đŸŒȘ Convention Collective Transport Routier De Marchandise 13Eme Mois

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<<<<<<<< PrĂ©cĂ©dent Chauffeur routier / chauffeuse routiĂšre quel mĂ©tier ? Fiche de paie chauffeur routier quelles spĂ©cificitĂ©s et quel statut pour le salariĂ© ? Quel salaire sur la fiche de paie du chauffeur routier ? Chauffeur routier quel taux AT/MP applicable ? Chauffeur routier quels avantages professionnels sur la fiche de paie ? Obligations lĂ©gales quelles sont celles qui incombent Ă  l’employeur ? Comment Ă©tablir la fiche de paie d'un chauffeur routier en contrat d'apprentissage ? Comment Ă©tablir la fiche de paie d'un chauffeur routier en contrat de professionnalisation ? 1- Chauffeur routier - chauffeuse routiĂšre quel mĂ©tier ? On les appelle Ă©galement conducteur-conductrice routier ou encore chauffeur/chauffeuse PL. Ils ont pour mission principale d’assurer le transport de marchandises Ă  bord de camions poids lourds d’au minimum 3,5 tonnes. Les missions Les missions principales du chauffeur routier peuvent ĂȘtre identifiĂ©es ainsi Supervision, voire participation au chargement/dĂ©chargement de la marchandise dans son camion ; Planification du voyage itinĂ©raire, possibilitĂ© de parking Ă  l’arrivĂ©e, temps de voyage et durĂ©e des opĂ©rations; Acheminement de la cargaison en parfait Ă©tat par la route et dans les dĂ©lais de livraison imposĂ©s ; Surveillance de l’état de la marchandise dont il est responsable durant le transport ; Respect du code de la route et de toutes les rĂšgles de sĂ©curitĂ© notamment les temps de pause ; Livraison de la marchandise Ă  la clientĂšle particulier, industriel, entreprises etc, signature des bons de livraison et gestion des rĂ©clamations ; Mise Ă  jour des documents administratifs documents de bords, papiers rĂ©glementaires et bordereaux de livraison; Entretien et rĂ©parations simples du poids-lourd. La principale qualitĂ© attendue pour mĂ©tier de chauffeur routier est sa capacitĂ© de concentration. TrĂšs bon conducteur, il est rĂ©actif et attentif sur la route. Une excellente condition physique est indispensable, notamment en termes d’acuitĂ© visuelle et auditive, mais aussi cardiaque. Il est impĂ©ratif d’ĂȘtre autonome et capable Ă  la fois de travailler en Ă©quipe les longues distances se font souvent en duo mais aussi en solitaire. La relation avec la clientĂšle impose Ă©galement un sens client et de la courtoisie. Le mĂ©tier de chauffeur poids lourd demande des compĂ©tences techniques et fonctionnelles Excellente connaissance et maĂźtrise du code de la route ainsi que du vĂ©hicule conduit ; Disposer d’un permis de conduire adaptĂ© au vĂ©hicule employĂ© C ou E ; Notions de mĂ©canique savoir effectuer des rĂ©parations simples sur son vĂ©hicule ; 'Connaissance de l'utilisation des aides mĂ©caniques Ă  la manutention et d'accessoires de levage pour les opĂ©rations de chargement ou de dĂ©chargement transpalette, grue de levage, hayon hydraulique, 
 MaĂźtrise des solutions tĂ©lĂ©matiques de gestion pour le transport PL technologies de navigation conçus pour le voyage sur des itinĂ©raires adaptĂ©s aux poids lourds La maĂźtrise d’une ou plusieurs langues Ă©trangĂšres est un atout supplĂ©mentaire pour les conducteurs routiers internationaux. Les Ă©tudes Le mĂ©tier de chauffeur routier est accessible sans formation Ă  condition de dĂ©tenir le permis B voiture; le permis C poids lourd ou E super lourd ; la FIMO marchandises formation initiale obligatoire de 4 semaines accessible aux candidats ĂągĂ©s de plus de 21 ans titulaires du permis C ou E. Elle est dispensĂ©e par des centres de formations agrĂ©es par le PrĂ©fet de rĂ©gion. D’autres formations spĂ©cifiques offrent des niveaux de responsabilitĂ© diffĂ©rentes. Ils intĂšgrent tous le passage de la FIMO voire du permis C ou E si le candidat n’en est pas titulaire. Parmi elles, nous pouvons citer CAP conducteur routier marchandises ; Titres professionnels dĂ©livrĂ©s par le ministĂšre chargĂ© de l’emploi conducteur du transport routier de marchandises sur tous vĂ©hicules CTRMV, conducteur du transport routier de marchandises sur porteur CTRMP ; Bac professionnel conducteur routier de marchandises. Pour le transport de marchandises dangereuses TDM, le chauffeur routier doit disposer d’un certificat de formation au transport de matiĂšres dangereuses. Cette formation de base permet ensuite de suivre des formations spĂ©cifiques selon les besoins de l’entreprise. A noter une visite mĂ©dicale d'aptitude pour le permis de conduire doit ĂȘtre passĂ©e tous les 5 ans jusqu’à 60 ans, puis tous les 2 ans au-delĂ . Celle-ci est organisĂ©e par la prĂ©fecture de police auprĂšs d'un mĂ©decin agréé. En cas d’absence de visite mĂ©dicale ou de non validation, le permis C ou E ne peut ĂȘtre renouvelĂ©. Actuellement l’insertion professionnelle des chauffeurs routiers est trĂšs bonne, le secteur du transport reste en croissance importante. Les possibilitĂ©s d’évolution Selon la formation dont il dispose et son expĂ©rience professionnelle, un chauffeur routier peut Évoluer vers d’autres fonctions dans le domaine du transport transport de voyageurs conducteur de bus notamment etc ; Effectuer une spĂ©cialisation sous rĂ©serve d’une formation complĂ©mentaire par exemple pour le transport de produits dangereux, transport d’animaux vivants ; Évoluer vers des fonctions d’encadrement chef de parcs, responsable d’exploitation etc... Avec l’expĂ©rience, le chauffeur routier peut conduire des poids lourds aux gabarits de plus en plus imposants ; CrĂ©er ou reprendre une entreprise de transport routier pour cela, le conducteur routier doit disposer d’une attestation de capacitĂ© professionnelle ou une expĂ©rience Ă  la direction d’une entreprise de transport routier. Environnement d’exercice de l’activitĂ© Le chauffeur routier exerce sur plusieurs types de pĂ©rimĂštres grand routier territoire national voir Ă  international et le conducteur courte distance » qui exerce sur un pĂ©rimĂštre rĂ©gional. Il est gĂ©nĂ©ralement employĂ© par une entreprise de transport spĂ©cialisĂ©e ; au service livraison d’une entreprise ou d’une sociĂ©tĂ© de Ecommerce ; 2-Fiche de paie chauffeur routier spĂ©cificitĂ©s et statut pour le salariĂ© ? Le transport routier de marchandises est un secteur d’activitĂ© spĂ©cifique. Sur de nombreux points, le droit du travail classique ne s’applique pas. Convention collective La convention collective applicable au conducteur routier dĂ©pend du secteur d’activitĂ© de l’entreprise qui l’emploie S’il travaille au service livraison d’une entreprise CCN du secteur d’activitĂ© de l’entreprise est applicable ; S’il travaille au sein d’une entreprise de transport CCN des transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport du 21 dĂ©cembre 1950 IDCC 16 qui s’applique notamment au transport routier de marchandises de proximitĂ© et au transport routier interurbain sur longue distance et international. Exemple d'une fiche de paie de chauffeur routier CatĂ©gorie socioprofessionnelle Les chauffeurs routiers sont classĂ©s comme ouvriers. Ils appartiennent Ă  la catĂ©gorie socioprofessionnelle 64 chauffeur, et plus prĂ©cisĂ©ment Ă  la profession 641a - Conducteurs routiers et grands routiers. Il s'agit de salariĂ©s rĂ©alisant le transport de marchandises Ă  bord d’un vĂ©hicule lourd, c’est Ă  dire supĂ©rieur Ă  3,5 tonnes. Ils sont responsables du chargement et du dĂ©chargement de la marchandise et effectue l’entretien de leur camion. S’ils conduisent des vĂ©hicules de moins de 3,5 tonnes pour transporter de la marchandise, ils entrent alors dans la catĂ©gorie des chauffeurs livreurs. C’est aussi par la grille conventionnelle que sont dĂ©terminĂ©es les rĂ©munĂ©rations. Les charges sociales sur les statuts Ouvrier et ETAM sont de l’ordre de 21% du salaire brut DonnĂ©e indicative. DurĂ©e du travail et jours fĂ©riĂ©s Pour les chauffeurs routiers bĂ©nĂ©ficiant de la CCN transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport Heures supplĂ©mentaires Dans le secteur du transport routier de marchandises, les heures supplĂ©mentaires sont majorĂ©es comme suit 25% entre la 36Ăšme et la 43Ăšme heure de service, 50% au-delĂ . Le contingent d’heures supplĂ©mentaires est fixĂ© Ă  195 heures pour les routiers. DurĂ©e maximale de travail Quotidienne 9 heures, peut ĂȘtre portĂ©e Ă  10 heures deux fois/semaine. Hebdomadaire calculĂ©e sur une pĂ©riode de 12 semaines 48h pour les chauffeurs routiers longue distance ou 46 heures pour les autres la durĂ©e maximale sur une semaine peut aller jusqu’à 56 heures Ă  condition de ne pas dĂ©passer la durĂ©e lissĂ©e de 48 heures sur 4 mois. Temps de pause Les chauffeurs routiers doivent respecter obligatoirement des temps de pause durant leurs trajets. Au choix 45 minutes aprĂšs 4h30 de conduite ; Soit une pause de 15 minutes suivie d’une pause de 30 minutes dans une pĂ©riode de 4h30 de conduite. Jours fĂ©riĂ©s La Convention Collective Nationale impose de faire bĂ©nĂ©ficier Du seul 1er mai pour les salariĂ©s ayant moins de 6 mois d’anciennetĂ© ; De 5 jours fĂ©riĂ©s et chĂŽmĂ©s aux salariĂ©s ayant entre 6 mois et un an d’anciennetĂ© ; Des 11 jours fĂ©riĂ©s lĂ©gaux aux salariĂ©s ayant plus d’un an d’anciennetĂ©. Jour fĂ©riĂ© » ne veut pas systĂ©matiquement dire que les conducteurs routiers ne travaillent pas mais implique un rĂ©gime d’indemnisation particulier Travail durant un jour rĂ©putĂ© fĂ©riĂ© et chĂŽmĂ© il peut prĂ©tendre Ă  une indemnitĂ© Ă©gale Ă  100% de sa rĂ©munĂ©ration ; Travail durant un autre jour fĂ©riĂ© lĂ©gal mais non rĂ©putĂ© fĂ©riĂ© et chĂŽmĂ© selon les conditions prĂ©cĂ©demment Ă©noncĂ©es le chauffeur routier a droit Ă  une indemnitĂ© forfaitaire variant selon que le temps de travail effectif soit supĂ©rieur ou non Ă  3 heures. 3- Quel salaire sur la fiche de paie du chauffeur routier ? D’aprĂšs les chiffres de l’INSEE, le salaire net mensuel moyen d’un chauffeur routier est de 1618€ 1620€ pour les hommes et 1528€ pour les femmes. Le mĂ©tier est exercĂ© encore quasiment exclusivement par des hommes 98% titulaires d’un CDI 83,2%. Ces salariĂ©s travaillent dans des entreprises de taille variĂ©es 16,6% travaillent dans des entreprises de 1 Ă  9 salariĂ©s ; 15,3% travaillent dans des entreprises de 10 Ă  19 salariĂ©s ; 27% travaillent dans des entreprises de 20 Ă  49 salariĂ©s ; 15,7% travaillent dans des entreprises de 50 Ă  99 salariĂ©s ; 14,4 % travaillent dans des entreprises de plus de 100 salariĂ©s Toutefois, avec les primes, l’anciennetĂ© et les heures supplĂ©mentaires, le salaire moyen brut d’un conducteur routier est de 2600€ tout compris. On observe cependant des disparitĂ©s selon l’expĂ©rience professionnelle, le type de vĂ©hicules , le type de structures employant le chauffeur ou encore les conditions de travail. 4- Chauffeur routier quel taux AT/MP applicable ? La cotisation d'Accidents du Travail et Maladies Professionnelles AT/MP qui s’applique Ă  la fiche de paie chauffeur routier dĂ©pend de la taille de l’entreprise dans laquelle l’activitĂ© est exercĂ©e. Le taux AT/MP est transmis gĂ©nĂ©ralement par l'assurance maladie, il est ensuite repris sur chaque fiche de paie du conducteur PL. Le taux AT/MP qui est calculĂ© par l'assurance maladie est Ă©tabli sur la base des antĂ©cĂ©dents d'accidents de l'entreprise et de ses activitĂ©s. Consultez notre page dĂ©diĂ©e au taux d'accident du travail et aux maladies professionnelles. 5- Chauffeur routier quels avantages professionnels sur la fiche de paie ? Un chauffeur routier peut prĂ©tendre Ă  certains avantages professionnels liĂ©s Ă  sa profession, comme par exemple IndemnitĂ©s repas une prime panier et prime casse-croĂ»te sont prĂ©vus par la CNN transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport. Le chauffeur routier peut obtenir le remboursement de frais professionnels engagĂ©s pour ses repas au cours d’une journĂ©e de travail. IndemnitĂ© de grands dĂ©placements les chauffeurs routiers effectuant des dĂ©placements sur plusieurs jours peuvent y prĂ©tendre. Primes diverses prime pour travail effectuĂ© pendant les heures de repas, prime de repas nuit, prime d’anciennetĂ©, prime de 13Ăšme pour les salariĂ©s ayant 1 an d’anciennetĂ© minimum. Prime de nuit une prime de nuit peut ĂȘtre attribuĂ©e aux chauffeurs routiers appelĂ©s Ă  travailler sur la plage horaire 21h-6h du matin, elle est Ă©quivalente Ă  20 % du taux horaire conventionnel. 6- Obligations lĂ©gales quelles sont celles qui incombent Ă  l’employeur ? L’employeur a des obligations lĂ©gales vis-Ă -vis du salariĂ© Fournir une rĂ©munĂ©ration en retour du travail effectuĂ© l’employeur s’engage Ă  verser une rĂ©munĂ©ration comprenant le salaire de base et tous les Ă©lĂ©ments variables heures supplĂ©mentaires, primes, remboursements de frais. Cette rĂ©munĂ©ration est obligatoirement rĂ©capitulĂ©e par une fiche de paie remise mensuellement au salariĂ©. Formation du salariĂ© l’employeur s’assure de former les conducteurs routiers. De nombreuses entreprises assurent des formations pour dĂ©velopper de nouvelles compĂ©tences de conduite formations Ă  la conduite sur routes enneigĂ©es par exemple . Si le chauffeur routier transporte certaines marchandises spĂ©cifiques matiĂšre dangereuse, produits chimiques, produits pĂ©troliers, animaux vivants etc., l’employeur doit s’assurer que celui-ci est bien titulaire des certifications adĂ©quates. Ces formations professionnelles favorisent le maintien dans l’emploi ou l’évolution vers de nouvelles fonctions. L’entretien d’évolution professionnelle ce point pĂ©riodique obligatoire porte sur les perspectives d’évolution professionnelle du salariĂ©. Il doit avoir lieu tous les deux ans. Assurer au salariĂ© de disposer des moyens nĂ©cessaires Ă  sa mission l’employeur est tenu de fournir au chauffeur routier l’ensemble des moyens nĂ©cessaires Ă  l'exĂ©cution de son travail dans les meilleures conditions. SantĂ©/sĂ©curitĂ© au travail les chauffeurs routiers sont particuliĂšrement concernĂ©s par les risques routiers. Viennent ensuite Les risques de chutes de plain-pied ou Ă  la descente de la cabine, chutes de hauteur ou chutes de colis ; Les affections de l’appareil locomoteur station assise, manipulation de charge; Les troubles psycho-sociaux liĂ©s au stress ; Un risque accru de maladies cardio-vasculaires ainsi que les maladies gastrites alimentation dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, Ă  des heures dĂ©calĂ©es. Si le conducteur transporte des produits dangereux, il est exposĂ© au risque chimique essence, pĂ©trole, produit chimique dangereux notamment en cas de renversement du camion doit impĂ©rativement ĂȘtre Ă©quipĂ© de matĂ©riel de