par le biais de ce recours, le juge administratif vérifiera si l’administration a commis ou non une erreur manifeste d’appréciation. Les arguments susceptibles d’être invoqués devant le tribunal administratif sont les suivants Il faut démontrer que les raisons avancées pour venir en France sont exactes et que la demande de visa n’est en rien justifier par une volonté de contourner la loi ou d’en faire un usage illégale. Il est aussi possible d’invoquer la violation d’un droit fondamental garanti par des traités internationaux dont la France est signataire, tels que, par exemple, l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales garantissant le droit à la vie privée et familiale. Le référé-suspension. Dans l’attente du jugement au fond du juge administratif sur l’annulation du refus de visa, il est possible de saisir le juge des référés du tribunal administratif de Nantes en cas d’urgence d’une demande de suspension de la décision attaquée. Pour ce faire, il faut qu’il y ait un doute légitime et sérieux sur la légalité de la décision attaquée et que la demande soit justifiée par l’urgence. Le juge administratif statuera alors dans un délai de 48h. En tout état de cause, il est recommandé de déposer concomitamment un recours pour excès de pouvoir et un référé-suspension devant le même tribunal administratif. Denotre côté on fait notre veille tarifaire via l'outil Prixan ( ). L'outil de permet, entre autre, d'exporter un ficher excel avec les prix de tes concurrents pour Cofondateur de Captain Contrat, Philippe a fait ses armes au sein du cabinet de Gilles Babinet, figure de proue de l'entrepreneuriat français. Il est diplômé d'HEC Paris. Vous avez encore des questions ? 🤔 Posez-les gratuitement à l’un de nos coachs entrepreneuriaux. Le contrat de concession exclusive engage un fournisseur à ne vendre ses produits qu’à un distributeur, sur un territoire donné. Ce dernier s’engage, quant à lui, à vendre ces produits uniquement sur le territoire en question, et en son nom. Il est également question du droit de la concurrence. Qu’en advient-il exactement et quels sont les risques encourus en cas de non-respect des règles imposées par le Code de Commerce ? Relevant du droit des marchés, le droit de la concurrence est défini par l’ensemble des règles juridiques qui régissent les commerçants en quête de clientèle et de la conservation de cette dernière. Par définition, le droit de la concurrence interdit notamment les actions concertées, les conventions, les ententes expresses ou tacites et les coalitions visant à limiter l’accès au marché ou le libre exercice de la concurrence par d’autres entreprises ; à faire obstacle à la fixation des prix par le libre jeu du marché en favorisant artificiellement leur hausse ou leur baisse ; à limiter ou contrôler la production, les débouchés, les investissements ou le progrès technique ; à répartir les marchés ou les sources d’approvisionnement » Code de Commerce, article L420-1. Il s’applique également dans le cas d’un contrat de concession exclusive. Par conséquent, lorsque le contrat de concession exclusive prévoit une clause de non-concurrence pour le concessionnaire, celle-ci doit être délimitée géographiquement et dans le temps, dans certains cas, il faudra également, distinguer les ventes actives et les ventes passives. Au regard de la concurrence, le contrat de concession exclusive est valable lorsque le bilan économique d’ensemble est positif, et lorsqu’il existe une loi ou un règlement venant justifier les pratiques en cause. En ce qui concerne le bilan économique d’ensemble, il englobe notamment l’assurance d’un progrès économique dans la localité visée par le contrat et la répartition équitable du profit qui résulte du commerce aux consommateurs. En parallèle, le bilan ne doit pas éliminer la concurrence pour une partie des produits visés par le contrat, et il ne doit pas restreindre la concurrence pour atteindre l’objectif de progrès économique susmentionné. Par ailleurs, il est important de souligner que si le contrat de concession exclusive prévoit que le concessionnaire ne peut ni démarcher, ni communiquer hors zone, il demeure obligé de vendre le produit à des clients résidant hors de sa zone de revente. Ce, dans la mesure où ces clients se sont présentés dans la zone de distribution déterminée dans le contrat. La notion d’ententes en droit de la concurrence Dans le milieu de la concession commerciale, on distingue deux types d’ententes l’une porte sur les prix, et l’autre porte sur les barrières à l’entrée du marché. Du côté des prix, le concédant peut publier ses prix publics de vente dans des catalogues, mais le distributeur n’est pas obligé de respecter un montant minimum ou maximum et le fournisseur ne dispose d’aucun contrôle sur ce point. Quant aux barrières à l’entrée sur le marché, elles ne sont valides que dans la mesure où elles ne portent pas atteinte à la concurrence. Le contrat de concession exclusive peut prévoir des ententes, à condition qu’elles ne produisent aucun effet anti-concurrentiel,même potentiel. En somme, on dit qu’il y a entente lorsqu'un accord ou une action concertée a pour objet ou peut avoir pour effet d'empêcher, de restreindre ou de fausser le jeu de la concurrence sur un marché de produits ou de services déterminé. Le principe de bonne foi des relations commerciales Dans le milieu des relations commerciales, la définition de la bonne foi fait notamment résonner un devoir général d’honnêteté et de loyauté. Il est implicite entre les deux parties, et ce principe s’impose en permanence à chacune d’elles. Il doit, par ailleurs, être respecté dès la formation du contrat de concession exclusive. Les sanctions en cas de non-respect du droit de la concurrence En cas de concurrence déloyale ou de non-respect du droit de la concurrence, les distributeurs et les concédants sont passibles d’une sanction pécuniaire dont le montant maximum équivaut à 10% du chiffre d’affaires, à l’échelle globale et hors taxes, du groupe auquel appartient l’entreprise sanctionnée. Si l’auteur de la faute n’est pas une entreprise, le montant de l’amende s’élève à trois millions d’euros. La décision de la sanction appartient à l’Autorité de la concurrence. Celle-ci est notamment chargée de déterminer le montant de la sanction, en fonction de la gravité des faits, de l’ampleur du dommage causé à l’économie, de la situation de l’organisme ou de l’entreprise sanctionnée et enfin de ses antécédents d’infractions aux règles de concurrence. Le contrat de concession exclusive offre des avantages à l’une et l’autre des parties, mais le respect du droit de la concurrence est un point non-négligeable. L’expertise d’un avocat est donc nécessaire afin de vous assurer que votre contrat répond à toutes les exigences et notamment celles du Code de Commerce.
Lacour d’appel saisie par la salariée annule la clause de non-concurrence relevant que si elle est limitée dans le temps (un an) et dans l’espace (département de la Charente et immédiatement limitrophes), la clause s’avérait excessive "quant à la combinaison des emplois et du nombre de départements visés dans la clause (qui) interdisait, de fait, à la