sĂ©curitĂ© extincteur, trousse de secours, gilet rĂ©tro rĂ©flĂ©chissant et triangle de signalisation etc. Cet Ă©quipement renforcĂ© en cas de TMD coupe-batterie, 2 extincteurs etc..De plus le chauffeur routier doit porter un EPI Ă©quipement de protection obligatoire combinaison de travail, gants de protection, Ă©ventuellement une ceinture lombaire et des masques FFP2 le cas Ă©chĂ©ant ex rĂ©cupĂ©ration de gravats sur les chantiers, travail dans des carriĂšres etc.. 7- Comment Ă©tablir la fiche de paie d'un chauffeur routier en contrat d'apprentissage ? Il est possible d'accĂ©der au mĂ©tier de chauffeur routier via une formation en apprentissage. L'embauche d'un apprenti s'effectue via la conclusion d'un contrat d’apprentissage tripartite signĂ© Ă  la fois par l’apprenti, par l’employeur mais aussi par le centre de Formation des Apprentis CFA. L'Ă©tudiant rĂ©alise sa formation en alternance entre l'entreprise pour la partie pratique et le CFA, pour la partie thĂ©orique. En entreprise, il est placĂ© sous la responsabilitĂ© d'un maĂźtre d'apprentissage nommĂ©ment dĂ©signĂ©. L'apprenti reçoit obligatoirement une fiche de paie chaque mois. Sa rĂ©munĂ©ration Ă©tant encadrĂ©e par la loi, l'employeur ne peut la fixer librement. Celle-ci dĂ©pend cumulativement de la catĂ©gorie d’ñge Ă  laquelle l’apprenti appartient ; de l’annĂ©e d’exĂ©cution du contrat ; de la base de calcul le smic horaire de l’annĂ©e en cours. Pour faciliter le recrutement d'un apprenti, l'employeur peut bĂ©nĂ©ficier des aides suivantes le contrat d’apprentissage est exonĂ©rĂ© de cotisations et contributions sociales dans la limite de 79 % du SMIC ; dans certaines conditions, l’employeur peut bĂ©nĂ©ficier du dispositif de l’aide unique Ă  l'embauche. Retrouvez toutes les informations pour crĂ©er facilement une fiche de paie pour votre apprenti chauffeur routier dans l'article suivant fiche de paie apprenti 8- Comment Ă©tablir la fiche de paie d'un chauffeur routier en contrat de professionnalisation ? A certaines conditions, il est Ă©galement possible d'embaucher un chauffeur routier via un contrat de professionnalisation. Le contrat de professionnalisation est conclu entre l’employeur et un salariĂ© rĂ©pondant Ă  des critĂšres particuliers. L'employeur transmet le contrat de professionnalisation Ă  l'OPCO de la branche professionnelle dont dĂ©pend l'entreprise dans les 5 jours suivant sa conclusion ou au plus tard avant sa date de dĂ©but. L'alternant effectue sa formation en alternance entre l'entreprise et le centre de formation. En entreprise, il est placĂ© sous la responsabilitĂ© d'un tuteur nommĂ©ment dĂ©signĂ©. Le contrat de professionnalisation a une particularitĂ© puisqu'il est conclu dans le cadre soit d’un CDI pour une durĂ©e de 6 Ă  12 mois, 24 mois dans des cas particuliers. Ensuite le contrat se poursuit dans les conditions classiques d’un CDI ; d’un CDD pour une durĂ©e de 6 Ă  12 mois, 36 mois dans des cas particuliers. Le contrat s'arrĂȘte Ă  l’issue de cette durĂ©e. L’alternant est obligatoirement rĂ©munĂ©rĂ© et une fiche de paie doit lui ĂȘtre remise chaque mois. Attention, sa rĂ©munĂ©ration est encadrĂ©e par la lĂ©gislation. Elle est calculĂ©e sur la base d’un pourcentage du SMIC et varie en fonction de la catĂ©gorie d’ñge de l'alternant ; de sa qualification. Pour faciliter l'embauche d'un alternant en contrat de professionnalisation, l'employeur peut bĂ©nĂ©ficier des aides suivantes DĂ©duction des avantages en nature du salaire de l’alternant Ă  hauteur de 75% des dĂ©ductions autorisĂ©es pour les autres salariĂ©s ; ExonĂ©rations de charges sociales dans le cadre de la rĂ©duction gĂ©nĂ©rale des cotisations Ă©tendue ; Aides Ă  l’embauche d’un demandeur d’emploi en contrat de professionnalisation ne sont soumises Ă  aucunes cotisations sociales ni Ă  la CSG/CRDS AFE versĂ©e par PĂŽle Emploi pour embauche d’un demandeur d’emploi ĂągĂ© de 26 ans et plus 2000€ maximum Aide versĂ©e par l’État cumulable avec l’aide PĂŽle emploi pour l’embauche d’un demandeur d’emploi ĂągĂ© de 45 ans et plus 2000€ maximum. En ce qui concerne la partie sociale, l'employeur doit transmettre la DSN corrĂ©lative Ă  la fiche de paie du conducteur routier chaque mois. Pour crĂ©er une fiche de paie Ă  destination d'un chauffeur routier, il suffit de cliquer sur le bouton ci-dessous et de suivre les instructions Aurore R. Issue d'une formation juridique, et aprĂšs avoir exercĂ© plusieurs annĂ©es au sein d'un cabinet de conseil spĂ©cialisĂ© en SIRH, Aurore transmet son expertise Ă  travers ces pages d'aides pour vous simplifier la paie ! Conventioncollective nationale des rĂ©seaux de transports publics urbains de voyageurs du 11 avril 1986. Etendue par arrĂȘtĂ© du 25 janvier 1993 JORF 30 janvier 1993. Etendue par arrĂȘtĂ© du 25 janvier 1993 JORF 30 janvier 1993.

La prime de 13e mois dans le transport routier de voyageursDroit du travail Transports routiersRĂ©fĂ©rence personnels des entreprises de transport routier de voyageurs bĂ©nĂ©ficient d'une prime de 13e mois prĂ©vue par la convention bonne mĂ©thodeEtape 1 - Savoir quels sont les personnels Ă©ligiblesLa prime de 13e mois concerne les ouvriers, employĂ©s, techniciens et agents de maĂźtrise qui relĂšvent des annexes I Ă  III de la convention collective nationale des transports routier ;et qui ont 1 an d'anciennetĂ©, apprĂ©ciĂ© au 31 dĂ©cembre de chaque collective "Transports routiers" n° de brochure 3085Dispositions particuliĂšresEvitez les erreursLe rĂŽle des RPLes sanctions possiblesNotre conseilQuestions rĂ©ponsesVous ĂȘtes sur une version de dĂ©monstrationRĂ©volutionnez votre quotidien avec l’offre ACTIV. Conçue pour vous accompagner de l'embauche jusqu’au dĂ©part des salariĂ©s, la solution Droit du travail Transports routiers ACTIV allie l'information synthĂ©tique des fiches pratiques Ă  l'interactivitĂ© des procĂ©dures Lumio pour vous permettre de trouver rapidement des rĂ©ponses adaptĂ©es et personnalisĂ©es Ă  votre dĂ©couvre l'offreTextes officielsCass. soc., 2 mars 2016 n° la prime de 13e mois est exclue de l'assiette de calcul de l'indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s lorsqu'elle est calculĂ©e pour l'annĂ©e entiĂšre, pĂ©riodes de travail et de congĂ©s confondues, de sorte que son montant n'est pas affectĂ© par le dĂ©part des salariĂ©s en congĂ©sCass. soc. 22 juin 2017, n° Ă  la prime de 13e mois est exclue du salaire horaire qui sert de base au calcul des majorations pour heures supplĂ©mentairesConvention collective

Ensavoir plus sur la convention collective transport routier Article 4.4 Comparaison de la rĂ©munĂ©ration effective et de la rĂ©munĂ©ration mensuelle professionnelle garantie - Titre IV RĂ©munĂ©ration des temps de service - Temps de service, repos rĂ©cupĂ©rateurs et rĂ©munĂ©ration des personnels de conduite marchandise "grands routiers" ou "longue distance" 1. Dispositions gĂ©nĂ©ralesLa durĂ©e du travail effectif dans les entreprises visĂ©es par la prĂ©sente convention est rĂ©gie par la lĂ©gislation en vigueur ordonnance du 16 janvier 1982 et textes subsĂ©quents et dĂ©cret n° 83-40 du 26 janvier 1983.2. Heures supplĂ©mentaires et contingenta ConformĂ©ment Ă  cette lĂ©gislation, la durĂ©e lĂ©gale du travail effectif du personnel est fixĂ©e Ă  trente-neuf heures par semaine. Cette durĂ©e peut toutefois ĂȘtre augmentĂ©e par le recours aux heures supplĂ©mentaires dans les limites fixĂ©es par la rĂ©glementation en vigueur. Les heures de travail ainsi effectuĂ©es au-delĂ  de la durĂ©e lĂ©gale sont majorĂ©es de 25 p. 100 pour les heures de la quarante Ă  la quarante-septiĂšme et de 50 p. 100 au-delĂ  de la En application de l'article L. 212-6 du code du travail, le contingent d'heures supplĂ©mentaires pouvant ĂȘtre effectuĂ©es aprĂšs information de l'inspection du travail est fixĂ©, par pĂ©riode de douze mois, Ă  compter du 1er janvier 1983 Ă  - 195 heures pour le personnel roulant " voyageurs ", " marchandises " et " dĂ©mĂ©nagement " ;- 130 heures pour les autres catĂ©gories de SurcroĂźt de travailEn cas de surcroĂźt de travail consĂ©cutif Ă  des circonstances imprĂ©visibles et Ă©trangĂšres Ă  l'entreprise, les heures supplĂ©mentaires effectuĂ©es Ă  titre exceptionnel, aprĂšs information de l'inspection du travail et des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, ne s'imputent pas sur les contingents visĂ©s au paragraphe Modulation de la durĂ©e lĂ©gale du travail effectifEn rĂ©fĂ©rence Ă  l'article L. 212-8 du code du travail, l'amplitude maximale de la modulation de la durĂ©e lĂ©gale hebdomadaire est fixĂ©e comme suit - services de tourisme " voyageurs " plus ou moins quatre heures ;- dĂ©mĂ©nagement plus ou moins cinq heures avec possibilitĂ© de dĂ©passement de l'horaire lĂ©gal de trente-neuf heures au cours de la pĂ©riode 1er avril - 30 septembre ;- transports de denrĂ©es pĂ©rissables plus ou moins cinq heures avec possibilitĂ© de dĂ©passement de l'horaire lĂ©gal de trente-neuf heures au cours de la pĂ©riode 1er avril - 30 novembre ;- transports de combustibles plus ou moins cinq heures avec possibilitĂ© de dĂ©passement de l'horaire lĂ©gal de trente-neuf heures au cours de la pĂ©riode 1er octobre - 31 mars ;- transports de masses indivisibles plus ou moins cinq heures avec possibilitĂ© de dĂ©passement de l'horaire lĂ©gal de trente-neuf heures au cours de la pĂ©riode 1er mars - 31 octobre ;- personnel dont l'activitĂ© est indispensable aux opĂ©rations rendues nĂ©cessaires par le mouvement des navires plus ou moins Ă  six heures, la durĂ©e moyenne de trente-neuf heures Ă©tant apprĂ©ciĂ©e sur deux semaines les activitĂ©s autres que celles visĂ©es ci-dessus, l'amplitude de la modulation est limitĂ©e Ă  plus ou moins deux dispositions seront prises dans les entreprises intĂ©ressĂ©es en vue d'assurer aux salariĂ©s, dont les horaires feront l'objet d'une modulation de la durĂ©e lĂ©gale, une rĂ©gulation de leur rĂ©munĂ©ration mensuelle entre les pĂ©riodes oĂč l'horaire hebdomadaire est infĂ©rieur Ă  trente-neuf heures et les pĂ©riodes oĂč il dĂ©passe trente-neuf RĂ©partition des horaires de travailSous rĂ©serve du respect des dispositions prĂ©vues Ă  l'article 2 2e alinĂ©a du dĂ©cret du 26 janvier 1983, l'horaire hebdomadaire de travail peut ĂȘtre rĂ©parti Ă©galement ou non sur quatre jours ou quatre jours et demi Prolongation temporaire de la durĂ©e du travailLes dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel sont informĂ©s a posteriori des prolongations Ă  titre temporaire de la durĂ©e hebdomadaire du travail rĂ©sultant de l'application des dispositions de l'article 9 du dĂ©cret du 26 janvier Compensation gĂ©nĂ©rale des rĂ©ductions d'horairesLe personnel dont la rĂ©munĂ©ration effective se trouve rĂ©duite du fait des modifications, postĂ©rieures au 1er fĂ©vrier 1982, des horaires de travail effectif en application de l'ordonnance n° 41 du 16 janvier 1982 ou du protocole national sur la rĂ©duction et l'amĂ©nagement du temps de travail dans les transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport en date du 9 dĂ©cembre 1982, bĂ©nĂ©ficie d'une compensation financiĂšre, sous une forme Ă  dĂ©terminer par l'employeur, Ă©gale Ă  50 p. 100 de la perte de rĂ©munĂ©ration, tous les Ă©lĂ©ments de rĂ©munĂ©ration compris. En cas de rĂ©munĂ©ration garantie sur la base d'un horaire thĂ©orique dĂ©terminĂ©, la compensation visĂ©e ci-dessus est calculĂ©e en fonction de la variation de cet horaire thĂ©orique.1 L'avenant n° 12 du 23 janvier 1985 est applicable Ă  compter du 1er mars 1983. Emploi: Transport international Ă  Saint-Gobain, Aisne ‱ Recherche parmi 885.000+ offres d'emploi en cours ‱ Rapide & Gratuit ‱ Temps plein, temporaire et Ă  temps partiel ‱ Meilleurs employeurs Ă  Saint-Gobain, Aisne ‱ Emploi: Transport international - facile Ă  trouver ! COMMUNIQUE DE PRESSE NAO le dĂ©calage entre les postures syndicales et les intĂ©rĂȘts des salariĂ©s Hier, lundi 9 fĂ©vrier, la derniĂšre sĂ©ance de nĂ©gociation salariale dans le transport routier demarchandises TRM s’est soldĂ©e par un Ă©chec. FNTR, TLF et UNOSTRA dĂ©plorent le rejet de l’ensemble de leurs propositions par les organisations syndicales de salariĂ©s. L’absence d’accord au niveau de la branche prive ainsi les salariĂ©s du TRM ‱ d’une revalorisation des taux horaires minima Ă  l’embauche de 1 Ă  2% selon les coefficients, ‱ d’une rĂ©duction de 40% de la pĂ©riode de carence maladie passage de 5 Ă  3 jours pour les conducteurs, ‱ d’une prise en charge de la mutuelle conventionnelle passant de 0,5% Ă  0,6% du plafond mensuel de la sĂ©curitĂ© sociale PMSS. ‱ d’une augmentation de la garantie annuelle de rĂ©munĂ©ration GAR de 3 Ă  4%. En 2 ans 2014-2015, le rejet des propositions patronales aura privĂ© les salariĂ©s d’une augmentation des taux horaires minima Ă  l’embauche de 2% en moyenne. Faute d’avoir obtenu gain de cause sur des revendications irrĂ©alistes 5% d’augmentation, 13Ăšme mois, suppression de la carence maladie
, les organisations syndicales ont confirmĂ© hier leur refus d’aborder tous les autres dossiers professionnels en cours ou Ă  venir, et notamment celui de la formation professionnelle. Ce chantage est inacceptable. Les salariĂ©s du secteur en seront les premiĂšres victimes. Il est Ă  tout le moins rĂ©vĂ©lateur d’un dialogue social au point mort depuis des annĂ©es. 70 rĂ©unions en 2014 pour seulement deux accords signĂ©s ! Le mĂ©pris affichĂ© pour des sujets comme la formation professionnelle, l’égalitĂ© professionnelle hommes-femmes, l’évolution de la protection sociale, la refonte des classifications, la rĂ©novation de la convention collective ou encore l’emploi des seniors ou des personnes handicapĂ©es n’est en phase ni avec l’époque ni avec les vĂ©ritables aspirations des entreprises et des salariĂ©s. Le dĂ©calage, entre la situation dans les entreprises et les postures des organisations syndicales au niveau national, s’impose aujourd’hui aux yeux de tous. Les organisations syndicales scient la branche sur laquelle elles sont assises. Elles devront en assumer toutes les responsabilitĂ©s vis-Ă -vis des salariĂ©s et de leurs entreprises. A propos de la FNTR la FĂ©dĂ©ration Nationale des Transports Routiers est l’organisation leader du transport routier de marchandises. Elle rassemble, avec 12 500 entreprises, les 2/3 des entreprises de transport adhĂ©rentes Ă  une organisation professionnelle. Elle accueille des entreprises de toutes tailles groupes, PME, TPE et de toutes spĂ©cialitĂ©s, aux activitĂ©s diversifiĂ©es. 10/02/2015 CONVENTIONCOLLECTIVE NATIONALE DES TRANSPORTS ROUTIERS ET ACTIVITES AUXILIAIRES DU TRANSPORT. EN VIGUEUR LE 21 DECEMBRE 1950. ETENDUE PAR ARRETE DU 1ER FEVRIER 1955 JONC 26 FEVRIER 1955. Voir les derniers acticles ou dĂ©crets parus au Jounal officiel (bas de page) CLAUSES COMMUNES, Action syndicale. Absence. Texte de la REPONSE AVENIR DU TRANSPORT ROUTIER M. le prĂ©sident. La parole est Ă  M. Franck Reynier, pour exposer sa question, n° 951, relative Ă  l'avenir du transport Franck Reynier. Monsieur le secrĂ©taire d'État chargĂ© du logement et de l'urbanisme, le transport routier est un secteur Ă©conomique important, un Ă©lĂ©ment indispensable au fonctionnement de l'industrie, de l'artisanat et du commerce dans notre pays. En France, le transport routier de marchandises reprĂ©sente 550 000 emplois et un chiffre d'affaires annuel de plus de 55 milliards d' ville de MontĂ©limar dont je suis le maire, le dĂ©partement de la DrĂŽme et l'ensemble de ce territoire comptent de nombreuses entreprises de transports dont je tiens Ă  vous faire part des premiĂšre inquiĂ©tude de ces chefs d'entreprises concerne la taxe carbone. Les salaires, les coĂ»ts de carburants, la hausse des tarifs des pĂ©ages autoroutiers, les nouvelles contributions telles que la taxe kilomĂ©trique pour les poids lourds dĂ©cidĂ©e lors du Grenelle 1 pĂšsent sur l'activitĂ© de ces entreprises, dans un contexte concurrentiel europĂ©en secteur a montrĂ© qu'il Ă©tait prĂȘt Ă  s'engager dans la rĂ©duction des Ă©missions de CO2 et la recherche de solutions durables. Cette volontĂ© doit ĂȘtre encouragĂ©e par des mesures spĂ©cifiques. Compte tenu du poids de l'ensemble de ces charges, ces entreprises estiment que la proposition d'un allĂ©gement de la taxe carbone Ă  hauteur de 35 % est insuffisante ; ils demandent l'application d'un taux de 75 %. Quelles suites le Gouvernement compte-t-il donner Ă  cette requĂȘte ?Leur deuxiĂšme inquiĂ©tude porte sur la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre de rĂ©partition du temps d'activitĂ© des chauffeurs. Ce temps de travail se rĂ©partit entre la conduite, l'attente et la livraison. Actuellement, les entreprises françaises sont soumises Ă  des contraintes plus fortes que nombre de leurs homologues europĂ©ennes, ce qui les place en situation difficile dans la concurrence intracommunautaire. Il n'est pas normal que les chauffeurs français soient pĂ©nalisĂ©s par des conditions qui leur sont dĂ©favorables et qui nuisent Ă  la compĂ©titivitĂ© de leurs le secrĂ©taire d'État, pouvez-vous m'indiquer si le Gouvernement travaille sur une harmonisation de la rĂ©glementation ? Si oui, dans quel dĂ©lai des Ă©volutions seront-elles visibles ?Enfin, les Ă©tats gĂ©nĂ©raux du transport routier de marchandises, qui ont Ă©tĂ© installĂ©s au mois de janvier, doivent permettre de moderniser la filiĂšre en tenant compte des enjeux du dĂ©veloppement durable. Les chefs d'entreprise sont particuliĂšrement vigilants sur les questions du coĂ»t du travail, de la fiscalitĂ© et de la rĂ©glementation europĂ©enne. Pouvez-vous m'indiquer quelle place sera accordĂ©e Ă  ces prĂ©occupations ?M. le prĂ©sident. La parole est Ă  M. Benoist Apparu, secrĂ©taire d'État chargĂ© du logement et de l' Benoist Apparu, secrĂ©taire d'État chargĂ© du logement et de l'urbanisme. Monsieur le dĂ©putĂ© Franck Reynier, la loi du 3 aoĂ»t 2009 de programmation relative Ă  la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement prĂ©voit que l'État Ă©tudie la crĂ©ation d'une contribution carbone. Celle-ci " aura pour objet d'intĂ©grer les effets des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans les systĂšmes de prix et sera strictement compensĂ©e par une baisse des prĂ©lĂšvements obligatoires, de façon Ă  prĂ©server le pouvoir d'achat des mĂ©nages et la compĂ©titivitĂ© des entreprises. "Le principe d'une telle contribution n'a pas Ă©tĂ© remis en cause par le Conseil constitutionnel, dans sa dĂ©cision du 29 dĂ©cembre 2009 relative Ă  la loi de finances pour 2010. Un nouveau dispositif de la contribution carbone sera soumis au Parlement, pour entrer en vigueur le 1er juillet Ă  l'engagement du PrĂ©sident de la RĂ©publique, des mesures accompagneront la mise en place de cette contribution pour les secteurs qui subissent une forte concurrence en sera ainsi pour le transport routier de marchandises qui bĂ©nĂ©ficiera d'un abattement de 35 % de la contribution de la contribution carbone, comme celle de l'Ă©co-redevance qui interviendra en 2012, s'inscrit dans une Ă©volution plus globale de la fiscalitĂ© supportĂ©e par le transport routier de marchandises la fiscalitĂ© assise sur le coĂ»t du travail et les biens de l'entreprise diminue, tandis que celle qui est assise sur les trafics rĂ©ellement effectuĂ©s le secteur du transport routier bĂ©nĂ©ficie des exonĂ©rations de charges sur les heures supplĂ©mentaires prĂ©vues par la loi TEPA depuis le dĂ©but de 2008, de la baisse de la taxe Ă  l'essieu Ă  son minimum communautaire depuis le dĂ©but de 2009, et, en 2010, de la rĂ©forme de la taxe professionnelle et de l'extension du rĂ©gime d'allĂ©gement des charges sociales - dit " allĂ©gement Fillon " - Ă  une partie des heures d'Ă©quivalence, ce qui reprĂ©sente une Ă©conomie supplĂ©mentaire d'environ 150 millions d'euros par an pour le de la rĂ©glementation des temps de conduite et des temps de travail des conducteurs dans le transport routier de voyageurs et de marchandises, il faut prĂ©ciser que les temps de conduite autorisĂ©s rĂ©sultent du rĂšglement europĂ©en n° 561-2006 qui harmonise le droit des vingt-sept États membres. En ce qui concerne le temps de travail, rĂ©gi par une directive europĂ©enne, plusieurs États membres sont aujourd'hui poursuivis devant la Cour de justice de l'Union europĂ©enne pour n'avoir pas transposĂ© de ladite directive. Tel n'est Ă©videmment pas le cas de la France, dont la lĂ©gislation et la rĂ©glementation nationales sont compatibles avec les textes communautaires. Bref, il ne s'agit pas d'une spĂ©cificitĂ© française mais d'une directive europĂ©enne non appliquĂ©e par certains États les États gĂ©nĂ©raux du transport routier de marchandises, ouverts par Dominique Bussereau le 19 janvier dernier, doivent permettre de moderniser ce secteur si essentiel Ă  notre Ă©conomie. Les partenaires sociaux doivent notamment travailler sur trois thĂšmes la performance Ă©conomique et environnementale du secteur ; l'attractivitĂ© des mĂ©tiers et la formation ; enfin, la modernisation de la convention collective. Dans ce cadre, un nouveau dĂ©bat sur la dĂ©finition du temps de travail n'est Ă©videmment pas exclu, mais c'est aux partenaires sociaux d'en conclusions des États gĂ©nĂ©raux du transport routier de marchandises sont attendues en octobre prochain ; Dominique Bussereau ne manquera Ă©videmment pas d'en informer en temps voulu la reprĂ©sentation le prĂ©sident. La parole est Ă  M. Franck Franck Reynier. Merci, monsieur le secrĂ©taire d'État, pour votre rĂ©ponse et votre soutien. Il est en effet essentiel que le Gouvernement se saisisse de ces diffĂ©rents dossiers les transporteurs routiers l'attendent. Salaireminimum. Maintien de salaire. Heures supplĂ©mentaires. PĂ©riode d'essai. PrĂ©avis de dĂ©mission. IndemnitĂ©s de licenciement. L'intĂ©gralitĂ© du texte de la convention collective nationale des transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport du 21 dĂ©cembre 1950 est disponible gratuitement sur ce lien.

Texte de la QUESTION M. François Rochebloine souhaiterait attirer l'attention de M. le secrĂ©taire d'État chargĂ© des transports sur les vives prĂ©occupations des professionnels du transport routier de marchandises. En effet, il est constatĂ©, depuis dĂ©jĂ  de nombreuses annĂ©es, une diminution des parts de marchĂ© revenants aux professionnels français, dans le cadre des Ă©changes de marchandises au sein de l'Union europĂ©enne. Une Ă©tude rĂ©cente sur l'Ă©volution des flux de marchandises entre la France et l'Espagne a mis en Ă©vidence une perte de compĂ©titivitĂ© du pavillon français de - 33 % en 20 ans. Entre 2003 et 2007, les transports effectuĂ©s en Espagne ont progressĂ©, en tonnes-kilomĂštres, de 34,4 %. Sur la mĂȘme pĂ©riode, les vĂ©hicules immatriculĂ©s en France affichent + 7,7 %. S'agissant du secteur du transport international, l'Ă©cart entre les deux pays est encore plus important + 26 % pour l'Espagne et - 15 % pour la France... Face Ă  cette contraction du volume d'activitĂ© sous pavillon français, il y a sans doute lieu de s'interroger sur les conditions dans lesquelles s'exerce la concurrence. ConsidĂ©rant le fait que la France est devenue le pays dont le pavillon national dĂ©tient la plus faible part de marchĂ© dans les transports internationaux, il lui demande de bien vouloir lui indiquer s'il entend prendre des mesures pour remĂ©dier Ă  cette situation. Texte de la REPONSE La loi du 3 aoĂ»t 2009 de programmation relative Ă  la mise en oeuvre du Grenelle de l'environnement prĂ©voit que l'État Ă©tudiera la crĂ©ation d'une contribution carbone qui aura pour objet d'intĂ©grer les effets des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre dans les systĂšmes de prix et sera strictement compensĂ©e par une baisse des prĂ©lĂšvements obligatoires, de façon Ă  prĂ©server le pouvoir d'achat des mĂ©nages et la compĂ©titivitĂ© des entreprises ». Le principe d'une telle contribution n'est pas remis en cause par la dĂ©cision du Conseil constitutionnel du 29 dĂ©cembre 2009 relative Ă  la loi de finances pour 2010. Un nouveau dispositif de contribution carbone sera soumis au Parlement, pour une entrĂ©e en vigueur le 1er juillet 2010. Il reprendra les principaux aspects du dispositif votĂ© par le Parlement. En effet, le tarif de la contribution carbone sera maintenu Ă  17 EUR par tonne de CO2. Par ailleurs, pour les entreprises des secteurs non soumis au systĂšme des quotas d'Ă©mission, la mise en oeuvre de la contribution carbone, conjuguĂ©e Ă  la rĂ©forme de la taxe professionnelle, aboutira Ă  dĂ©placer la fiscalitĂ© des investissements vers la pollution, renforçant ainsi leur compĂ©titivitĂ©. Pour certains secteurs sensibles et intensifs en Ă©nergie, des mesures spĂ©cifiques seront prĂ©vues. Il en sera ainsi pour le transport routier de marchandises qui bĂ©nĂ©ficiera d'un abattement de 35 % de la contribution carbone. De plus, dans le cadre de l'ouverture du marchĂ© europĂ©en de la concurrence, le Gouvernement a limitĂ© par la loi, la possibilitĂ© d'effectuer du cabotage en France aux transporteurs Ă©trangers Ă  trois transports au maximum en continuitĂ© avec un transport international. Le principe de l'Ă©coredevance figure Ă©galement dans les conclusions du Grenelle de l'environnement. Sa mise en place, approuvĂ©e dans la loi de finances pour 2009, interviendra Ă  l'horizon 2012. Elle vise Ă  une meilleure couverture des coĂ»ts d'investissement et d'entretien de l'infrastructure, par la perception d'une redevance kilomĂ©trique sur le rĂ©seau routier national non concĂ©dĂ© et sur les routes dĂ©partementales susceptibles de subir un report de trafic. Son objectif est Ă©galement d'influer sur les choix des chargeurs. À cette fin, un mĂ©canisme de report de l'Ă©coredevance sur les donneurs d'ordre sera mis en place. AffectĂ©e Ă  l'Agence de financement des infrastructures de France pour sa part collectĂ©e sur le rĂ©seau national, elle permettra enfin d'augmenter les ressources destinĂ©es Ă  l'Ă©quipement de notre pays en infrastructures nouvelles. L'instauration de la contribution carbone et de l'Ă©coredevance s'inscrit dans une Ă©volution plus globale de la fiscalitĂ© supportĂ©e par le transport routier de marchandises, qui voit la diminution de la fiscalitĂ© assise sur le coĂ»t du travail et les biens de l'entreprise et l'augmentation de la part de fiscalitĂ© assise sur les trafics rĂ©ellement effectuĂ©s. Ainsi, le secteur du transport routier a bĂ©nĂ©ficiĂ© depuis dĂ©but 2008, des exonĂ©rations de charges sur les heures supplĂ©mentaires prĂ©vues par la loi TEPA ; depuis dĂ©but 2009, de la baisse de la taxe Ă  l'essieu Ă  son minimum communautaire ; en 2010, de la rĂ©forme de la taxe professionnelle et de l'extension du rĂ©gime d'allĂšgement des charges sociales dite Fillon » Ă  une partie des heures d'Ă©quivalence qui reprĂ©sentent une Ă©conomie supplĂ©mentaire d'environ 150 millions d'euros par an pour le secteur. Plus gĂ©nĂ©ralement, les Ă©tats gĂ©nĂ©raux du transport routier de marchandises, qui se sont rĂ©unis pour la premiĂšre fois le 19 janvier dernier et se tiendront jusqu'au mois d'octobre, doivent permettre de mettre en place un contrat global de performance du transport routier de marchandises et de la messagerie et de moderniser le dialogue social au travers de la rĂ©forme de la convention collective.

Laconvention collective des transports routiers définit celle-ci comme la période comprise entre 21 heures et 6 heures. Les salariés concernés bénéficient d'une compensation pécuniaire pour tout travail effectif au cours de la période nocturne. Cette compensation prend la forme d'une prime horaire qui s'ajoute à leur rémunération
ï»żDans les entreprises de transport routier de voyageurs, il est garanti Ă  tous les salariĂ©s visĂ©s par le prĂ©sent article un taux horaire conventionnel. Celui-ci inclut les Ă©ventuelles indemnitĂ©s diffĂ©rentielles instituĂ©es dans le cadre des lois sur la rĂ©duction du temps de travail. Par ailleurs, il est créé, pour les salariĂ©s ayant au moins 1 an d'anciennetĂ© dans l'entreprise au 31 dĂ©cembre de chaque annĂ©e, un 13e mois conventionnel. Ce 13e mois est calculĂ© pro rata temporis pour les bĂ©nĂ©ficiaires ne justifiant pas d'une annĂ©e civile complĂšte de travail effectif, tel qu'il est dĂ©fini par les dispositions lĂ©gales. Il s'entend sur la base de 35 heures de travail hebdomadaires dans le cadre d'une activitĂ© Ă  temps complet et pro rata temporis dans les autres cas. Le taux horaire pris en compte est celui du mois de novembre de l'annĂ©e considĂ©rĂ©e. Toutes les primes Ă  caractĂšre annuel, y compris les 4/30, versĂ©es dans les entreprises Ă  la date d'entrĂ©e en application de l'accord, s'imputent sur ce 13e mois. Il est instituĂ© de la maniĂšre suivante - moitiĂ© au 31 dĂ©cembre pour la 1re annĂ©e civile suivant l'entrĂ©e en vigueur de l'accord ; - totalitĂ© au 31 dĂ©cembre de l'annĂ©e suivante. A la date d'entrĂ©e en vigueur du prĂ©sent accord, les dispositions du prĂ©sent article se substitueront Ă  la rĂ©munĂ©ration globale garantie visĂ©e aux articles 12 et 13 de la convention collective nationale annexe I. Les majorations des minima conventionnels en fonction de l'anciennetĂ©, fixĂ©es par l'article 13 de la convention collective nationale, annexe I, restent en vigueur. Les taux horaires et salaires mensuels garantis des personnels de la convention collective nationale, annexe I, figurent en annexe du prĂ©sent accord.