1 Je tiens à remercier Franck Cochoy et Michel Callon pour leurs lectures attentives d’une première v ... 1Si la sociologie n’a investi que très récemment la boîte noire de la formation des prix1, l’économie n’a elle jamais cessé d’analyser les mécanismes marchands de leur détermination. C’est d’ailleurs là d’une certaine façon son objet le plus traditionnel, appréhendé dans les théories de l’économie politique classique comme le résultat de la gravitation » du prix de marché » autour du prix naturel » Smith, 2000, ou dans les modèles walrassiens de l’équilibre général comme le résultat des rencontres entre des courbes d’offre et de demande dans le cadre d’un marché globalisé et parfait. Ces modèles n’apportent cependant aucune information sur les mécanismes concrets qui permettent l’ajustement marchand et sur les processus qui conduisent à la détermination des prix. 2 La situation extrême étant celle du monopole où un seul producteur est présent pour un bien ou un s ... 2Les développements et les critiques apportés à ces approches ont conduit les économistes à rendre compte dans leurs modèles des imperfections du marché, soit pour chercher à les corriger, soit pour les reconnaître comme formes centrales de l’organisation des marchés. Dans le premier cas, ces imperfections sont généralement liées à des asymétries d’information entre acheteur et vendeur sur la qualité des biens échangés Akerlof, 1970 qu’il s’agit de lever pour révéler les coûts de production de chaque niveau de qualité autour duquel les prix tendent à se fixer Lancaster, 1966. Dans le second cas, les imperfections sont davantage liées à des situations de pouvoir de marché » caractérisées par un nombre limité de vendeurs qui ont le pouvoir d’imposer leurs prix2, en isolant leurs produits de ceux de la concurrence et en individualisant la relation qu’ils entretiennent avec leurs clients Chamberlin, 1953. Ces modèles ont en commun de sacrifier l’observation des processus concrets à l’œuvre dans la détermination des prix sur l’autel de constructions postulées en amont des modélisations. 3La nouvelle sociologie économique défend au contraire l’idée que c’est une approche concrète des marchés et non pas d’un marché à forme unique et déterminée a priori qui peut rendre compte de leur construction sociale ». La formation des prix est alors considérée comme un objet de recherche à part entière dont la sociologie doit s’emparer pour procéder à l’identification des rapports sociaux dans lesquels tout phénomène économique est encastré » Granovetter et Swedberg, 1992, et pour expliquer les faits socio-économiques mieux que ne le fait la théorie économique » Steiner, 1999. C’est pourtant sur la base des travaux économiques sur la qualité des biens que les sociologues ont développé leurs analyses. Dans leur critique des hypothèses fondant les modèles économiques, ces approches tendent à écarter le prix comme opérateur de l’échange pour laisser toute sa place à la qualité Musselin et Paradeise, 2002. 3 Sur ces marchés, la rencontre entre l’offre et la demande s’opère d’abord autour de critères tels q ... 4Quelques travaux abordent cependant de front ce problème de la fixation des prix, sur des marchés où ces derniers interviennent pourtant de façon marginale dans l’ajustement marchand. C’est le cas de l’étude menée par Lucien Karpik sur le marché des avocats Karpik, 1989 ; Karpik, 1995 et des travaux de Christine Musselin sur les marchés du travail universitaires Musselin, 1996 ; Musselin, 20033. 5L. Karpik explique la fixation des honoraires des avocats par leur insertion dans un système généralisé de prix construit sur la base des interactions sociales entre les membres de la profession ou des réseaux–producteurs ». Ces honoraires obéissent aussi à des règles informelles empreintes de moralité et de justice qui encouragent les avocats à fixer leurs tarifs dans une fourchette de prix raisonnable ». 6Sur les marchés du travail universitaires, les prix sont aussi circonscrits par des règles professionnelles, des barèmes et des usages. C. Musselin montre qu’ils sont aussi indexés sur la rareté » du candidat, évaluée sur la base de ses activités passées, de sa réputation, et sur l’anticipation de sa force de travail à venir. L’intérêt de cette analyse réside dans la rupture que l’auteur propose avec une conception dualiste des marchés selon laquelle il y aurait d’un côté des marches–jugement » où les prix résulteraient de processus et de variables sociales » relations personnelles ; règles professionnelles ; statut et réputation de l’offreur ; etc. et de l’autre des marches–prix » où les prix seraient circonscrits par un ensemble de variables économiques » rareté du produit, taille de l’entreprise, chiffre d’affaires, coûts de production, etc.. 7Cet effort de prise en compte des variables économiques dans les processus de détermination des prix est poursuivi par Yuna Chiffoleau et Catherine Laporte lorsqu’elles étudient la formation des prix sur les marchés des vins de Bourgogne Chiffoleau et Laporte, 2004 cherchant à comprendre comment les producteurs de vins font pour établir leur tarif, elles appréhendent ce processus comme le résultat d’une décision de l’offreur influencée par son encastrement dans un ensemble de relations sociales. L’étude montre aussi que la nature de cet encastrement relationnel diffère d’un offreur à l’autre selon les variables économiques » — système commercial et portefeuille d’appellations — qui caractérisent leur activité. 8Tous ces travaux montrent la diversité des formes d’organisation des marchés et la pluralité des processus à l’œuvre dans la formation des prix. Toutefois, ils laissent de côté une opération primordiale de ce processus le calcul. Si la réputation d’un vendeur, les usages locaux de sa profession ou encore la spécificité de son système commercial sont des variables qui interviennent dans la formation des prix, celles-ci ne décrivent pas les procédures concrètes par lesquelles les prix sont effectivement calculés. 9Cet article propose de poursuivre l’effort engagé par la nouvelle sociologie économique pour comprendre les processus à l’origine de la formation des prix, tout en s’intéressant plus directement aux activités de calcul toujours présentes dans ces processus. Dire ceci ne signifie nullement que la centralité du calcul dans la fixation des prix tiendrait, comme dans les hypothèses de l’économie standard, aux dispositions calculatrices des agents économiques. Il s’agit plutôt de considérer le calcul comme une activité de travail à part entière et de s’interroger sur la nature de ces activités, sur les acteurs, les compétences et les outils engagés dans celles-ci. 4 Le matériel empirique fut recueilli entre 2001 et 2004 en suivant, dans leur travail quotidien, les ... 