Selonl'annexe 1 de la convention collective des transports routiers et des activités auxiliaires du transport routier (CCNTR), le conducteur d'une entreprise de transport routier de marchandises qui souhaite démissionner doit à son employeur un préavis de : a. 1 semaine ; b. 2 semaines ; c. 1 mois ; d. 2 mois ; QUESTION N° 22 :
RAPPORT ANNEXÉLe prĂ©sent rapport annexĂ© Ă  la loi d'orientation des mobilitĂ©s prĂ©cise, pour la pĂ©riode 2018 Ă  2037, la stratĂ©gie de mise en Ɠuvre des orientations de la politique d'investissement de l'Etat en matiĂšre de transports et de mobilitĂ© dĂ©finies Ă  l'article 1er de la prĂ©sente programmation traduit de maniĂšre opĂ©rationnelle les orientations stratĂ©giques dĂ©crites par la prĂ©sente loi et qui rĂ©sultent des concertations initiĂ©es lors des Assises de la mobilitĂ© qui se sont tenues Ă  l'automne 2017, des travaux du Conseil d'orientation des infrastructures prĂ©sentĂ©s en fĂ©vrier 2018 et des consultations qui ont eu lieu au printemps - La programmation des investissementsCette programmation traduit des choix et des premier choix est d'augmenter de maniĂšre trĂšs importante l'investissement de l'Etat dans les systĂšmes de transport. La prĂ©sente programmation prĂ©voit une augmentation de 40 % des investissements de l'Etat dans les transports entre les pĂ©riodes 2014-2018 et 2019-2023. C'est une nĂ©cessitĂ© pour maintenir la qualitĂ© des infrastructures de notre pays reconnue dans les classements internationaux, pour garantir la sĂ©curitĂ© et la performance des dĂ©placements des Français, pour assurer la transition Ă©cologique des mobilitĂ©s, pour renforcer la performance de l'Ă©conomie française, la cohĂ©sion du territoire national et son intĂ©gration dans les flux europĂ©ens et consĂ©quent, les dĂ©penses de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France AFITF au titre de la programmation pluriannuelle des investissements de l'Etat dans les transports sur la pĂ©riode 2019-2023 atteindront un total de 13,7 milliards d'euros, financĂ©s Ă  partir de niveaux adaptĂ©s de recettes affectĂ©es par les lois de finances, conformĂ©ment Ă  la chronique indicative suivante, exprimĂ©e en crĂ©dits de paiement et en millions d'euros courants 20192020202120222023DĂ©penses totales2 6832 9822 6872 5802 780Les dĂ©penses prĂ©vues au titre de 2023 s'inscrivent dans la perspective d'une enveloppe quinquennale de 14,3 milliards d'euros sur la pĂ©riode deuxiĂšme choix est celui de la sincĂ©ritĂ©. Cette programmation est financĂ©e, elle repose sur un Ă©quilibre entre les ressources disponibles et les investissements retenus sur les dix prochaines suppose la sĂ©curisation des ressources affectĂ©es Ă  l'AFITF, dont le budget ne doit pas dĂ©pendre de ressources fluctuantes et suppose l'affectation intĂ©grale Ă  l'AFITF du produit de l'augmentation de 2 centimes d'euro par litre de la taxe intĂ©rieure de consommation sur les produits Ă©nergĂ©tiques TICPE sur le gazole pour les vĂ©hicules lĂ©gers et de 4 centimes pour les poids lourds, prĂ©vue par la loi n° 2014-1654 du 29 dĂ©cembre 2014 de finances pour 2015 pour financer les infrastructures de suppose l'affectation Ă  l'AFITF du surplus de recettes de la taxe de solidaritĂ© sur les billets d' suppose l'affectation Ă  l'AFITF de ressources complĂ©mentaires pour atteindre les objectifs de la prĂ©sente troisiĂšme choix est de construire cette programmation Ă  partir d'une vision Ă  long terme de la mobilitĂ© en France, traduite en quatre ambitions prenant en compte l'Ă©volution des pratiques et des besoins de mobilitĂ© - amĂ©liorer les offres de dĂ©placements du quotidien, notamment pour faciliter l'accĂšs aux zones d'emplois et aux services publics et non publics, dĂ©saturer les villes et leurs accĂšs, amĂ©liorer les liaisons entre les territoires ruraux ou pĂ©riurbains et les pĂŽles urbains ;- accĂ©lĂ©rer la transition Ă©nergĂ©tique et la lutte contre la pollution, et pour cela poursuivre la politique de rééquilibrage modal en augmentant la part des dĂ©placements opĂ©rĂ©s par les modes propres ou collectifs ferroviaire, fluvial, transports en commun, vĂ©lo, en intensifiant l'utilisation partagĂ©e des modes de transport individuel covoiturage, autopartage
 et en facilitant les dĂ©placements intermodaux ;- contribuer Ă  l'objectif de cohĂ©sion des territoires mĂ©tropolitains et ultra-marins, en renforçant l'accessibilitĂ© des villes moyennes et des territoires mal connectĂ©s aux mĂ©tropoles, aux grandes agglomĂ©rations ou aux pays limitrophes, ainsi qu'au sein des agglomĂ©rations aux quartiers prioritaires de la politique de la ville, tout en veillant Ă  limiter la consommation d'espaces naturels et l'Ă©talement urbain ;- amĂ©liorer l'efficacitĂ© des transports de marchandises, pour renforcer la compĂ©titivitĂ© de nos territoires et de nos ports, et accĂ©lĂ©rer le report quatriĂšme choix est de traduire ces ambitions en cinq programmes prioritaires Ă©valuĂ©s, chiffrĂ©s et durables - entretenir et moderniser les rĂ©seaux routiers, ferroviaires et fluviaux existants ;- dĂ©saturer les grands nƓuds ferroviaires pour doubler la part du transport ferroviaire dans les grands pĂŽles urbains ;- accĂ©lĂ©rer le dĂ©senclavement routier des villes moyennes et des territoires ruraux ;- dĂ©velopper l'usage des mobilitĂ©s propres et partagĂ©es au quotidien ;- renforcer l'efficacitĂ© et le report modal dans le transport de cette programmation tient compte des enjeux spĂ©cifiques en matiĂšre d'accessibilitĂ© des territoires de montagne, insulaires, ultra-marins et frontaliers, en leur accordant une attention particuliĂšre tant en matiĂšre d'entretien que de dĂ©veloppement des - Les programmes d'investissement prioritairesPrioritĂ© n° 1. - Entretenir et moderniser les rĂ©seaux routiers, ferroviaires et fluviaux existantsL'entretien des rĂ©seaux existants est la premiĂšre des prioritĂ©s pour la dĂ©cennie Ă  venir. C'est d'abord une question de sĂ©curitĂ©, mais aussi de performance des infrastructures dans la durĂ©e. Les audits rĂ©alisĂ©s pour le ministĂšre chargĂ© des transports sur l'Ă©tat des rĂ©seaux routiers, fluviaux et ferroviaires ont confirmĂ© les retards accumulĂ©s en matiĂšre d'entretien des infrastructures et la nĂ©cessitĂ© d'en accroĂźtre les volumes. Au delĂ , il est indispensable d'engager une modernisation de ces rĂ©seaux, afin de mieux rĂ©pondre aux besoins Ă©mergents, de rendre plus efficace leur exploitation ou d'en accroĂźtre la sĂ©curitĂ© et la qualitĂ©. Il s'agit donc tout Ă  la fois de rattraper un retard accumulĂ© et de prĂ©parer l' le rĂ©seau routier national non concĂ©dĂ©, les crĂ©dits Ă©taient ces derniĂšres annĂ©es essentiellement utilisĂ©s pour des opĂ©rations curatives afin d'assurer la sĂ©curitĂ© des circulations, sans enrayer une dĂ©gradation progressive de l'Ă©tat du mettre fin Ă  cette tendance, l'audit externe commandĂ© par le Gouvernement a permis d'aider l'Etat Ă  dĂ©finir et Ă  optimiser sa stratĂ©gie d'entretien pour garantir le meilleur Ă©tat du rĂ©seau routier national non concĂ©dĂ© dans les 5, 10 et 20 ans Ă  dix derniĂšres annĂ©es, l'Etat a consacrĂ© en moyenne 670 M€/an aux dĂ©penses d'entretien, d'exploitation et de modernisation de ce rĂ©seau. Ces montants Ă©taient fluctuants d'une annĂ©e sur l'autre et surtout insuffisants pour enrayer une dĂ©gradation de l'ensemble du matiĂšre d'ouvrages d'art et de ponts, un effort particulier sera dĂ©ployĂ© pour renforcer la connaissance de ce patrimoine, mutualiser les informations entre personnes publiques et amĂ©liorer l'anticipation, aux plans financier et comptable, des enjeux de maintenance de ces infrastructures. L'Etat accompagnera les collectivitĂ©s territoriales dans l'inventaire de ces ouvrages, qui sont des actifs clĂ©s pour l'attractivitĂ© française et prĂ©sentent aujourd'hui des risques de sĂ©curitĂ© mal connus. Les dispositifs existants d'appui de l'Etat aux collectivitĂ©s territoriales en matiĂšre d'ingĂ©nierie seront consolidĂ©s. A cet Ă©gard, une mĂ©thodologie adaptĂ©e au rĂ©seau d'ouvrages d'art et de ponts des collectivitĂ©s territoriales et de leurs groupements devra ĂȘtre crĂ©dits d'entretien, d'exploitation et de modernisation seront progressivement augmentĂ©s sur la dĂ©cennie pour atteindre 850 M€/an d'ici Ă  2022 puis 930 M€/an sur la pĂ©riode suivante AFITF et programme budgĂ©taire de l'Etat. DĂšs 2018, premiĂšre annĂ©e du quinquennat, ces crĂ©dits avaient dĂ©jĂ  Ă©tĂ© augmentĂ©s de 100 M€, Ă  hauteur de 800 M€. Cela reprĂ©sente +31 % de moyens sur la dĂ©cennie 2018-2027 par rapport Ă  la dĂ©cennie prĂ©cĂ©dente, et +25 % sur le seul quinquennat 2018-2022. Hors entretien courant, les opĂ©rations de rĂ©gĂ©nĂ©ration sont en particulier en progression de +70 % sur la sĂ©curitĂ© et la viabilitĂ© du rĂ©seau constituent l'enjeu principal avec l'amĂ©lioration des amĂ©nagements de sĂ©curitĂ©, notamment dans les tunnels routiers. La finalisation du programme de mise aux normes est un objectif au delĂ  du maintien du patrimoine, il existe aussi un enjeu majeur de modernisation et d'optimisation de l'usage du rĂ©seau par la mise en Ɠuvre de mesures de rĂ©gulation du trafic, de partage de la voirie dans les grandes zones urbaines et d'information des usagers. Des projets se dĂ©velopperont visant Ă  introduire les systĂšmes de transport intelligents liĂ©s Ă  l'infrastructure et utilisĂ©s pour la gestion du trafic et accueillir les vĂ©hicules autonomes avec le dĂ©ploiement de technologies d'Ă©change d'informations entre vĂ©hicules et infrastructure ou de vĂ©hicule Ă  vĂ©hicule via l' le rĂ©seau fluvial, l'audit externe sur l'Ă©tat du rĂ©seau gĂ©rĂ© par Voies navigables de France VNF, rĂ©alisĂ© Ă  la demande de l'Etat, a mis en Ă©vidence l'insuffisance des investissements consentis ces derniĂšres annĂ©es en matiĂšre de voies navigables, qui se traduit par une fragilisation du rĂ©seau, avec, Ă  terme, un risque sur les missions mĂȘmes de VNF, tant en matiĂšre de navigation que de gestion augmentera progressivement les crĂ©dits de l'AFITF consacrĂ©s Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration et la modernisation automatisation, tĂ©lĂ©conduite d'ouvrages des voies navigables pour atteindre 110 M€/an entre 2019 et 2022 et 130 M€/an entre 2023 et 2027 permettant, en complĂ©ment des capacitĂ©s d'investissement propres de VNF et des cofinancements des collectivitĂ©s, de viser un niveau de rĂ©gĂ©nĂ©ration et de modernisation global d'environ 190 M€/an Ă  cet matiĂšre ferroviaire, comme cela a Ă©tĂ© annoncĂ© par le Gouvernement lors de la prĂ©sentation de la loi n° 2018-515 du 27 juin 2018 pour un nouveau pacte ferroviaire, et comme le permet la reprise progressive par l'Etat de 35 Md€ de la dette du gestionnaire d'infrastructure, SNCF RĂ©seau investira massivement en faveur du renouvellement du rĂ©seau structurant afin d'assurer sa remise Ă  niveau aprĂšs des dĂ©cennies de sous-investissement. Ce sont 3,6 Md€ annuels qui seront investis sur le rĂ©seau complĂ©ment, l'Etat apportera toute sa part aux opĂ©rations de modernisation du rĂ©seau, aux opĂ©rations de sĂ©curitĂ©, notamment de mise en sĂ©curitĂ© des passages Ă  niveau, de lutte contre le bruit et de mise en conformitĂ© de l'accessibilitĂ© pour les personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite ainsi que sa participation, via les opĂ©rations inscrites dans les contrats de plan Etat-rĂ©gion CPER, Ă  la rĂ©gĂ©nĂ©ration des lignes structurantes ou de maillage rĂ©gional ferroviaire. Lorsque ces lignes structurantes, tels les trains d'Ă©quilibre du territoire TET, font l'objet de travaux de rĂ©gĂ©nĂ©ration et de modernisation de leurs infrastructures et lorsque cela permet d'en limiter le coĂ»t, la durĂ©e et les nuisances pour les usagers, SNCF RĂ©seau veille Ă  ce que ces travaux soient menĂ©s de maniĂšre continuera Ă  soutenir financiĂšrement les actions de renouvellement du matĂ©riel roulant des trains d'Ă©quilibre du territoire TET dans le respect des engagements pris vis-Ă -vis des rĂ©gions et des n° 2. - RemĂ©dier Ă  la saturation des grands nƓuds ferroviaires pour doubler la part du transport ferroviaire dans les grands pĂŽles urbainsLa France est justement reconnue pour l'excellence de ses trains Ă  grande vitesse, produits de 40 annĂ©es d'investissement de la Nation dans le TGV. A l'inverse, la performance et l'usage du transport ferroviaire dans les dĂ©placements quotidiens demeurent trop faibles en France, alors mĂȘme que la congestion dans les mĂ©tropoles et la demande d'alternatives aux dĂ©placements individuels augmentent. Aujourd'hui, la prioritĂ© donnĂ©e Ă  l'amĂ©lioration des dĂ©placements du quotidien passe par un renforcement et un dĂ©veloppement des transports ferroviaires dans les grands pĂŽles urbains, dans les liaisons avec les villes moyennes et la desserte des territoires pĂ©riurbains. Pour ce faire, d'ici au 30 juin 2020, l'Etat Ă©tudie Ă©galement le dĂ©veloppement de nouvelles lignes de TET, en veillant Ă  son articulation avec le programme de rĂ©gĂ©nĂ©ration et de modernisation du rĂ©seau ferroviaire et en prĂ©cisant, en particulier, les conditions d'une amĂ©lioration de l'offre des trains de nuit au regard de leur intĂ©rĂȘt pour rĂ©pondre aux besoins de dĂ©senclavement des territoires les plus Ă©loignĂ©s des grands axes de circulation ainsi que de liaisons nationales et intraeuropĂ©ennes et pour rĂ©duire l'empreinte Ă©cologique. Cette Ă©tude est transmise au la construction progressive du rĂ©seau et de l'offre TGV depuis quatre dĂ©cennies, il est dĂ©sormais nĂ©cessaire d'orienter les investissements de dĂ©veloppement dans le transport ferroviaire en prioritĂ© vers les dĂ©placements du quotidien et, pour cela, vers la crĂ©ation de capacitĂ©s supplĂ©mentaires dans les principaux nƓuds ferroviaires. Il faut faire dans nos grandes mĂ©tropoles l'Ă©quivalent de ce que la construction du rĂ©seau express rĂ©gional a permis en