10Dans cette perspective, la notion d’espace de calcul » — entendue comme un espace concret d’activités pouvant relever autant du calcul numérique que du jugement sur des choses ou des états du monde Callon et Muniesa, 2003 — nous a semblé pertinente. Nous entendons ici montrer que la notion de calcul, entendue comme un mouvement matériel » de détachements » déplacements d’un nombre fini d’entités dans un espace de calcul unique et de réattachements » mise en relation des entités entre elles pour en extraire un résultat qui pourra être transporté dans un nouvel espace de calcul Callon et Muniesa, 2003, pp. 194–195, appelle elle-même une exploration renouvelée de la détermination des prix. Nous avons été conduite à un tel constat à partir de l’ethnographie des pratiques de tarification exercées dans un grand groupe de distribution alimentaire français dénommé ici Agora4. Partant de l’idée que pour saisir la variabilité des prix, il fallait aussi s’intéresser aux pratiques des distributeurs susceptibles de les faire varier, nous en sommes venus à explorer toute la sophistication du calcul des prix des produits de grande consommation, dans une configuration où ces prix ne résultent pas directement du rapport offre-demande 2.. Avant d’analyser le travail de tarification des distributeurs, la première partie de cet article s’attache à décrire la participation du droit dans la définition de l’espace de calcul des prix de vente aux consommateurs. Elle montre que le choix d’une procédure de calcul est susceptible de redéfinir les rapports de force entre les professionnels du marché 1.. 1. Définir l’espace juridique de calcul des prix l’enjeu de la transparence 5 La loi Raffarin », adoptée en 1996 et visant la rénovation de la loi Royer » votée en 1973, ava ... 11Si l’État français a longtemps été favorable au développement du secteur de la grande distribution dans lequel les élus voyaient un outil efficace de lutte contre l’inflation, on ne compte plus les tentatives des pouvoirs publics pour réguler la montée en puissance du secteur. En France, dans un contexte où les petites et moyennes entreprises voient leur rapport de force se dégrader avec l’ensemble de leurs partenaires depuis le début des années 1970, les mesures des pouvoirs publics ont d’abord consisté à limiter le développement du parc commercial de la grande distribution5. La mise en œuvre de ces lois a rendu plus rare, et donc plus difficile d’accès, la place des produits dans les linéaires. Paradoxalement, les mesures qui visaient à redonner une marge de manœuvre aux PME ont au contraire accru le pouvoir de négociation des distributeurs sur leurs fournisseurs Moati, 2001. C’est pour rééquilibrer les relations commerciales que fut votée le 1er juillet 1996 la loi nº 96‑588, dite loi Galland » afin de redonner aux industriels la maîtrise de leurs prix de vente qui faisaient l’objet de baisses massives dans les grandes et moyennes surfaces GMS. 12En cherchant à améliorer la transparence et la loyauté des transactions commerciales, la loi Galland » réformait l’ordonnance adoptée en 1986 relative à la liberté des prix dite Balladur ». L’analyse de sa mise en œuvre est donc primordiale pour comprendre comment ce dispositif juridique a renouvelé la régulation des négociations commerciales, et plus particulièrement la façon de calculer les marges et les prix de vente au consommateur PVC. Nous entendons montrer ici de quelle façon le droit participe à la sophistication du calcul des prix et les enjeux que sa mise en œuvre soulève pour les acteurs concernés par ces mesures. Plus précisément, nous montrerons que le choix politique d’une procédure de calcul donne lieu à de nouveaux rapports de force entre les contractants La redéfinition du calcul du seuil de revente à perte par la loi Galland » 13Les contrats de distribution comprennent d’une part les conditions générales de vente du fournisseur délais de paiement et modalités de calcul des pénalités en cas de retard de paiement, réductions de prix et d’autre part le prix d’achat unitaire des marchandises. C’est sur la définition de ces deux espaces de calcul que la loi Galland » est intervenue en renforçant l’interdiction de revente à perte prohibée depuis 1963 et reproduite dans l’article de l’ordonnance de 1986. Cet article désigne l’obligation pour le distributeur de reporter sur ses prix de vente aux consommateurs PVC uniquement les tarifs qui transparaissent sur les factures des industriels. En dessous de ce prix, le produit est revendu à perte. Plus précisément, le calcul du seuil de revente à perte, ou prix de facture net des marchandises » est fondé sur trois éléments le prix public du fournisseur ; les réductions de prix et les taxes. L’analyse de cet espace de calcul est primordiale pour saisir la participation du droit au travail de tarification des distributeurs. 14Le premier élément attaché à l’espace de calcul du seuil de revente à perte réfère au tarif public du fournisseur » les fournisseurs énoncent un tarif public correspondant au prix d’achat brut hors taxe du produit, conformément au principe de transparence qui préside aux relations entre fournisseurs et acheteurs À partir du moment où il y a une certaine transparence, où rien n’est biaisé, le tarif doit être le même pour nos enseignes que pour nos concurrents. »Christelle, négociatrice. 15Si cette transparence assure aux acheteurs qu’ils ne font pas l’objet d’un traitement discriminatoire injustifié, elle leur interdit aussi toute pratique de négociation sur les tarifs des fournisseurs La première chose c’est que l’industriel est maître de ses tarifs. On n’a pas à intervenir dans le tarif que donne l’industriel. Quand il monte ses tarifs ou au contraire qu’il fait une baisse, nous on peut être d’accord ou pas d’accord, d’ailleurs on discute, mais c’est lui qui réellement est le maître du tarif. »Jean-Marc, négociateur. 16Le second élément pris en compte dans le calcul du seuil de revente à perte réfère aux réductions de prix ». Tandis que l’article de l’ordonnance de 1986 définissait celles-ci par tous les rabais, remises ou ristournes dont le principe est acquis et le montant chiffrable lors de la vente ou de la prestation de services, quelle que soit leur date de règlement », la loi Galland » circonscrit la définition de ces remises à toute réduction de prix acquise à la date de la vente ou de la prestation de services, à l’exclusion des escomptes non prévus sur la facture ». 17Cette redéfinition des réductions de prix » impacte directement le calcul du prix d’achat net des marchandises en opérant une distinction entre d’un côté les remises acquises à la date de la vente ou de la prestation de service devant apparaître sur la facture pour sa prise en compte dans le calcul du seuil de revente à perte, et de l’autre celles qui sont accordées après cette date et exclues du calcul, la loi faisait désormais correspondre le prix d’achat net hors taxe aux remises inconditionnelles » acquises à la date de vente soustraites au prix public du fournisseur ». 18Or, pour que le service rendu par le distributeur au fournisseur puisse apparaître sur facture à la date de la vente, encore fallait-il qu’il soit clairement défini, chiffrable et donc mesurable à cette date. C’est pourquoi les nombreux rabais pouvant être consentis au distributeur, mais présentant un caractère conditionnel tels que la facturation au fournisseur de droits d’entrée » sur les linéaires ou sur les catalogues promotionnels ; le paiement d’une mise en tête de gondole ; la participation à la rénovation d’un magasin ; la contribution à certaines animations commerciales ; etc., ne pouvaient être pris en compte dans la détermination du seuil de revente à perte. Tous ces services sur mesure » excluaient la notion de calculabilité des prix et en dernier ressort de publicité des prix le service valant l’idée que les deux partenaires s’en faisaient. De fait, ces remises conditionnelles venaient s’ajouter aux marges différées des revendeurs. Seules les remises accordées sans condition » sur les quantités commandées, le plus souvent calculées en fonction de l’étendue du réseau du distributeur concerné Allain et Chambolle, 2003, p. 87, pouvaient alors rentrer dans l’espace de calcul du seuil de revente à perte. 19Enfin, différentes taxes dont la TVA viennent clôturer le calcul du seuil de revente à perte que l’on peut résumer par la formule Seuil de revente à perte = tarif public du fournisseur – remises inconditionnelles + taxes = prix de vente au consommateur minimum. Comment la loi Galland » redéfinit-elle les rapports de force entre distributeurs et fournisseurs ? 20Tandis que la sociologie économique, dans sa critique de l’économie formelle, s’évertue à montrer que le calcul n’intervient qu’à la marge des comportements économiques réels » Callon et Latour, 1997, nous voudrions souligner la centralité des procédures de calcul dans les controverses sur la régulation juridique des relations commerciales les choix politiques d’inscrire certains éléments plutôt que d’autres dans l’espace de calcul du seuil de revente à perte et de lier ces éléments entre eux selon certaines modalités participent à la constitution de rapports de force inédits entre les acteurs économiques concernés. 21Du côté des fournisseurs, la loi Galland » a provoqué l’harmonisation de leurs conditions tarifaires et le renforcement du principe de transparence les conditions générales de vente étant publiques, tout avantage consenti à un distributeur pouvant être exigé et obtenu par tous les autres. La prohibition de la revente à perte fut très bien accueillie par les industriels, rien n’étant plus préjudiciable pour eux que de voir leurs marques bradées ou utilisées comme prix d’appel par les détaillants. Toutefois, la négociation commerciale n’étant à ce stade pas encore achevée, la définition du seuil de revente à perte ne garantit pas la rentabilité finale de la transaction du fournisseur. En effet, si les réductions de prix attachées aux conditions générales de vente conclues à la date de la vente des produits ou du service transparaissent sur la facture et viennent donc impacter directement le prix de vente au consommateur, elles ne préjugent en rien des négociations sur les coopérations commerciales » remises conditionnelles correspondant aux marges arrières ». 22Du côté des distributeurs, si la loi maintient le principe déjà ancien de leur liberté de fixer les prix de vente aux consommateurs, elle a aussi pour effet de limiter la concurrence par les prix entre distributeurs en interdisant de répercuter les marges arrières » sur le calcul du prix de vente. Comme sur les marchés oligopolistiques où les prix sont administrés par les entreprises, les acteurs du marché assistaient ici à une certaine rigidité des prix ». Mais celle-ci était moins liée à l’éventualité qu’un des concurrents se lance dans une guerre des prix pouvant conduire à la perte de tous, qu’à la loi Galland » qui provoquait une harmonisation des prix. C’est donc sur le marché très opaque des services que pouvait désormais s’exercer la différenciation, voire la discrimination, entre les enseignes concurrentes depuis l’ordonnance de 1986, les budgets de coopérations commerciales » ou marges arrières » n’ont cessé d’augmenter, sans que la loi Galland » ne vienne réellement les affecter. 23En limitant la concurrence entre enseignes par les prix, la loi a engendré un effet ambigu sur les rapports de force entre distributeurs et fabricants. Elle a donné un moyen détourné aux fabricants d’intervenir dans la détermination des prix de vente au consommateur en facturant aux distributeurs le prix minimum auquel ils souhaitaient que leurs produits soient revendus. Quant aux distributeurs, ils ont cherché à contourner cette mesure en déplaçant le champ de la négociation vers les coulisses du marché, via les marges arrières ». 6 La hausse des prix a essentiellement touché les produits de marques nationales, auparavant vendus c ... 24Plus encore, la loi Galland » a eu un effet inflationniste à court terme pendant les deux premiers mois qui ont suivi la date de son application, les prix des produits de consommation courante ont augmenté de plus de 4 % dans les grandes et moyennes surfaces. L’entrée en vigueur de la loi Galland » n’a donc pas eu les effets escomptés ; elle a au contraire créé de nouveaux rapports de force entre distributeurs et fournisseurs6. 7 La loi nº 2001‑420 sur les nouvelles régulations économiques » visait à moraliser les disposition ... 25Depuis quatre ans, et au nom du pouvoir d’achat des consommateurs, la loi Galland » est en cours de révision7. Au cours de notre enquête, le travail de tarification des distributeurs était encadré par les dispositions de la loi Galland ». Comment les professionnels impliqués dans la tarification des produits distribués dans les enseignes du groupe Agora négociateurs, responsables de la tarification nationaux et régionaux, responsables de rayon… calculent-ils les prix de vente aux consommateurs PVC, dans la limite des mesures juridiques énoncées ci-dessus ? 2. La détermination des prix de vente aux consommateurs PVC le travail de tarification 8 Certaines de ces configurations marchés au cadran, enchères aveugles vont quasiment jusqu’à repro ... 26Contrairement aux marchés boursiers, aux enchères ou encore aux marchés de matières premières sur lesquels la formation des prix résulte directement de multiples configurations de rencontre entre les offres et les demandes8, les prix des produits commercialisés par la grande distribution sont déjà en partie administrés par les fabricants, notamment par le biais du seuil de revente à perte. Une fois que les négociateurs sont parvenus à obtenir un certain nombre de remises inconditionnelles, le seuil de revente à perte constitue la base sur laquelle les professionnels établissent le PVC. Selon les professionnels du secteur, le prix est un élément important de la qualification des produits de grande consommation pour les clients. Aussi ces derniers ne recherchent pas un prix en soi, mais quelle qu’en soit la valeur absolue, un prix de marché » qui soit concurrentiel sur le marché de la grande distribution et jugé acceptable par les consommateurs. On peut toutefois se demander qu’est-ce que les professionnels de la tarification entendent par prix de marché », dans une configuration où les prix ne résultent pas directement des rencontres entre les offres et les demandes. Comment sont calculés ces prix et quels sont les outils et les compétences mobilisés dans ce travail ? À la recherche du prix de marché » 9 Même si, nous le verrons plus bas, la fonction de la demande » n’est pas ignorée par ces faiseu ... 