Ile-de-France, en transformant des lignes radiales en des liaisons transversales rapides, frĂ©quentes et s'agit d'un changement de paradigme, en grande partie anticipĂ© par certaines rĂ©gions et mĂ©tropoles qui se dotent d'une vision ferroviaire Ă  moyen terme. L'objectif doit ĂȘtre ambitieux doubler la part modale du transport ferroviaire dans les dĂ©placements du quotidien autour des grands pĂŽles faut donc Ă  la fois construire un projet commun Ă  l'ensemble des acteurs concernĂ©s, et notamment aux autoritĂ©s organisatrices rĂ©gionales, aux autoritĂ©s organisatrices de la mobilitĂ© locales et Ă  SNCF RĂ©seau, et enclencher rapidement des premiĂšres opĂ©rations dans les principales mĂ©tropoles, notamment afin de favoriser la rĂ©alisation de projets de RER mĂ©tropolitains ».Ces opĂ©rations viseront par exemple, selon les cas, Ă  crĂ©er de nouvelles voies en gare, Ă  Ă©largir certains quais et Ă  en augmenter le nombre, Ă  simplifier la gestion de l'infrastructure et Ă  moderniser les systĂšmes de gestion des circulations et de signalisation sur les axes et les nƓuds Ă  plus fort trafic, afin de gagner des capacitĂ©s en Ă©vitant les investissements lourds en opĂ©rations prioritaires Ă  engager dans les cinq premiĂšres annĂ©es concernent, outre l'Ile-de-France, la plupart des grands pĂŽles urbains et mĂ©tropolitains dont les gares et leurs accĂšs ferroviaires restent trop exigus et dont le rayonnement international est un atout majeur pour la France, connaĂźt des niveaux Ă©levĂ©s de congestion et de dĂ©gradation des conditions d'usage des transports collectifs. Le Grand Paris Express sera rĂ©alisĂ© dans son intĂ©gralitĂ© entre 2024 et 2030, avec un calendrier de mises en service plus Ă©talĂ©, mais crĂ©dible et rĂ©aliste. Par ailleurs, la modernisation, le dĂ©veloppement et le maillage du rĂ©seau ferrĂ© seront poursuivis. Sont notamment concernĂ©s les accĂšs des gares concentrant dĂ©jĂ  de nombreux usages RER, TER, TET, TGV, Transilien et qui doivent ĂȘtre en capacitĂ© d'accueillir les circulations supplĂ©mentaires liĂ©es aux nouveaux complĂ©ment de ces projets spĂ©cifiques, des ruptures technologiques dans l'exploitation ferroviaire doivent ĂȘtre engagĂ©es au plus vite, pour accroĂźtre tant le dĂ©bit des lignes ferroviaires que leur fiabilitĂ© nouvelle signalisation ERTMS systĂšme europĂ©en de gestion du trafic ferroviaire, gestion des circulations, conduite automatisĂ©e
 Avant le 31 mars 2020, SNCF RĂ©seau prĂ©sentera Ă  l'approbation du Gouvernement un plan d'ensemble explicitant les objectifs poursuivis en particulier les gains de capacitĂ© des zones les plus circulĂ©es, de fiabilitĂ© des circulations, de qualitĂ© des infrastructures modernisĂ©es, de productivitĂ© de l'exploitation, les zones du rĂ©seau concernĂ©es par ce plan, les dĂ©lais et les principales Ă©tapes de global ce plan de traitement des nƓuds urbains saturĂ©s reprĂ©sente un montant prĂ©visionnel d'engagement global de 2,6 Md€ dans les dix annĂ©es Ă  venir hors Ile-de-France, associant Etat, collectivitĂ©s locales ou SNCF. L'Etat prĂ©voit d'y contribuer Ă  hauteur de 1,3 Md€.PrioritĂ© n° 3. - AccĂ©lĂ©rer le dĂ©senclavement routier des villes moyennes et des territoires rurauxDans de nombreux territoires, de la qualitĂ© d'une route nationale, tout comme d'ailleurs de celle d'une route dĂ©partementale, dĂ©pend l'accessibilitĂ© d'une ville ou d'une rĂ©gion et, partant, son attractivitĂ© pour les acteurs Ă©conomiques ou les conditions de l'accĂšs aux pĂŽles d'activitĂ© ou aux services publics. Or, parmi ces territoires, nombreux sont Ă©galement ceux qui attendent, parfois depuis plusieurs dĂ©cennies, une amĂ©lioration de la qualitĂ© de ces routes nationales nĂ©cessaires Ă  leur dĂ©senclavement, avec des travaux Ă©talĂ©s sur plusieurs gĂ©nĂ©rations de contrats de plan Etat-rĂ©gion et dont l'achĂšvement apparaĂźt que le trafic y reste modĂ©rĂ©, le Gouvernement considĂšre ces routes comme essentielles pour l'amĂ©nagement du territoire. Il est devenu nĂ©cessaire et urgent d'agir l'Etat prĂ©voit donc de porter un programme concernant une vingtaine d'itinĂ©raires routiers au sein des contrats de plan Etat-rĂ©gion, pour un montant total de 1 Md€ sur dix ans, destinĂ©s Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de la desserte par le rĂ©seau routier national de villes moyennes et de territoires ruraux notamment en termes de sĂ©curitĂ© et de niveau de s'agit d'opĂ©rations trĂšs concrĂštes sur les itinĂ©raires existants, visant Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de vie dans les territoires concernĂ©s dĂ©viations courtes, amĂ©nagements de traversĂ©es d'agglomĂ©rations, de crĂ©neaux de dĂ©passement, de rectifications de virages ou des amĂ©nagements de carrefours. Sur ces itinĂ©raires en effet, plutĂŽt que reporter de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e une mise complĂšte Ă  2x2 voies, il est souvent prĂ©fĂ©rable de privilĂ©gier de tels amĂ©nagements ponctuels mais dont la mise en Ɠuvre peut ĂȘtre effort particulier est effectuĂ© en faveur de l'amĂ©nagement et la sĂ©curisation des routes nationales non concĂ©dĂ©es traversant tout dĂ©partement mĂ©tropolitain dĂ©pourvu de desserte ferroviaire, autoroutiĂšre ou de route nationale non concĂ©dĂ©e Ă  2x2 prioritĂ© ne sera pas rĂ©alisĂ©e au dĂ©triment de l'avancement des autres projets contractualisĂ©s dans les CPER, notamment sur les axes les plus structurants et les plus chargĂ©s en matiĂšre de trafic ou les plus accidentogĂšnes, qui se poursuivront et qui, en complĂ©ment des projets routiers spĂ©cifiques dĂ©crits dans le prĂ©sent II, contribueront Ă  une desserte efficace des programme de dĂ©senclavement routier s'inscrit dans une politique plus large de renforcement de la cohĂ©sion des territoires, Ă  travers le ferroviaire grandes lignes TET, lignes de desserte fine des territoires ou l'aĂ©rien Lignes d'amĂ©nagement du territoire, en mĂ©tropole et dans les territoires d' investissements pour l'outre-mer sont intĂ©grĂ©s dans le cadre des contrats de plan Etat-rĂ©gion ou de contrats spĂ©cifiques Ă©tablis avec les collectivitĂ©s notamment les contrats de convergence. DĂ©battus dans le cadre des assises de l'outre-mer, ils portent en prioritĂ© sur les amĂ©nagements des rĂ©seaux routiers nationaux structurants et les n° 4. - DĂ©velopper l'usage des mobilitĂ©s les moins polluantes et partagĂ©es au quotidien pour une meilleure qualitĂ© de vieLa mobilitĂ© du quotidien connaĂźt aujourd'hui de trĂšs nombreuses mutations dues Ă  plusieurs facteurs prise de conscience collective des effets du changement climatique et de l'intĂ©rĂȘt de recourir Ă  une mobilitĂ© plus collective ou plus dĂ©carbonĂ©e et active ; dĂ©veloppement des comportements collaboratifs que rend possible la digitalisation de la sociĂ©tĂ© ; innovations technologiques et essor de nouveaux engins de dĂ©placement. Dans le mĂȘme temps, les effets bĂ©nĂ©fiques en termes de santĂ© publique des modes actifs sont dĂ©sormais zone dense, l'Etat privilĂ©giera, notamment sur son propre rĂ©seau, les investissements permettant la rĂ©duction de l'usage individuel de la voiture et la maĂźtrise de la congestion gestion dynamique du trafic, voies rĂ©servĂ©es, etc. et accompagnera les collectivitĂ©s dans leurs projets comme, par exemple, les actions de promotion du cet effet, l'Etat prĂ©voit plusieurs appels Ă  projets qui, avec les appels Ă  projets dont la mise en Ɠuvre est en cours, permettront d'atteindre environ 1,1 Md€ engagĂ©s d'ici Ă  2025 pour accompagner les autoritĂ©s organisatrices dans les mutations des mobilitĂ©s du quotidien. Trois thĂ©matiques sont identifiĂ©es, auxquelles seront affectĂ©es les enveloppes suivantes - 600 M€ pour dĂ©velopper les pĂŽles d'Ă©changes multimodaux et les transports en commun, avec une prioritĂ© pour la desserte des quartiers prioritaires de la politique de la ville ;- 50 M€ pour accompagner les innovations, les nouveaux services de mobilitĂ© et les vĂ©hicules autonomes et connectĂ©s ;- 350 M€ pour soutenir les modes actifs, notamment le vĂ©lo et la marche Ă  ailleurs, l'adaptation des infrastructures de transport aux besoins de nouvelles technologies, au delĂ  des expĂ©rimentations et des opĂ©rations pilotes, est un enjeu essentiel pour la performance future des rĂ©seaux et l'attractivitĂ© de la complĂ©ment, les transports continueront Ă  s'inscrire dans les programmes d'investissement dĂ©diĂ©s Ă  l'innovation pour accompagner les dĂ©veloppements industriels tels que les vĂ©hicules autonomes ainsi que les carburants et Ă©nergies alternatifs, notamment via un soutien Ă  la filiĂšre hydrogĂšne dans l'usage des mobilitĂ©s quotidiennes et marchandes dans l'objectif de la neutralitĂ© carbone prĂ©vue en soutient le dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©talisation des infrastructures de la mobilitĂ©, qui a un impact positif sur la qualitĂ© de l'environnement, la santĂ© publique et la qualitĂ© de n° 5. - Renforcer l'efficacitĂ© et le report modal dans le transport de marchandisesLe Gouvernement porte une ambition forte en matiĂšre de rééquilibrage modal dans les transports de marchandises notamment en zone urbaine, mais aussi pour conforter nos places portuaires dans la concurrence cette programmation, les investissements doivent ainsi permettre de mettre en Ɠuvre des logistiques massifiĂ©es et durables au cƓur des agglomĂ©rations, de soutenir le dĂ©veloppement de nos ports et d'Ă©largir leur hinterland par des connexions ferroviaires et fluviales performantes et par ailleurs de renforcer l'efficacitĂ© des offres ferroviaires et fluviales sur le territoire. L'Etat investira ainsi 1 Md€ dans les cinq ans, et 2,3 Md€ sur la soutient ainsi les programmes d'investissements des grands ports maritimes et de leur hinterland, particuliĂšrement au travers de son engagement dans les contrats de plan Etat-rĂ©gion ou les contrats de convergence dans les territoires ultra-marins et renforce son soutien au dĂ©veloppement des solutions de transport intermodal diversifiĂ©es, notamment par le ferroutage, et des solutions multimodales entre la mer et le fleuve pour rĂ©pondre aux diffĂ©rents besoins des chargeurs et Ă  l'objectif de transports plus investissements sont complĂ©tĂ©s par la poursuite des travaux en matiĂšre de rĂ©duction du bruit ferroviaire infrastructure et matĂ©riel, mais aussi de mise Ă  niveau des rĂ©seaux capillaires fret et des voies de complĂ©ment de ces investissements, l'Etat confirme par ailleurs la poursuite de son soutien aux opĂ©rateurs de transport combinĂ© pour compenser les coĂ»ts de manutention lors des ruptures de - L'achĂšvement des grands itinĂ©raires routiers, ferroviaires et fluviauxLa prĂ©sente programmation des investissements prĂ©voit d'augmenter de 40 % les dĂ©penses d'investissement sur cette pĂ©riode, et de consacrer de maniĂšre prioritaire les ressources aux cinq programmes mentionnĂ©s au en tenant compte de ces cinq prioritĂ©s, l'Etat ne renonce pas pour autant aux projets de grandes liaisons ferroviaires interurbaines amĂ©lioration d'itinĂ©raires existants, lignes ou sections nouvelles, matĂ©riel roulant, etc. et aux projets de complĂ©ments ponctuels du maillage autoroutier en particulier pour des enjeux de sĂ©curitĂ© routiĂšre, de dĂ©senclavement et de congestion, le cas Ă©chĂ©ant en faisant porter par une dĂ©lĂ©gation de service public autoroutier ou par toute autre procĂ©dure existante la crĂ©ation ou l'amĂ©nagement d'infrastructures Ă  gabarit routier ayant pour effet de faciliter, sĂ©curiser ou fluidifier l'accĂšs Ă  une autoroute ou aux itinĂ©raires qui la confirme son engagement dans la rĂ©alisation de la liaison ferroviaire internationale fret et voyageurs Lyon-Turin, maillon central du corridor mĂ©diterranĂ©en du rĂ©seau transeuropĂ©en de transport. Dans le respect des accords et traitĂ©s internationaux Convention Alpine de 1991, traitĂ©s franco-italiens de 2001, 2012 et 2015, la liaison est considĂ©rĂ©e dans son ensemble, c'est-Ă -dire le tunnel transfrontalier livrable en 2030 et les voies d'accĂšs Ă  l'ouvrage. Les voies d'accĂšs françaises de cette liaison contribuent non seulement Ă  l'amĂ©lioration des dĂ©placements internationaux mais rĂ©pondent aussi aux grands objectifs de la stratĂ©gie d'investissement tracĂ©e par la prĂ©sente loi transition Ă©nergĂ©tique, mobilitĂ© du quotidien, dĂ©veloppement du fret ferroviaire, etc.. En lien avec les acteurs locaux et en coordination avec l'Italie, une dĂ©marche visant Ă  dĂ©finir un phasage pertinent, d'ici 2023, de ces accĂšs mais aussi Ă  solliciter un co-financement europĂ©en au titre du mĂ©canisme pour l'interconnexion en Europe permettra d'intĂ©grer au mieux ce projet dans la trajectoire d'investissement tracĂ©e par la prĂ©sente rĂ©pondre Ă  ces projets dans le cadre d'une programmation sincĂšre, l'Etat s'inscrit dans l'approche nouvelle proposĂ©e par le Conseil d'orientation des infrastructures COI dans le rapport qu'il a remis en fĂ©vrier 2018. Dans ses recommandations, le COI prĂ©conise une rĂ©alisation phasĂ©e des projets commençant en prioritĂ© par les opĂ©rations concourant d'abord Ă  l'amĂ©lioration des dĂ©placements du les trois scĂ©narios prĂ©sentĂ©s par le COI, l'Etat privilĂ©gie pour les grands projets le scĂ©nario 2, en cohĂ©rence avec les prioritĂ©s de la prĂ©sente loi. Les besoins de ce scĂ©nario au cours des dix prochaines annĂ©es sont compatibles avec les ressources disponibles, dans le respect des cinq prioritĂ©s Ă©noncĂ©es au donc sur les bases du scĂ©nario 2 que la rĂ©alisation des infrastructures se fera et que le budget de l'AFITF sera construit au cours des prochaines le modĂšle de la SociĂ©tĂ© du Grand Paris, l'Etat accompagne la mise en Ɠuvre de sociĂ©tĂ©s de financement permettant l'identification de ressources territoriales nouvelles et de financements innovants, afin d'accĂ©lĂ©rer le portage et la rĂ©alisation de grandes infrastructures.