27La découverte des prix » a finalement peu de choses à voir avec le résultat de l’agrégation des offres et des demandes quand on s’intéresse aux pratiques des professionnels de la tarification9. Le prix de marché » recherché a plutôt trait au prix de l’enseigne », qui correspond à un niveau de prix à la fois acceptable pour le consommateur et capable d’assurer la rentabilité des enseignes du groupe Agora. Il constitue la première variable prise en compte dans le calcul du PVC. L’analyse de ses modalités de calcul montrera ici toute l’importance du travail produit par des acteurs extérieurs au marché les sociétés panélistes sur lequel les professionnels de la tarification s’appuient continuellement pour établir leurs prix Elle révèle aussi les contextes d’action propre à chaque enseigne qui génèrent des contraintes à la fois matérielles et concurrentielles particulières pour le calcul des PVC La détermination du prix de l’enseigne » 28Le groupe Agora gère plusieurs enseignes hypermarché, supermarchés et supérettes de proximité dont chacune possède son propre service de tarification. Ces services sont placés sous la hiérarchie fonctionnelle des directions d’enseigne chargées de concevoir et de faire évoluer les concepts de magasins, de telle sorte que chaque enseigne parvienne à se différencier de ses concurrentes Chez nous en proximité, il y a trois directeurs d’enseigne ; et leur mission à eux, c’est de définir la stratégie de leur enseigne. […] Et c’est eux qui donnent l’impulsion. C’est-à-dire qu’ils nous donnent à nous une sorte de cahier des charges, plus ou moins formalisé, en nous disant bon ben voilà, le magasin il doit faire 80 m2 » ; CityShop ils nous disaient jusqu’à il y a quelques années il doit faire 450 m2 ». Et puis ils se sont aperçus que sur cette surface-là, on commençait à être juste pour avoir une offre qui corresponde aux attentes des consommateurs, et pour sortir la rentabilité des magasins. »Valérie, directrice marketing offre proximité. 29La rentabilité des magasins est donc étroitement liée à leur surface de vente. La différence entre les prix fixés dans les petites surfaces et les hypermarchés tient fortement à la possibilité pour les très grandes surfaces de réaliser des économies d’échelle au niveau des achats et des frais de distribution. Au niveau des achats d’abord, les besoins en volume de marchandises ne sont pas identiques dans les hypermarchés, les supermarchés, et les supérettes. Or plus les quantités commandées sont importantes, plus les prix d’achat aux fournisseurs sont négociables. 30Au niveau des frais de distribution ensuite, ceux des hypermarchés sont moins importants que ceux des plus petites surfaces. La rotation des stocks, plus volumineuse et plus rapide dans les hypermarchés, génère des chiffres d’affaires plus importants. En outre, certains frais sont spécifiques aux petites surfaces, comme nous l’explique la directrice marketing offre des enseignes de proximité Agora La direction de ProxiPlus a récemment lancé un nouveau concept pour ces supérettes de moins de 180 m2. Ils ont pris la cave à vin qui existait dans le concept CityShop 2000, avec le même mobilier, l’espace beauté aussi. Pour le frais, les franchisés ont dû acheter des meubles plus bas, de façon à ce que les clients voient le fond du magasin ; ça donne l’impression d’espace dans ces petits magasins. Tout ça a engendré une grosse hausse du chiffre d’affaires, mais l’investissement a été très lourd en mobilier, beaucoup plus que chez CityShop. Et puis par rapport aux supermarchés Outsiders, dont la politique se dirige de plus en plus vers le tout libre service, en proximité on essaye de maintenir les rayons traditionnels. Or un boucher c’est très cher. Tout ça fait que les prix dans les ProxiPlus et les PleinTemps sont 6 % plus cher que la moyenne nationale. Mais ça répond à une attente de praticité le commerce au coin de la rue, une grosse palette de services distributeur automatique, photocopies, photomatons,…. »Valérie, directrice marketing offre proximité. 31Ainsi, la détermination des prix de vente au consommateur est fondée en partie sur les coûts d’investissement des enseignes, dépendant à la fois de la taille des magasins et du volume des produits commandés. Mais cet encastrement » du calcul des PVC dans les logiques économiques » Chiffoleau et Laporte, 2004 des distributeurs ne nous dit encore rien sur la façon dont est calculé le niveau de prix des enseignes. 32Celui-ci est élaboré sur la base des données relevées par la société panéliste Nielsen qui effectue des relevés de prix sur 2500 points de vente, toutes enseignes françaises confondues. Pour chacun des produits ou familles de produits selon la commande adressée, la société panéliste établit un prix moyen appelé prix de base nationale ». Ce prix moyen est ensuite ramené à l’indice 100 qui constitue la base à partir de laquelle les directions d’enseignes définissent leur indice de cherté », c’est-à-dire le niveau de prix des produits qu’elles souhaitent atteindre pour être rentable, sans pour autant être trop élevé par rapport à la concurrence, comme nous l’explique ce responsable du service régional de la tarification Ces gens-là, ce sont eux qui relèvent les prix pour constituer ce qu’on appelle l’Opus. L’Opus, c’est donc un listing avec par exemple Leclerc, tel produit tel prix ; Carrefour, tel produit tel prix, et ce pour les mêmes produits. Donc on peut comparer toutes les enseignes. Et donc il y a ce qu’on appelle la base 100, qui est le prix moyen du marché, et puis après, par exemple un magasin comme Monoprix en épicerie est à 103. Le petit Casino est à 106. Carrefour est à 97 […]. Tout le travail pour nous, c’est d’atteindre ces objectifs pour être dans le marché. » 33L’Opus vient en quelque sorte rassembler les prix dispersés dans l’espace concurrentiel à un instant t sur un même support graphique à partir duquel les enseignes établissent leur politique de prix. L’exercice révèle deux objectifs être en phase avec la concurrence tout en assurant la rentabilité de l’entreprise. Les processus de détermination du niveau de prix des enseignes sont insaisissables par une approche walrassienne selon celle-ci, les prix sont déterminés en référence à un marché globalisé qui regroupe des produits comparables. Aussi se comprennent-ils davantage par les hypothèses du modèle de la concurrence monopolistique Chamberlin, 1953 qui explique quant à lui la détermination des prix par la contrainte qu’exerce sur l’entreprise la substituabilité des produits. Toutefois ces hypothèses visant à modéliser les marchés ne s’imposent pas aussi facilement à l’analyse des pratiques de tarification le niveau de prix des enseignes résulte moins des processus d’individualisation des produits que de la construction d’un attachement singulier entre l’acheteur et l’enseigne. Pour le dire autrement, les distributeurs redoutent moins la substituabilité entre des produits que celle qui pourrait s’exercer entre les enseignes. 