RĂ©fĂ©rence: CA Paris, pĂŽle 6 ch. 9, 10 mars 2016, n° 14/11144. Juridiction : Cour d'appel de Paris. NumĂ©ro (s) : 14/11144. Importance : InĂ©dit. DĂ©cision prĂ©cĂ©dente : Conseil de prud'hommes de Meaux, 9 septembre 2014, N° 12/00936. Dispositif : Infirme partiellement, rĂ©forme ou modifie certaines dispositions de la dĂ©cision dĂ©fĂ©rĂ©e. Classification et rĂ©munĂ©ration surveillance gĂ©nĂ©rle Action depuis le 5 dĂ©cembre 2019 L’UTP Union des Transports Publics, composĂ©e des patrons de la branche ferroviaire, vient de publier sa proposition de classification et de rĂ©munĂ©ration des mĂ©tiers, dans le cadre de la future Convention Collective Nationale CCN. Le document remis par l’UTP dĂ©montre son intention d’accentuer la polyvalence tout en tirant la rĂ©munĂ©ration vers le bas. Tous les cheminots de la branche ferroviaire, contractuels et statutaires, sont concernĂ©s. Depuis 2018, les dispositions statutaires liĂ©es Ă  la rĂ©munĂ©ration et Ă  la progression professionnelle peuvent ĂȘtre modifiĂ©es unilatĂ©ralement par la Direction SNCF. Pour la SĂ»retĂ©, l’UTP propose 5 emplois-types OpĂ©rateur SĂ»retĂ©, Technicien SĂ»retĂ©, SpĂ©cialiste SĂ»retĂ©, Manager de proximitĂ©, Responsable SĂ»retĂ©. La reconnaissance des spĂ©cialitĂ©s mĂ©tiers de l’agent SUGE SEF, conducteur de chien, formateur technique, opĂ©rateur PCNS, adjoint au manager, 
 n’est pas reprise dans le projet de classification de l’UTP. Niveau et conditions de recrutement Le systĂšme de classification des mĂ©tiers choisi par l’UTP critĂšres classants qualifie le poste, pas l’agent. Le niveau de diplĂŽme Ă  l’embauche n’y est pas reconnu. L’UTP ne reprend pas l’évolution salariale Ă  l’anciennetĂ© et n’envisage pas de 13Ăšme mois de branche. AGENT SUGE Situation actuelle Ă  la SNCF Propositions de l’UTP dans le cadre de la CCN DĂ©roulement de carriĂšre De la PR 5 de la qualification B, Ă  la PR 19 de la qualification D DĂ©roulement selon les dispositions statutaires et sous contrĂŽle social des Organisations Syndicales De la Classe 2 deuxiĂšme Classe du CollĂšge exĂ©cution Ă  la Classe 4 1Ăšre Classe du collĂšge MaĂźtrise. DĂ©roulement de carriĂšre non automatique et unique-ment selon les choix de la direction. Une revalorisation de l’ordre de 6 % est prĂ©vu au bout de 15 ans
 DĂ©finition du mĂ©tier Les agents opĂ©rationnels de la SUGE ont pour prĂ©rogative d’assurer l’ensemble des missions de sĂ©curisation, de prĂ©vention et de protection des usagers, des cheminots, de l’ensemble du patrimoine au niveau national et du bon fonctionnement de la production ferroviaire. Agent de la sĂ»retĂ© ferroviaire, emploi d’appui opĂ©rationnel qui exerce des missions de sĂ©curisation des personnes et des biens, de protection du personnel et de sauvegarde du patrimoine. RĂ©alise des opĂ©rations de contrĂŽle et de sĂ©curitĂ© d’un bĂątiment ou d’une emprise. Ecart entre la rĂ©munĂ©ration actuelle Ă  la SNCF IndemnitĂ© de rĂ©sidence et PFA incluses et considĂ©rant une carriĂšre jusque D19 hors IPA et ICPA et la proposition de l’UTP LES REVENDICATIONS CGT Pour la CGT, la qualification et les compĂ©tences appartiennent aux salariĂ©s. L’expĂ©rience professionnelle et la formation continue au cours d’une carriĂšre doivent ĂȘtre reconnues par le biais d’une Ă©volution de carriĂšre automatique. En ce sens, la CGT est opposĂ©e au systĂšme des critĂšres classants portĂ© par l’UTP qui ne la prĂ©voit pas. La CGT porte des propositions dans l’intĂ©rĂȘt des cheminots et de l’entreprise ‱La reconnaissance du diplĂŽme lors du recrutement par le niveau de qualification Ă  l’embauche ; ‱ La reconnaissance de l’expĂ©rience acquise en cours de carriĂšre par l’évolution Ă  l’anciennetĂ© ; ‱ La reconnaissance de la formation qualifiante en cours de carriĂšre ; ‱ Une nouvelle grille de rĂ©munĂ©ration pour l’ensemble des cheminots de la branche ferroviaire, avec 9 classes 3 ExĂ©cution, 2 MaĂźtrise, 2 Cadres et 2 Cadres SupĂ©rieurs et 38 positions, avec un dĂ©roulement automatique de 4 ans maximum sur chaque position pour 32 annĂ©es de carriĂšre pour les mĂ©tiers Ă  pĂ©nibilitĂ© avĂ©rĂ©e ; ‱ La mise en place d’un 13Ăšme mois de branche ainsi qu’une majoration par anciennetĂ© atteignant 31,4%, sur une base de SMIC Ă  1800 euros. DĂ©finition du mĂ©tier Agent SUGE Niveau de recrutement DĂ©roulement de carriĂšre RĂ©munĂ©ration mensuelle sur 12 mois 13Ăšme mois compris En charge de la sĂ©curitĂ© et sĂ»retĂ© des salariĂ©s, des usagers et du patrimoine de l’entreprise. Les spĂ©cialitĂ©s des mĂ©tiers d’agent SUGE assurent la sĂ»retĂ© dans les diffĂ©rents domaines, tels que la sĂ»retĂ© financiĂšre, numĂ©rique, conducteur de Chien de dĂ©tection explosif ou de dĂ©fense. L’expertise acquise permet l’assis-tance au DPX en agence ou sur le terrain au sein d’une Ă©quipe. BaccalaurĂ©at De E2 ExĂ©cution 2Ăšme qualification ou classe Ă  M1 MaĂźtrise 1Ăšre qualification ou classe RĂ©munĂ©ration de dĂ©part 2 585 euros RĂ©munĂ©ration de fin de carriĂšre 5054 euros Nos propositions permettent l’équitĂ© entre les salariĂ©s de la branche et empĂȘchent un dumping social qui tirerait vers le bas les conditions de vie et de travail de tous les salariĂ©s. C’est aussi la garantie d’établir un niveau d’embauche et une Ă©volution de carriĂšre qui reconnaissent le travail Ă  la SUGE et garantissent la qualitĂ© du service rendu aux entre-prises de la Branche ferroviaire. Ensemble, portons des revendications justes ! Seule notre mobilisation forcera le patronat Ă  revoir sa copie concernant les mĂ©tiers de la Surveillance GĂ©nĂ©rale et leurs spĂ©cialitĂ©s ! LE 5 DÉCEMBRE, POUR DÉFENDRE NOS MÉTIERS ET GAGNER UNE CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DE HAUT NIVEAU, AGISSONS PAR LA GRÈVE ! TĂ©lĂ©chargementsTract au format pdf DÉCLASSIFICATION À LA TRACTION Traction La direction du GPU a entrepris de transposer Ă  la SNCF le volet classifications » de l’accord de branche validĂ© par l’UNSA, SUD-Rail et la CFDT. Pour les cheminots de la traction, cette mise en Ɠuvre emporte de lourdes consĂ©quences sur les dĂ©roulements de carriĂšre, les parcours professionnels, la prise en compte de la pĂ©nibilitĂ©. Elle consacre l’ultra-polyvalence. Au-delĂ  des recours individuels, la FĂ©dĂ©ration CGT des cheminots propose d’agir collectivement pour contrer cette casse sociale. Chaque cheminot a reçu un courrier lui indiquant son rattachement Ă  un nouvel Emploi-Type ainsi que sa classe qualification. Il n’y a plus de mĂ©tiers bien dĂ©finis comme nous les connaissions. DĂ©sormais, les emplois tels que dĂ©finis dans l’accord permettent l’accumulation de missions ou de tĂąches au grĂ© des objectifs de productivitĂ© de la direction. La polyvalence se dĂ©veloppe sur tous les postes de travail. Famille Conduite/ManƓuvre du matĂ©riel Voyageurs et Fret » Les CRML voyageurs ne sont pas repris dans les emplois types de la famille conduite. Au regard des emplois types de la famille production ferroviaire », il y a fort Ă  craindre que ces missions soient rĂ©alisĂ©es par des opĂ©rateurs ferroviaires industrie ». En exemple, en Occitanie, sur le Train jaune, la direction a dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ© que les opĂ©rateurs Mouvement peuvent dĂ©sormais conduire les trains jusqu’à la gare. Concernant la dĂ©finition de l’emploi-type conducteur de tram-train » Il reprend la notion de matĂ©riel lĂ©ger sans la dĂ©finir exactement. La notion de vitesse 100 km/h maximum disparaĂźt ainsi que celles de ligne et d’engin moteur. Ainsi, les CRTT pourraient ĂȘtre contraints de conduire plusieurs sĂ©ries d’engins moteurs. Pour l’emploi type conducteur de ligne » La direction accentue la polyvalence et d’ailleurs publie dĂ©jĂ  des fiches de poste TB/Gestionnaire des moyens » oĂč le conducteur devra assurer les missions suivantes conduite des trains, production/PACIFIC/GM/Feuilles Machines, astreinte traction, tĂąches annexes, comme cellule MS et remplacement surveillant de dĂ©pĂŽt. Pour l’emploi type gestionnaire de moyens humains et matĂ©riels » Selon leurs missions, les gestionnaires des moyens se trouvent dans deux familles, Conduite/ManƓuvre du matĂ©riel Voyageurs et FRET » et Production ferroviaire », sans prĂ©voir de parcours professionnels. Pour l’emploi type manager de proximitĂ© » Cet encadrant va devoir gĂ©rer tous les agents avec des missions de sĂ©curitĂ©, conducteurs, contrĂŽleurs, etc. Les cheminots en formation sont embauchĂ©s classe 1 et ne prendront la classe de leur emploi seulement lorsqu’ils seront en mesure de tenir leur poste de travail. Cependant, la direction a dĂ©cidĂ© de crĂ©er des emplois spĂ©cifiques pour les agents en formation conduite. Ces derniers n’existent pas dans l’accord de branche et peuvent ne pas ĂȘtre repris par les directions des SA. La CGT revendique que les cheminots en formation soient positionnĂ©s sur la classe et l’emploi pour lesquels ils ont Ă©tĂ© recrutĂ©s. La pĂ©nibilitĂ© avĂ©rĂ©e noyĂ©e dans les emplois repĂšres La liste des emplois dont la pĂ©nibilitĂ© est avĂ©rĂ©e reprend l’emploi repĂšre de conducteur de tram-train, de conducteur de manƓuvre et de lignes locales et de conducteur de ligne. Les agents en formation ne sont pas repris dans cette liste. DorĂ©navant, l’annĂ©e d’école ne comptera plus dans le calcul pour bĂ©nĂ©ficier de la pĂ©nibilitĂ©. Pour les contractuels, les agents descendus temporairement ou dĂ©finitivement de machine ne pourront ĂȘtre reclassĂ©s que sur un poste de leur classe. Cela va limiter les choix de reclassement de l’agent. Un dĂ©roulement de carriĂšre Ă  la main de la hiĂ©rarchie La suppression du dictionnaire des filiĂšres GRH00263 et des rĂ©fĂ©rentiels rattachĂ©s conduit Ă  l’effacement des garanties de dĂ©roulements de carriĂšre et de parcours professionnels. Les rĂšgles collectives de progression professionnelle sont balayĂ©es pour instaurer l’arbitraire patronal. Les dĂ©roulements de carriĂšre ne se font plus dans les mĂ©tiers de la filiĂšre, mais sur des postes Ă  pourvoir. Avec la suppression des grades niveaux et donc de la progression dans la qualification, c’est l’expĂ©rience professionnelle des cheminots des mĂ©tiers de la traction qui est niĂ©e. Pour les conducteurs, cette progression ne pourrait plus ĂȘtre en fonction de la date et de la note d’examen, mais selon le choix de la direction, sans aucun critĂšre formel. Les inĂ©galitĂ©s entre les statutaires et les contractuels vont s’accentuer Les statutaires ont Ă©tĂ© assimilĂ©s aux diffĂ©rentes classes selon leur grade et leur position de rĂ©munĂ©ration. Mais les contractuels sont classĂ©s selon l’emploi qu’ils occupent. Le positionnement des emplois dans les classes CRTT/ CRML classe 3 ; CRL classe 4 ; GM rattachement Ă  la classe 4 Ă  6 selon le choix arbitraire de la direction. La classe d’entrĂ©e est la classe 4 Ă©quivaut Ă  la qualification D ; Manager de proximitĂ© rattachement Ă  la classe 5 Ă  7 selon le choix de la direction. La classe d’entrĂ©e est la classe 5 Ă©quivaut Ă  la qualification E. Pour la CGT, les GM actuellement nommĂ©s devraient ĂȘtre au moins positionnĂ©s sur la classe 5, les CTT sur la classe 6. La CGT revendique un statut social de haut niveau pour tous les cheminots, avec des mĂ©tiers aux contours bien dĂ©finis nĂ©cessitant une qualification de haut niveau, intĂ©grĂ©s dans un parcours professionnel et un socle de formation commun. La CGT revendique le maintien de la filiĂšre traction avec deux lignes mĂ©tiers Une ligne mĂ©tier Conduite » avec Un grand mĂ©tier conduite CRML, CRTT, CRL, CRLO, CREQ qui garantit une uniformisation des rĂšgles de sĂ©curitĂ© et de la formation induisant un haut niveau de sĂ©curitĂ© et la reconnaissance des qualifications. Des CTT disposant d’une formation de haut niveau afin qu’ils assurent leurs rĂŽles de certificateur, formateur, expert mĂ©tier et le suivi professionnel des conducteurs. Une ligne mĂ©tier GM » avec une formation garantissant un dĂ©roulement de carriĂšre au sein de la filiĂšre. FACE À CETTE CASSE SOCIALE, LA CGT APPELLE LES CHEMINOTS À CONTACTER RAPIDEMENT LES SYNDICATS LOCAUX ET LEURS REPRÉSENTANTS CGT POUR CONTRECARRER COLLECTIVEMENT LES VELLÉITÉS DE LA DIRECTION ! PLUS FORT ENSEMBLE, AVEC LA CGT TĂ©lĂ©chargementsTract Classification » du CTN Traction au format .pdf VICTIMES DE L’ACCORD Classification des cheminots contractuels Tract Plus de 22 000 cheminots contractuels ont reçu la notification de leur nouvelle classification. DĂ©qualifications, dĂ©roulements de carriĂšre et parcours professionnels contraints