34La politique tarifaire des enseignes constitue donc le cadre dans lequel les professionnels de la tarification déterminent les prix de vente aux consommateurs. Elle constitue un nouvel espace de calcul » après les contrats de distribution analysés plus haut. Cet espace offre aux professionnels de la tarification une nouvelle marge de manœuvre discrétionnaire » Maggi, 1996 ils détermineront librement les prix de vente aux consommateurs dans le cadre de la politique tarifaire définie en amont par l’enseigne. Mais pour comprendre comment sont calculés ces prix, encore faut-il savoir qui calcule quoi, dans quel contexte d’action, et avec quels outils. Des processus de détermination des PVC différenciés selon les contraintes des enseignes 35Dans le groupe étudié, la prise en charge de cette opération est attribuée soit aux responsables de la tarification nationaux lorsqu’il s’agit de calculer les PVC des produits vendus en hypermarché, soit aux responsables régionaux pour les supermarchés et les supérettes du groupe. La raison de la centralisation ou de la décentralisation du travail de tarification tient au nombre de points de vente gérés par les enseignes, comme nous l’explique le responsable tarification des hypermarchés L’avantage chez nous c’est qu’on ne gère que 250 points de vente. On est assez outillé pour faire une analyse des prix point de vente par point de vente en analysant la concurrence de chaque magasin. Ce qui n’est pas le cas par exemple de la proximité qui gère près de 700 CityShop ; 800 ProxiPlus et 200 et quelques PleinTemps. Eux ils sont obligés de travailler leurs tarifs sur la région entière. » 36Les professionnels de la tarification des hypermarchés sont outillés » là encore par l’Opus de la société Nielsen qui effectue sur leur commande des relevés de prix. L’analyse de ces relevés montre qu’ils sont établis au cours d’une même période par exemple la semaine 36 » et concernent des produits appartenant à une même famille par exemple l’épicerie salée ». Les prix sont traduits sous la forme d’indices qui réfèrent à la moyenne des prix du rayon pour chaque magasin. L’Opus fait ainsi transparaître la concurrence qui s’exerce entre cinq magasins implantés sur un même site géographique. Il ne s’agit plus ici pour les services tarification » de déterminer un niveau de prix national, mais plutôt de prêter attention aux marchés locaux. C’est sur la base de ce relevé que les professionnels de la tarification déterminent les prix de vente, en suivant deux objectifs d’une part ils veillent à ce que le niveau de prix de leurs points de vente reste concurrentiel sur la zone géographique concernée ; d’autre part ils s’assurent que les prix ainsi positionnés génèreront suffisamment de marge pour garantir une rentabilité à l’enseigne. 10 La mesure de la demande régionale est fondée sur un syllogisme implacable les consommateurs achèt ... 37Ce processus de tarification centralisé est impossible à réaliser par les enseignes gérant des supermarchés ou des supérettes, en raison du grand nombre d’études qu’elles auraient à commander et à analyser. Pour ces dernières, la tarification est laissée entre les mains des six équipes de tarification régionale en fonction de la demande locale ». Celle-ci est moins sondée directement qu’à distance, par le biais des sorties d’entrepôts régionaux un produit qui sort » bien dans une région peut voir son prix augmenter afin de générer de la marge ; à l’inverse, s’il se vend moins bien dans une autre région, les responsables régionaux peuvent décider de baisser son prix afin de générer du chiffre d’affaires, quitte à perdre de la marge. Les prix ainsi fixés en région, contrairement à la tarification des produits vendus en hypermarché, restent des moyennes qui ne reflètent en rien la concurrence qui peut s’exercer sur un site géographique plus circonscrit. Compte tenu de la contrainte du grand nombre de magasins, l’objectif n’est pas de répondre à toutes les configurations locales, mais plutôt d’obtenir un positionnement prix qui fasse sens pour la demande régionale10, tout en assurant une rentabilité à l’enseigne. Ainsi, les processus de détermination des PVC diffèrent selon le nombre de magasins que les enseignes ont à gérer. Mais la différence ne tient pas qu’à cette caractéristique. 38Les supermarchés et les supérettes du groupe sont pour la plupart des entreprises franchisées. Les personnes qui les gèrent ne sont pas salariées du groupe mais sont patrons de leur propre affaire. Dans ce cadre, le travail des responsables des tarifs ne consiste pas seulement à assurer la rentabilité du groupe ; ils doivent aussi déterminer les PVC de façon à assurer une marge avant » à ces gérants d’entreprise Alors évidemment si on avait que le résultat Opus à faire sortir ce serait un peu facile, mais derrière on a un objectif principal qui est de faire vivre nos franchisés. […] Ça c’est une contrainte par rapport aux hypers Agora ou d’autres groupes qui sont eux complètement intégrés. Eux à la limite ils n’ont que des gens qui attendent leur salaire à la fin du mois ! »David, responsable du service tarification. 39Résumons-nous la détermination des prix de vente aux consommateurs est un processus séquentiel qui débute par la définition de la politique tarifaire des enseignes. Ensuite, les professionnels de la tarification entrent en scène pour déterminer le PVC de chaque produit référencé par les négociateurs et les marketers des enseignes. Ce travail est fortement cadré par le prix d’achat obtenu auprès des fournisseurs et par la politique tarifaire. Les prix ainsi fixés en phase avec la demande régionale et la concurrence locale sont ensuite transmis sous forme de listing électronique aux différents points de vente. La subtilité des stratégies d’enseigne et l’étroitesse du champ de manœuvre des services de tarification peuvent renvoyer l’image d’une tarification contrainte à l’extrême. Cette image est renforcée dans le cas des responsables des magasins intégrés du groupe qui ne portent que peu d’intérêt aux prix ainsi déterminés eux à la limite ils n’ont que des gens qui attendent leur salaire à la fin du mois ». Il ne faut pourtant pas négliger l’importance que les franchisés du groupe peuvent leur porter les tarifs fixés par les centrales régionales viennent affecter directement la rentabilité de leurs points de vente. De la rentabilité de l’enseigne à celle des points de vente 40Dans cette section, nous nous demanderons comment les tarifs préconisés par les services tarification des enseignes sont réellement traduits au sein des points de vente sont-ils appliqués tels quels par les personnes qui gèrent les produits au quotidien au sein des points de vente ? Sont-ils au contraire redéfinis pour générer des marges plus confortables ? Par ailleurs, les PVC établis par les services tarification nationaux ou régionaux ne portent que sur les produits référencés par la centrale. Qu’en est-il des produits achetés directement auprès des fournisseurs par les responsables de rayon ? Le processus de détermination des prix de vente sur ces produits est-il semblable à celui mis en place par les services tarification des enseignes ? La tarification des produits commandés directement à la centrale 41Les prix déterminés par les services tarification régionaux sont transmis par voie informatique aux magasins. Les informations concernant chaque produit prix d’achat, format, référence du fournisseur, code interne, code barre, etc. sont d’abord renseignées à la centrale nationale dans une base de données. Elles sont ensuite transmises aux centrales régionales qui affectent les PVC et les promotions éventuelles en vérifiant que les prix ainsi attribués respectent bien les seuils de revente à perte. Ces données alimentent enfin une dernière base de données qui renseigne les responsables de magasin ou les chefs de rayon selon l’organisation interne des listing de prix » établis. Sur ces derniers sont inscrits la référence exacte du produit, la quantité de cartons par palette, le nombre minimum de commande possible, le prix d’achat unitaire du produit et le PVC préconisé. 11 De 8,8 % à 25,4 % sur le listing des prix de mai 2005 transféré à un magasin de proximité de la rég ... 12 Leur présence dans les linéaires est indispensable pour que le choix offert par l’enseigne soit per ... 42L’indication du prix de vente et du prix d’achat rend transparente la marge que les responsables de la tarification octroient aux franchisés. Cette marge diffère d’un produit à l’autre11 et tient tout autant à l’élasticité de la demande » qu’à l’élasticité du linéaire ». En effet, la constitution stratégique d’un assortiment est aussi un moyen pour les distributeurs de maximiser les ventes et les marges brutes, en jouant sur l’élasticité du linéaire ». En quoi consiste cette élasticité ? Les produits de grande marque » constituent tout autant des repères d’assortiment12 que des repères de prix pour les clients Fady et Seret, 2000 ; Moati, 2001. Comme ces produits sont détenus par la plupart des enseignes de distribution, la marge prélevée sur ces produits est d’autant plus faible que le taux de détention du produit par la concurrence est élevé. À l’inverse, les produits à marque de distributeur ne sont détenus que par les magasins dont ils portent parfois le nom ; les professionnels des tarifs peuvent alors leur appliquer une marge plus élevée, surtout lorsqu’ils cherchent à véhiculer une image de qualité par le biais de ces produits Codron et al., 2005. Ils mettent alors en pratique les préceptes de l’économie du signal Spence, 1973 en évitant de brader » ces produits. 43Ce jeu autour de l’élasticité du linéaire » articles vendus quasiment à prix coûtant et articles compensateurs de marge est décrit par les responsables nationaux et régionaux comme un métier à part entière difficilement maîtrisable par le personnel des points de vente Quand je vais faire de la formation en magasins, aujourd’hui ce que j’aime bien faire, c’est de prendre trois ou quatre produits. Je leur dis Voilà, vous achetez le produit 2 €, vous avez un prix de marché à 2,5 €, vous devez fixer un prix de vente et en sortir une marge ; qu’est-ce que vous feriez comme tarification ? » Alors ils font leurs calculs, et bien souvent, ça va être que sur quatre produits. Et puis je vais leur dire mais vous savez, vous pouvez sortir le double de marge » […] l’avantage, c’est de montrer aux franchisés qu’aujourd’hui, ce travail il est fait en amont, et que ce n’est pas forcément une bonne chose de le refaire en aval. »David, responsable service tarification. 44Mais qu’en pensent les franchisés ? L’ensemble des acteurs de la tarification interrogés en magasin s’accordent pour appliquer tels quels les tarifs élaborés en amont, et les premières raisons invoquées tiennent à la confiance accordée aux services tarifications régionaux qui ont toujours joué le jeu sur le retour des marges avant » Alex, directeur de supermarché. Le personnel n’hésite pas à déléguer la détermination des prix de leurs produits. Toutefois cette délégation ne repose pas seulement sur la confiance entretenue envers les professionnels de l’entreprise Moi ces marges qui nous sont données, je suis obligée de les suivre. Parce qu’après si je change les prix, s’il y a des augmentations de tarif ou des diminutions, l’ordinateur, lui, ne suivra pas. Parce que si tu veux changer ton prix de vente, tu es obligée de changer le Tarep [tarif préconisé]. Imagine que tu veuilles baisser ce prix, et qu’entre-temps le fournisseur monte ses prix, toi tu n’es pas au courant parce que tu as bloqué ton tarif, tu ne t’amuses pas à suivre toutes les modifications de prix, et tu peux te retrouver à le vendre à perte. »Laurence, responsable rayon droguerie. 45Si le personnel ne modifie pas la tarification faite en amont, il est toutefois parfois amené à l’interroger J’ai des hausses de prix qui tombent tous les mois. Des fois on ne comprend vraiment pas. Ce matin j’ai rappelé [le responsable tarif régional], je ne sais pas ce qu’ils font avec les prix… Il m’a répondu Nous on se cale à l’indice de l’enseigne ; vous y êtes bien. » Alors d’accord, mais cet indice, ce n’est pas l’indice de la cherté de la vie ; c’est par rapport aux autres supermarchés. Donc la base 100, elle est peut-être tout simplement plus haute qu’avant. »Christine, responsable rayon textile. 46L’Opus est ici mobilisé par les responsables de la tarification comme un dispositif de conviction auprès des franchisés pour leur démontrer que la hausse des tarifs est bien répercutée dans toutes les surfaces de ventes. Il donne l’impression que le travail de tarification en magasin est fortement cadré en amont. Il ne faut pourtant pas négliger l’autonomie exercée par les chefs de rayon quand ils achètent leur marchandise directement auprès des fournisseurs. Tarification des produits achetés directement auprès des fournisseurs 47Deux arguments sont évoqués pour justifier les achats directs » plutôt que les commandes de produits auprès de la centrale l’amélioration de l’assortiment existant et la possibilité de dégager des marges plus importantes sur ces produits Si on veut rester concurrentiel, on est obligé d’en passer par des achats directs. Un exemple tout simple les sirops. Ici on est dans l’Aveyron. Chez Agora, même en France, pour les sirops le leader c’est Teissère, mais en Aveyron le leader c’est Marius Bonald. Parce que c’est un monsieur qui est ancré depuis longtemps sur Rodez. Et les Aveyronnais consomment d’abord leurs produits. Teissère n’est que second. On est obligé de l’avoir ! […] Et c’est tant mieux parce qu’on ne marge quasiment rien sur les sirops Teissère » Alex, directeur de supermarché. 48Les deux raisons sont donc en réalité intimement liées puisqu’un assortiment plus étoffé permet de mieux se positionner face à la concurrence locale et laisse plus de marge de manœuvre pour jouer sur l’élasticité du linéaire. Les prix sont utilisés comme des moyens de générer de la rentabilité. Les objectifs de rentabilité sont fixés chaque année par le responsable du magasin sur la base des chiffres d’affaires et des taux de marge réalisés les années précédentes. Ces objectifs sont répartis sur la totalité des rayons du point de vente. Ainsi, chaque rayon est considéré comme un centre de profit dont le chef de rayon est responsable il achète ses marchandises via la centrale et auprès des fournisseurs locaux ; il fixe les prix des marchandises dont il a la charge et doit par ce biais atteindre les objectifs de rentabilité fixés par le responsable du magasin. 49La démarche semble à première vue très simple les responsables de rayon ne font que fixer un coefficient de marge sur chaque référence achetée. Celui-ci correspond au rapport entre les prix de vente et les prix d’achat unitaires. La détermination des prix de vente par les responsables de rayon relèverait alors d’une logique purement organisationnelle » le coefficient de marge est un rapport fixe, donc une façon organisationnelle » et non marchande » d’envisager le prix. Pourtant, derrière la simplicité apparente du calcul des prix de vente aux consommateurs, la détermination de ce coefficient de marge reste mystérieuse Donc en général sur les vins, je prends mon prix d’achat unitaire, et je le multiplie par mon coeff. de 1,6. Ça me donne mon PVC, et la différence c’est la marge. »Valérie, responsable du rayon liquide. 