 les effets de la transposition Ă  la SNCF du volet classification de l’accord de branche sont multiples. La CGT est aux cĂŽtĂ©s des cheminots pour organiser des dĂ©marches collectives afin de combattre cette casse sociale. Sous couvert de l’accord conclu entre le patronat de la branche ferroviaire, l’UNSA, Sud-Rail et la CFDT, la direction SNCF liquide les droits des cheminots contractuels pour leur imposer la jungle sociale. UN DISPOSITIF DE DÉCLASSIFICATION La transposition de la classification de branche se traduit par l’affectation de chaque cheminot Ă  une classe qualification et Ă  un emploi en lien avec le poste occupĂ© au moment de la transposition. Si la direction dĂ©termine la classe des cheminots au statut en lien avec leur qualification, elle dĂ©termine la classe des cheminots contractuels en fonction de l’emploi qu’ils exercent. C’est la classe de l’emploi tenu qui dĂ©termine la classe du cheminot contractuel. Un outil de dumping social que les directions des SA du GPU SNCF ne manquent pas d’utiliser massivement. Elles ont ainsi sous-Ă©valuĂ© une grande partie des emplois afin de dĂ©classer ou sous-classer les cheminots contractuels. C’est le cas dans tous les mĂ©tiers et singuliĂšrement dans les mĂ©tiers du MatĂ©riel, de l’Équipement, de la Circulation, de la Traction ou du Commercial. ConsidĂ©rer l’emploi tenu pour dĂ©terminer la classification des cheminots contractuels, c’est nier la qualification rĂ©elle de ces cheminots, qui rĂ©sulte notamment des diplĂŽmes, des savoirs et savoir-faire acquis tout au long de la carriĂšre. D’ailleurs, la direction prĂ©voit de positionner au recrutement tous les cheminots Ă  la classe 1, la plus basse classe du nouveau systĂšme de classification, jusqu’à la validation de leur formation et la tenue rĂ©elle du poste. Pour la CGT, la qualification appartient au salariĂ©, pas au poste ! DES DÉROULEMENTS DE CARRIÈRE CONTRAINTS DĂšs la validation de l’accord de branche, la direction du GPU SNCF s’est empressĂ©e d’abroger les rĂ©fĂ©rentiels reprenant des dispositifs de progressions professionnelles automatiques et les rĂšgles collectives de promotion pour les cheminots contractuels. Le 1er juillet 2022, elle a effacĂ© toutes les garanties collectives en matiĂšre de dĂ©roulement de carriĂšre en abrogeant le Dictionnaire des filiĂšres » et ses dĂ©clinaisons pour les cheminots contractuels. Elle est allĂ©e jusqu’à dĂ©boulonner le Statut afin de supprimer les dispositions qui concernaient une partie des cheminots contractuels. Les rĂšgles collectives sont effacĂ©es. C’est le rĂšgne de l’arbitraire. Si pour chaque emploi, une plage de deux ou trois classes est reprise dans l’accord de branche, ce sont les directions qui dĂ©cident du positionnement des cheminots contractuels dans cette plage de classes. Ainsi, lors de la transposition de l’accord de branche, la direction a quasi-systĂ©matiquement positionnĂ© les cheminots contractuels sur la classe la plus basse de l’emploi, sans aucun critĂšre objectif. LES MESURES LIÉES À LA PÉNIBILITÉ MENACÉES Par le jeu de la transposition, la direction a sorti administrativement de nombreux cheminots contractuels de la liste des mĂ©tiers Ă  pĂ©nibilitĂ© avĂ©rĂ©e. Ces cheminots ne sont plus Ă©ligibles Ă  l’ensemble des mesures mises en place pour lutter contre la pĂ©nibilitĂ© et des droits qui y sont attachĂ©s dispositifs spĂ©cifiques de cessation progressive d’activitĂ©, surveillance mĂ©dicale, etc.. Dans le cadre de la transposition Ă  la SNCF de l’accord de branche, la direction a mis en place un processus de traitement des rĂ©clamations individuelles des cheminots soumis Ă  la validation hiĂ©rarchique et l’instauration de commissions de recours complĂštement creuses. La CGT propose de construire des rĂ©ponses et des mobilisations collectives pour gagner un Statut social de haut niveau. En ce sens, nous revendiquons pour les cheminots contractuels et statutaires Une grille des salaires unique ; Une dĂ©finition claire des mĂ©tiers et des filiĂšres pour contrer la polyvalence Ă  outrance ; Des garanties sur le dĂ©roulement de carriĂšre non soumises Ă  l’arbitraire patronal avancement automatique, formations qualifiantes, instances paritaires, accĂšs Ă  la qualification ou collĂšge supĂ©rieur non-discriminatoire basĂ© sur l’expĂ©rience, l’anciennetĂ© et la formation, etc. ; La reconnaissance des diplĂŽmes, des formations et de l’expĂ©rience au recrutement et en cours de carriĂšre ; Une Ă©galitĂ© de traitement entre les filiĂšres. Face Ă  la casse sociale, la CGT appelle les cheminots Ă  contacter rapidement les syndicats locaux et leurs reprĂ©sentants CGT pour organiser la lutte, contrecarrer les vellĂ©itĂ©s de la direction et gagner un statut social de haut niveau pour tous les cheminots. PLUS FORT ENSEMBLE, AVEC LA CGT ! TĂ©lĂ©chargementsTract aux cheminots sur la classification des contractuels au format .pdf COMBATTONS LA RÉPRESSION SYNDICALE ! RÉPRESSION SYNDICALE Tract En plein mois d’aoĂ»t, aprĂšs s’ĂȘtre vu interdite d’accĂšs Ă  ses locaux par la municipalitĂ© de Montauban, l’UD CGT 82 est dĂ©sormais menacĂ©e d’expulsion. Comme un avertissement adressĂ© aux salariĂ©s, cette dĂ©cision intervient Ă  un moment oĂč des projets de rĂ©formes rĂ©gressives sur les retraites ou l’assurance chĂŽmage, entre autres, se profilent et nĂ©cessiteront de construire de puissants rapports de forces dans les entreprises et dans les territoires. À travers cette dĂ©cision inique, la volontĂ© non avouĂ©e est bien d’éteindre toutes formes de contestation face aux projets nĂ©fastes du Gouvernement. C’est tout le syndicalisme de contestation, de proposition et d’action qu’incarne la CGT qui est visĂ©. La dĂ©cision de la municipalitĂ© de Montauban n’est pas isolĂ©e et n’est que l’une des formes que revĂȘt la rĂ©pression syndicale. Elle est subie tous les jours par les salariĂ©s dans les entreprises. Une rĂ©pression institutionnelle La loi Travail a, en son temps, supprimĂ© plusieurs instances reprĂ©sentatives du personnels CE, DP, CHSCT. Les CSE ont Ă©tĂ© créés avec comme principal objectif de rĂ©duire le nombre de dĂ©lĂ©guĂ©s dans les entreprises en mĂȘme temps que leurs prĂ©rogatives et donc leur capacitĂ© Ă  dĂ©fendre les salariĂ©s dans leur quotidien et d’intervenir sur les choix de gestion. À la SNCF, bien que contraires aux dispositions du Statut relatives au droit syndical, les rĂšglements intĂ©rieurs des SA RI voudraient interdire par exemple aux militants et dĂ©lĂ©guĂ©s le droit de distribuer des tracts dans les locaux de l’entreprise. Le droit syndical dans sa globalitĂ© est attaquĂ©, les militants CGT sont la cible rĂ©guliĂšre de menaces diverses sanctions abusives, blocage sur les dĂ©roulements de carriĂšre, licenciement
. Tout cela ne vise qu’à faire taire les salariĂ©s, Ă  limiter leur capacitĂ© Ă  s’organiser et Ă  agir pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts collectifs et individuels face Ă  ceux du patronat ! Au-delĂ  d’exprimer toute sa solidaritĂ© envers les militants de l’UD 82 dans leur combat pour retrouver l’usage de leurs locaux, la FĂ©dĂ©ration CGT des Cheminots enjoint donc la municipalitĂ© de Montauban Ă  les restituer et Ă  permettre Ă  la CGT d’assumer ses responsabilitĂ©s sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©e. Face Ă  ces attaques, la FĂ©dĂ©ration CGT des Cheminots appelle l’ensemble de ses syndicats et militants Ă  riposter et Ă  construire dĂšs aujourd’hui une rentrĂ©e sociale placĂ©e sous le signe de luttes offensives et gagnantes ! La libertĂ© syndicale est le terreau du progrĂšs social ! DĂ©fendons-la, renforçons-la ! TĂ©lĂ©chargementsCommuniquĂ© fĂ©dĂ©ral sur la solidaritĂ© avec l’UD 82 et la rĂ©pression syndicale au format .pdf DES EXIGENCES SALARIALES QUI RESTENT À SATISFAIRE Les conditions sociales AprĂšs huit annĂ©es de gel des salaires ayant occasionnĂ© une perte de pouvoir d’achat de prĂšs de 20ۘ %, les cheminots de la SNCF subissent une inflation de plus de 6ۘ % depuis le dĂ©but d’annĂ©e 2022. MalgrĂ© des rĂ©sultats Ă©conomiques trĂšs favorables, la direction d’entreprise persiste dans le dĂ©ni et les mesures insuffisantes. Tout augmente plus vite que les salaires ! Selon l’indice Insee, les prix Ă  la consommation auraient augmentĂ© de 6,1 % en 1 an Ă  fin juillet 2022. Le niveau d’inflation estimĂ© d’ici Ă  la fin de l’annĂ©e oscille entre 8 et 10 %. L’indice Insee est lui-mĂȘme un facteur de minimisation qui ne correspond pas Ă  la consommation rĂ©elle des mĂ©nages. Il est Ă©laborĂ© Ă  partir de donnĂ©es de caisse sur la base de rĂ©fĂ©rentiels d’articles Ă©tablis par les agences marketing de la grande distribution, donc par le patronat, puis passĂ©es Ă  la moulinette d’algorithmes obscurs. En 1 an, les prix des loyers ont augmentĂ© de 9 %, le gaz naturel de 45 %, le fioul domestique de 55 %, le carburant de 17 Ă  32 %, les pĂątes de 17 %, le cafĂ© de 13 %, la viande hachĂ©e de 15 %, les couches, laits infantiles, gels lavants et autres produits vendus en pharmacie de 7 Ă  90 % selon les produits. L’accord de branche ferroviaire relatif aux classifications et rĂ©munĂ©rations ne permet pas de protĂ©ger les cheminots de la hausse des prix, tant en raison de l’indigence des minima salariaux que des mĂ©faits de l’annualisation des salaires. En effet, cet accord entĂ©rine des minima salariaux annuels ne permettant pas de neutraliser les fluctuations en cours d’annĂ©e et dĂšs lors impropres Ă  rĂ©pondre aux aspirations des cheminots, dont le budget s’établit par mois et non par annĂ©e. Un salaire pour vivre, pour reconnaĂźtre les qualifications et partager les richesses Le travail est la seule source de richesse. Le travail d’un salariĂ© n’est donc pas un coĂ»t, contrairement Ă  ce que prĂ©tendent le patronat et ses soutiens, mais il a un prix le salaire ! Le salaire permet de reconnaĂźtre les qualifications du salariĂ© dont profite l’employeur, de vivre dignement pour le salariĂ©, chaque mois et tout au long de sa vie grĂące aux cotisations sociales. Le salaire permet Ă©galement une meilleure rĂ©partition des richesses créées par le travail des salariĂ©s. Une lutte unitaire dĂ©cisive La FĂ©dĂ©ration CGT des cheminots a initiĂ© une dĂ©marche qui a conduit Ă  un appel unitaire Ă  la grĂšve le 6 juillet dernier. Plus d’1 cheminot sur 3 ont rĂ©pondu Ă  cet appel, avec des Ă©tablissements fortement mobilisĂ©s, ce qui a contraint la direction d’entreprise Ă  annoncer des mesures pĂ©rennes et gĂ©nĂ©rales dĂ©gel des salaires ; augmentation gĂ©nĂ©rale des salaires 400 € pĂ©rennes par an et par cheminot + hausse gĂ©nĂ©rale de 1,4% ; augmentation de 100 € de la gratification de vacances + 20 € au premier enfant + 20 € au second et + 10 € au-delĂ  ; revalorisation des indemnitĂ©s et allocations. L’ensemble des mesures est applicable rĂ©troactivement Ă  compter du 1er avril 2022 et sera versĂ© au plus tard sur la solde d’octobre 2022. Des mesures positives mais insuffisantes Au regard de l’inflation actuelle et du niveau attendu en fin d’annĂ©e, ces mesures sont clairement indĂ©centes et n’effacent pas le contentieux salarial ! Pour compenser les pertes de pouvoir d’achat des cheminots, ne serait-ce que pour l’annĂ©e 2022, des augmentations gĂ©nĂ©rales des salaires supplĂ©mentaires a minima de 5% s’imposent ! Pour tenir compte de l’impact de l’inflation sur le budget des cheminots depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, la CGT exige que l’ensemble des mesures salariales s’applique rĂ©troactivement au 1er janvier 2022 ! Une direction qui se rĂ©serve les richesses produites par les cheminots Le refus rĂ©current de la Direction d’augmenter les salaires des cheminots est injustifiable, d’autant que les moyens existent et qu’ils sont souvent rĂ©servĂ©s Ă  d’autres le bĂ©nĂ©fice net du groupe en 2021 avoisine les 900 millions d’euros ; les trains affichent cet Ă©tĂ© des taux de remplissage records ; les perspectives financiĂšres de l’entreprise pour 2022 s’annoncent bien meilleures qu’en2021, et le bĂ©nĂ©fice net est Ă©valuĂ© Ă  2 milliards d’euros 1 % d’augmentation des salaires reprĂ©sente 84 millions d’euros ; pour mĂ©moire, la dĂ©claration de patrimoine de l’ancienne ministre des ArmĂ©es a mis en lumiĂšre les 1 800 euros perçus par jour calendaire 52569 euros net par mois pendant qu’elle Ă©tait directrice gĂ©nĂ©rale de SNCF Voyageurs en 2017
 Une direction qui a besoin » d’une nouvelle mobilisation Les quatre fĂ©dĂ©rations syndicales ont interpellĂ© unitairement le prĂ©sident Farandou par courrier pour qu’il fasse droit aux lĂ©gitimes revendications des cheminots. La direction d’entreprise a signifiĂ© son refus par la voix de son DRH. Cette posture idĂ©ologique est intolĂ©rable, tant au regard du constat partagĂ© des pertes subies par les cheminots que des gains colossaux engrangĂ©s par l’entreprise grĂące au travail des cheminots ! Les fĂ©dĂ©rations syndicales ont prĂ©vu de se retrouver le 1er septembre prochain pour Ă©valuer ensemble les suites Ă  donner Ă  ce refus inique. La FĂ©dĂ©ration CGT des cheminots proposera donc aux organisations syndicales la poursuite du processus unitaire engagĂ© pour exiger de la Direction qu’elle passe Ă  la caisse au-delĂ  de la compensation de la seule inflation pour gagner une juste rĂ©munĂ©ration du travail et des qualifications des cheminots ! La CGT appelle donc les cheminots Ă  dĂ©battre largement des questions salariales durant l’étĂ© et Ă  se tenir prĂȘts Ă  la mobilisation pour exiger un rattrapage du pouvoir d’achat perdu et de vĂ©ritables augmentations gĂ©nĂ©rales des salaires ! TĂ©lĂ©chargementsCommuniquĂ© fĂ©dĂ©ral sur les salaires au format .pdf FIERTÉ POUR LES CHEMINOTS MALIENS ! CommuniquĂ© L’attente aura Ă©tĂ© longue pour les Bouts de bois de Dieu ». Quatre longues annĂ©es oĂč le train ne circulait plus ! Il aura donc fallu attendre le mercredi 13 juillet dernier Ă  la gare de Bamako pour entendre de nouveau le train siffler. La circulation d’un train d’essai entre Bamako et Kayes 641 km est la dĂ©clinaison du plan d’urgence et de rĂ©habilitation du trafic Voyageurs qui est Ă  l’arrĂȘt depuis mai 2018. Cet essai Ă©tait un prĂ©alable Ă  la reprise dĂ©finitive du trafic prĂ©vue en dĂ©cembre 2022. Il est 8h00 sur les rails de la gare de Bamako, une locomotive et une rame de plusieurs wagons sont positionnĂ©es. À bord, des cheminots, des techniciens, des responsables de la sociĂ©tĂ© du patrimoine et Moussa Keita, le secrĂ©taire du syndicat libre des travailleurs du rail SYLTRAIL affiliĂ© Ă  la CSTM. Plusieurs travaux ont prĂ©cĂ©dĂ© ce redĂ©marrage le renforcement de la voie ferroviaire, la rĂ©novation de 19 gares, la rĂ©habilitation des ponts de Galouko, Mahina et Toukoto, ou encore la rĂ©habilitation des ateliers centraux de Korofina et de Kayes. Les deux locomotives CC2205 et CC2207 ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©es par les techniciens et les ingĂ©nieurs de l’ex chemin de fer qui ont mis la main Ă  la pĂąte sans aucune aide extĂ©rieure. Que ce soit sur le matĂ©riel roulant ou la voie ferrĂ©e, l’ensemble de ces travaux a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© uniquement par un financement sur le budget national. Les derniers rĂ©glages finis, le train siffle et dĂ©marre pour Kayes Ă  8h45. Partout, dans les 19 gares rĂ©habilitĂ©es, ce fut l’effervescence, avec une population en liesse et Ă©merveillĂ©e pour accueillir le train. Le sifflement de la locomotive a Ă©merveillĂ© les populations nostalgiques du train Voyageurs et, unanimement, tous s’impatientent de voir la reprise effective du trafic ferroviaire dans le pays. Le train est arrivĂ© le 14 juillet 2022 Ă  2h50 du matin Ă  Kayes, comme un signe d’espoir et de vie, pour non seulement la population de la ville, mais aussi pour toutes les villes irriguĂ©es par les rails. Le