50En réalité, plusieurs variables sont prises en compte pour fixer ce coefficient. La première d’entre elles est liée au taux de détention du produit sur la zone de concurrence plus un produit est présent chez la concurrence, plus il est difficile pour les vendeurs d’en augmenter le prix sans risquer que le consommateur aille s’approvisionner chez le concurrent. À l’inverse, un produit vendu exclusivement dans un point de vente peut bénéficier d’un coefficient de marge plus élevé. 51Un second critère de décision dans la fixation du coefficient de marge repose sur les conditions d’achat obtenues auprès du fournisseur. Il arrive parfois que celui-ci accorde une remise ou des gratuités » au revendeur notamment lorsque les quantités commandées sont importantes. Avec une telle remise, le chef de rayon peut préférer conserver le prix de vente habituellement pratiqué et augmenter ainsi sa marge. De la même façon, un lot de bouteilles gratuites pourra être revendu au prix de vente habituel. Mais il n’est pas toujours intéressant pour la rentabilité du rayon de tout miser sur la marge Parfois il faut faire attention. Faire de la marge c’est bien mais les prix peuvent paraître trop élevés pour les clients. L’idée ce n’est pas d’avoir de la marchandise qui ne part pas. Parce que c’est bien beau de faire de la marge, mais après tu vas finir par faire de la marge sur 100 € au lieu d’en faire sur 100 000 € ! Ça ne sert à rien. »Alex, directeur de supermarché. 52La détermination du taux de marge ne relève pas d’un simple rapport organisationnel. Tout coefficient de marge est susceptible d’être réajusté sur la base du suivi très pragmatique des ventes réalisées sur chaque produit. 53L’autonomie des chefs de rayon dans la tarification des produits achetés directement auprès des fournisseurs n’est pas sans générer de crainte auprès des responsables des services tarification régionaux et nationaux lorsque les franchisés commandent un nombre important de produits à l’extérieur du réseau affilié à la centrale d’achat, c’est le groupe entier qui perd en rentabilité. C’est pourquoi les enseignes déploient des efforts particuliers pour inciter les chefs de rayon à privilégier les bases de référencement du groupe Jusqu’à il y a un an, Agora nous faisait un chèque en fin d’année en fonction du volume de marchandises commandées d’abord, puis en fonction de notre fidélité. Mais la remise sur la fidélité c’était juste la partie bonus. C’est-à-dire que si tu commandais beaucoup, et qu’en plus tu commandais 90 % de ta marchandise chez eux, le magasin encaissait un chèque en conséquence. Maintenant ils ont changé la règle du jeu ! Les deux conditions comptent autant l’une que l’autre. Ils aimeraient surtout qu’on commande à la centrale. Mais nous ce n’est pas notre intérêt avec leur assortiment on ne fait pas assez de chiffre, on pourrait même perdre de la clientèle si on se contentait de leurs produits. »Alex, directeur de supermarché. 54Pour autant rien n’oblige les magasins franchisés à commander tous leurs produits auprès de la centrale. D’autant que les fournisseurs qui ne parviennent pas à être référencés sur la base de référencement nationale s’évertuent eux aussi à fidéliser leurs clients Certains fournisseurs peuvent te coller des frais d’achat s’ils estiment que tu ne commandes pas assez de volume chez eux. C’est ce qu’on appelle le franco » par exemple si tu as le franco fixé à 400 €, si tu commandes pour 399 € de marchandises ils vont te faire payer les frais de transport. Si tu commandes pour 400, t’as le franco donc tu ne payes rien. » Valérie, responsable du rayon liquide. 13 Ces primes ne sont toutefois pas automatiques. Au cours de nos observations, les deux dispositifs d ... 55Ces cas illustrent les intérêts divergents engagés dans la situation le groupe Agora souhaiterait que les produits référencés par sa centrale d’achat soient présents en magasin tandis que les franchisés ont intérêt à multiplier les achats directs. De leur côté, les fournisseurs, qu’ils approvisionnent directement les magasins ou la centrale d’achat du groupe, ont plutôt intérêt à vendre les plus gros volumes de marchandises, ce qui n’est pas toujours l’intérêt des magasins de petite ou moyenne surface. La convergence d’intérêts peut se construire localement quand elle répond aux exigences fortes que les partenaires peuvent associer à leur ajustement réciproque par le biais de dispositifs d’intéressement les chèques de fidélité délivrés par la centrale à la fin de l’année à ses franchisés ; le franco » octroyé par les fournisseurs aux gérants des magasins qui commandent suffisamment de marchandises ; ou encore des primes d’intéressement sur salaire pour les chefs de rayon sur le chiffre d’affaires et les marges13. 3. Conclusions 56Comment les professionnels de la grande distribution s’y prennent-ils pour fixer les prix de vente aux consommateurs ? Cet article propose de contribuer à l’appel lancé par les auteurs du dossier-débat La qualité » Musselin, et al., 2002 pour étudier les processus de fixation des prix quand ces derniers ne résultent que partiellement de la rencontre entre l’offre et la demande. L’hypothèse que nous avons formulée en introduction est que la notion d’ espace de calcul » est fructueuse pour décrire de manière plus complète les processus de détermination des prix. Le calcul n’est ni une disposition naturelle des agents économiques, ni un comportement qui n’intervient qu’à la marge des comportements marchands il s’opère dans des espaces concrets d’activités qui relèvent autant du calcul numérique que du jugement. 57L’observation des pratiques de tarification dans un groupe de distribution montre toute l’expertise nécessaire à la constitution des prix, à la mobilisation d’outils et de procédures de calcul. Pour rendre compte de la formation des prix, il est nécessaire d’expliquer comment sont définis et mobilisés ces outils de calcul. Le cas de la mise en œuvre de la loi Galland » montre précisément qu’en définissant les éléments qui peuvent entrer dans l’espace de calcul du seuil de revente à perte — mais aussi en désignant ceux qui doivent en être exclus les remises conditionnelles, le droit définit un espace et une procédure de calcul qui encadrent directement le travail de tarification des distributeurs. L’étude montre aussi que le choix de cette procédure de calcul a donné lieu à des débats encore d’actualité avec la réforme de la loi au cours desquels se sont noués des rapports de force inédits entre fabricants et distributeurs. 58L’espace de calcul des prix de vente aux consommateurs n’est pas un espace unique et homogène. Les prix résultent de multiples espaces de calcul gérés par plusieurs acteurs aux intérêts divergents la facture du fournisseur, les panels de prix des sociétés panélistes, les linéaires, les listings de prix édités par la centrale d’achat, etc. Plus précisément, pour construire un prix de vente, les professionnels doivent mobiliser tout un réseau de prix issus d’une pluralité d’espaces de calcul. C’est ainsi que le prix de l’enseigne » est déterminé sur la base de prix existants relevés dans les magasins concurrents. Ce prix du marché » est lui-même intégré dans l’espace de calcul du prix de vente au consommateur. Pour le dire autrement, la fixation des prix dans la grande distribution ne relève pas de la micronégociation que l’on imagine, mais plutôt d’une négociation en réseau déterminer un prix, c’est mettre en lien plusieurs espaces de calcul. .