gouvernement du Mali, dans sa volontĂ© de relancer le ferroviaire dans le pays, a signĂ© avec la sociĂ©tĂ© russe STM un mĂ©morandum d’entente afin de rĂ©habiliter d’autres locomotives se trouvant dans les ateliers centraux de Korofina et l’acquisition de trois nouvelles locomotives ainsi que la rĂ©alisation d’une Ă©tude pour passer d’une voie mĂ©trique Ă  un Ă©cartement standard. La FĂ©dĂ©ration CGT des Cheminots rĂ©affirme Ă  cette occasion la force de la solidaritĂ© et l’amitiĂ© qui nous unissent Ă  nos camarades maliens de la CSTM et salue la dĂ©termination de nos camarades pour gagner cette rĂ©ouverture. En effet, le train a toujours accompagnĂ© l’essor d’un pays, d’une rĂ©gion, d’un territoire et partout oĂč le train siffle, la vie reprend ! TĂ©lĂ©chargementsCommuniquĂ© fĂ©dĂ©ral sur la reprise des circulations au Mali au format .pdf AKIEM VENDU ! CommuniquĂ© Espace presse AprĂšs la cession d’ERMEWA, principal loueur de wagons, pour 3,2 milliards d’euros, la SNCF s’apprĂȘte Ă  annoncer la cession d’AKIEM, principal loueur de locomotives, pour environ 2,5 milliards d’euros. Cette annonce, Ă  rebours des grandes dĂ©clarations sur la relance du ferroviaire faites par le PrĂ©sident FARANDOU, prive la SNCF d’un actif stratĂ©gique pour notamment relancer FRET SNCF. Avec plus de 600 locomotives et une flotte de matĂ©riel voyageurs, AKIEM est un des plus grands loueurs d’Europe, c’est donc un actif stratĂ©gique pour le groupe SNCF. Chronologie d’un abandon en plusieurs Ă©tapes â–Ș En 2008, la SNCF crĂ©e la filiale AKIEM et lui cĂšde 262 engins moteurs provenant de FRET SNCF, tout en lui garantissant le carnet de commandes en louant une centaine de locomotives une fois l’opĂ©ration conclue ; â–Ș En 2016, c’est la cession de 50 % du capital Ă  un fonds d’investissement allemand DWS ; â–Ș En 2022, vente d’AKIEM, dont elle est pourtant le premier client ». Cette dĂ©cision est un non-sens au regard des ambitions et dĂ©clarations du gouvernement sur la relance du ferroviaire, et notamment le X2 vantĂ© par le PrĂ©sident de la SNCF. C’est aussi une des conditions imposĂ©es par le gouvernement au plan de relance qui s’ajoute Ă  la cession d’ERMEWA en vue de rĂ©duire le niveau de la dette du GROUPE SNCF. Cette dĂ©cision intervient quelques mois aprĂšs l’annonce d’un Partenariat Public/PrivĂ© entre la Banque des territoires filiale de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations et AKIEM pour proposer Ă  l’État et aux RĂ©gions des solutions clĂ©s en main » de financement, d’acquisition et de gestion des flottes de trains de voyageurs. Ce partenariat ne cache mĂȘme pas ses intentions en affichant l’objectif de garantir un accĂšs non-discriminatoire au matĂ©riel roulant Ă  tous les exploitants ferroviaires sĂ©lectionnĂ©s par les RĂ©gions ». C’est donc aussi un danger pour la maintenance du matĂ©riel SNCF, car AKIEM, Ă  travers sa filiale AKIEM TEKNIK, fournit aussi des prestations de maintenance pour les matĂ©riels qu’elle loue. Pour la CGT, c’est une mauvaise dĂ©cision qui s’avĂšre ĂȘtre un accĂ©lĂ©rateur de la concurrence en facilitant l’accĂšs au matĂ©riel roulant. Seule la SNCF, entreprise unique et intĂ©grĂ©e, disposant des moyens nĂ©cessaires Ă  son dĂ©veloppement en rĂ©intĂ©grant ses filiales, permettra de dĂ©velopper le train public. TĂ©lĂ©chargementsCommuniquĂ© fĂ©dĂ©ral sur la vente d'Akiem UNE GRILLE DES SALAIRES JUSTE POUR CONTRER LA DEMAGOGIE Salaires MaĂźtrise et cadres UFCM Face Ă  l’inflation, la question salariale s’est imposĂ©e avec une forte mobilisation des cheminots le 6 juillet dernier. Les fĂ©dĂ©rations CGT, UNSA, SUD et CFDT ont pris rendez-vous le 1er septembre 2022 pour permettre aux cheminots de porter leurs exigences. Lors de la table ronde, la direction a Ă©tĂ© contrainte d’accorder une premiĂšre augmentation pĂ©renne, cependant elle reste insuffisante. L’inflation est la mĂȘme pour tous. Ainsi, elle pĂ©jore l’ensemble des dĂ©penses quelle que soit la quantitĂ©. Pour compenser ses effets, il est juste d’augmenter tous les salaires Ă  hauteur de l’inflation, donc en pourcentage. De mĂȘme, nos systĂšmes de protection sociale subissent l’inflation dĂ©penses de santĂ©, besoin d’augmenter les pensions, les aides familles, etc.. Il est juste d’augmenter tous les salaires, donc l’ensemble des cotisations sociales. Or, lors de la nĂ©gociation, la direction a concĂ©dĂ© une augmentation gĂ©nĂ©rale de 1,4 % contre une inflation de 5,8 % au 1er juillet 2022. Elle a ensuite procĂ©dĂ© Ă  une augmentation en somme fixe de 400 € sous forme de point et de 100 € de gratifications, ce qui produit, face Ă  l’inflation, une augmentation diffĂ©renciĂ©e 3,7 % Ă  la PR 4, 3,1 % Ă  la PR 16 ou 2,6 % Ă  la PR 26, 2,4 % Ă  la PR 30. À noter, le coup de pouce aux basses rĂ©munĂ©rations est absolument insuffisant et les qualifications sont dĂ©valorisĂ©es. ET LES CONTRACTUELS ? Les cheminots en CDI dĂ©jĂ  prĂ©sents dans l’entreprise vont bĂ©nĂ©ficier des mesures Ă©quivalentes. Les minimas de l’entreprise sont revalorisĂ©s de 4 % pour la classe 1, de 2, 2 % pour la classe 3, et de 1 % pour la classe 4. Et rien pour les classes 5 Ă  9. Rappelons que les minimas de branche et d’entreprise sont des planchers volontairement bas pour instaurer une rĂ©munĂ©ration nĂ©gociĂ©e » de grĂ© Ă  grĂ©. Rappelons Ă©galement que l’accord classification » ne reconnaĂźt pas les diplĂŽmes. UNE GRILLE SNCF ET DES MINIMAS INJUSTES ! Ces derniĂšres annĂ©es, la direction SNCF refusait une augmentation gĂ©nĂ©rale et a multipliĂ© les mesures bas salaires puisque le Smic dĂ©passait la grille. Ainsi, le dĂ©roulement d’un cheminot de l’exĂ©cution ou maĂźtrise est quasi-neutre pour sa rĂ©munĂ©ration. Le graphique compare les minimas d’entreprise transposĂ©s de l’accord classifications et rĂ©munĂ©ration, avec la grille linĂ©aire proposĂ©e par la CGT. À noter, l’accord classifications ne prĂ©voit qu’une rĂ©munĂ©ration annuelle garantie minimum incluant les primes. Le salaire peut varier d’un mois Ă  l’autre. La forme exponentielle des minimas est calquĂ©e sur la grille du statut SNCF avec des montants bien infĂ©rieurs. La Direction, avec dĂ©magogie, met en place des mesures en somme fixe qui, prĂ©tend-elle, soulageront les petits salaires. Or, le problĂšme vient de la grille. Et cyniquement, les minimas de branche rĂ©munĂ©ration annuelle garantie de l’accord Classifications et rĂ©munĂ©ration, signĂ© en dĂ©cembre 2021, reproduisent exactement les mĂȘmes maux. LA CGT A DES REVENDICATIONS CONCRÈTES AFIN DE RECONNAÎTRE LES QUALIFICATIONS Équivalent en niveau de diplĂŽme Salaire Qualification CGT Sans diplĂŽme 1 X le Smic Exe1 CAP/BEP 1,4 X le Smic Exe2 Bac 1,7 X le Smic Exe3 Bac+2 2 X le Smic M1 Licence 2,3 X le Smic M2 MaĂźtrise 2,6 X le Smic C1 Master X le Smic C2 Doctorat 3,3 X le Smic CS1 Les responsabilitĂ©s confiĂ©es aux maĂźtrises et cadres et leurs qualifications, leur technicitĂ©, qui s’acquiĂšrent avec les diplĂŽmes, les formations qualifiantes, et l’expĂ©rience, doivent ĂȘtre reconnues par un vĂ©ritable salaire ! Une fois que les savoir-faire sont acquis, ils doivent ĂȘtre reconnus et payĂ©s tout au long de la carriĂšre. La FĂ©dĂ©ration CGT des cheminots exige une grille salariale de branche, regroupant l’ensemble des cheminots, cadre permanent, contractuels et cheminots des entreprises privĂ©es, des agents d’exĂ©cution aux cadres supĂ©rieurs. La premiĂšre position de rĂ©munĂ©ration doit ĂȘtre au Smic 2 000 € brut pour que chaque salariĂ© vive dignement de son travail. L’écart entre la plus basse et la plus haute rĂ©munĂ©ration doit ĂȘtre contenu dans une proportion de 1 Ă  4. Cette grille doit ĂȘtre indexĂ©e au minimum sur le vĂ©ritable coĂ»t de la vie ! La grille CGT est plus favorable Ă  l’ensemble du salariat et la progression du salaire en fonction du dĂ©roulement de carriĂšre est plus juste. Il y a donc urgence Ă  procĂ©der Ă  une augmentation gĂ©nĂ©rale, Ă  corriger la grille SNCF et Ă  renĂ©gocier intĂ©gralement la classification et la rĂ©munĂ©ration de la convention collective de la branche ferroviaire. Les luttes menĂ©es dans les entreprises sont de nature Ă  bousculer le patronat et son gouvernement. En septembre, la FĂ©dĂ©ration CGT des cheminots proposera une nouvelle journĂ©e de mobilisation. MaĂźtrises et Cadres, emparons-nous de cette journĂ©e pour exiger la juste reconnaissance de notre travail et de nos qualifications. TĂ©lĂ©chargementsTract de l'UFCM-CGT sur les salaires LE RAIL EN SURCHAUFFE ! CommuniquĂ© aux Cheminots Espace presse Depuis plusieurs semaines, cheminots, usagers et population constatent une forte dĂ©gradation de la qualitĂ© de l’offre et du service public ferroviaire SNCF. L’engagement et le professionnalisme des cheminots permettent, malgrĂ© un manque de moyens et de personnel, d’assurer la production. Alors que la direction de l’entreprise et le gouvernement multiplient les dĂ©clarations sur le potentiel de dĂ©veloppement du ferroviaire, il devient urgent d’agir sur le rĂ©el ! Dans une pĂ©riode de trĂšs forte inflation, notamment sur les produits pĂ©troliers, le train est plĂ©biscitĂ© par les usagers. Dans ce contexte de forte demande de transport, les dysfonctionnements des installations, dĂ©faillances de matĂ©riel, dĂ©parts d’incendies aux abords des voies, retards et suppressions de trains s’accumulent. Le prĂ©sident de la SNCF veut multiplier par deux le nombre de trains, qu’il le multiplie dĂ©jĂ  par un ! Attribuer ce dĂ©litement Ă  l’exceptionnelle vague de chaleur de ces derniĂšres semaines relĂšverait d’une profonde malhonnĂȘtetĂ©. Le quotidien des cheminots, c’est Des sous-effectifs chroniques dans tous les mĂ©tiers ; Des ateliers du matĂ©riel sous tension par l’utilisation intensive du parc ; Des suppressions de trains faute d’effectifs d’agents de conduite ou de contrĂŽleurs ; Des files d’attentes interminables aux guichets ; Des brigades Ă©quipement sur-sollicitĂ©es en pĂ©riode de forte chaleur. Cette liste non-exhaustive confirme ce que la CGT affirme et revendique depuis plusieurs mois, notamment sur l’emploi et les moyens pour le Service Public. Les nombreuses luttes et actions menĂ©es par la CGT doivent se poursuivre pour arracher les moyens de bien travailler ! Gouvernement et Direction doivent, dĂšs Ă  prĂ©sent, prendre la mesure des enjeux sociaux et environnementaux posĂ©s. Il n’est plus possible d’éluder les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les cheminots pour exercer leurs mĂ©tiers et faire rouler les trains. Le contexte auquel notre sociĂ©tĂ© est actuellement confrontĂ©e impose et renforce la nĂ©cessitĂ© de disposer d’un service public ferroviaire SNCF efficace, sĂ»r et accessible par tous, en tous points du territoire. La FĂ©dĂ©ration CGT des cheminots revendique Le retour Ă  une entreprise publique SNCF unique et intĂ©grĂ©e, pour une organisation de la production plus efficace ; Des moyens financiers, humains et matĂ©riels pour amĂ©liorer la situation sans tarder ; La construction d’un Statut social de haut niveau pour les cheminots statutaires et contractuels, premiers garants du service public ferroviaire. POUR UN TRANSPORT FERROVIAIRE DE MARCHANDISES ET DE VOYAGEURS RÉSOLUMENT D’UTILITÉ PUBLIQUE ! TĂ©lĂ©chargementsCommuniquĂ© aux cheminots sur le service public ferroviaire au format .pdf INFO LUTTES LES CHEMINOTS DE L’ÉQUIPEMENT HAUSSENT LE TON ! Équipement 16-05 PAYS DE LA LOIRE Les cheminots ne veulent pas de cette organisation du travail À l’initiative de la CGT, des cheminots de l’Équipement se sont rassemblĂ©s le 16 mai Ă  Nantes pour faire bloc contre le projet Maintenir Demain » que souhaite leur imposer l’entreprise. Une trentaine d’agents SE venus de toute la rĂ©gion se sont rĂ©unis devant les locaux SE de Nantes, malgrĂ© un mail d’intimidation de la direction. Ils ont donc interpellĂ© les collaborateurs » de la direction qui passent prĂ©senter ce projet dans chaque secteur pour prĂȘcher le bien fondĂ©. Les cheminots n’en veulent pas dans l’état ! Sa mise en place sera nĂ©faste pour les dĂ©roulements de carriĂšre et dĂ©gradera l’ambiance au sein des Ă©quipes. Les parcours seront rallongĂ©s, avec les risques routiers que cela engage. Les revendications suivantes ont Ă©tĂ© portĂ©es Des DPX Ă  la qualification F ; Un dĂ©coupage d’astreinte rĂ©duit ; Un doublement des compensations d’astreinte ; La qualification C, au premier mois de la prise d’astreinte, pour une reconnaissance technique de tous les agents qui la montent ; Six embauches de SE en plus des 17 embauches prĂ©vues et sans rĂ©duction des CO. À l’issue de ce rassemblement, 2 cheminots ont rejoint la CGT. Des suites Ă  ce mouvement sont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tudiĂ©es afin de l’élargir Ă  tous les cheminots de la rĂ©gion. 08-06 BRETAGNE Les cheminots demandent plus de sĂ©curitĂ© Les cheminots demandent plus de sĂ©curitĂ© Mercredi 8 juin 2022, avait lieu, Ă  Rennes, la Commission SantĂ©, SĂ©curitĂ© et Conditions de Travail CSSCT. Son prĂ©sident n’est autre que le directeur de l’InfrapĂŽle Bretagne. Ce fut l’occasion pour une cinquantaine d’agents de l’InfrapĂŽle Bretagne de venir interroger la direction sur les trop nombreux incidents de sĂ©curitĂ© qui ont eu lieu sur notre territoire ces derniers mois et surtout ces derniĂšres semaines. Cette rĂ©union Ă©tait donc le moment pour les agents de rappeler l’importance de leurs mĂ©tiers dans l’organisation quotidienne des chantiers. Face aux interventions des cheminots, la direction devait proposer une rĂ©union avec des cheminots prĂ©sents. Des suites Ă  ce mouvements sont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tudiĂ©es afin de l’élargir Ă  tous les cheminots de la rĂ©gion. 14-06 REIMS Les cheminots demandent des emplois, du salaire, l’augmentation de la prime de travail Pour les cheminots de la rĂ©gion de Reims, la lutte du 14 juin n’était qu’une premiĂšre mise en bouche. Les cheminots sont excĂ©dĂ©s. Les maux ne manquent pas pression, qualitĂ© de vie, organisation du travail, manque de personnel, salaire trop bas et non socialisĂ©, inquiĂ©tudes de la concurrence, maintenir demain », etc. Les AG ont rĂ©uni plus de 110 cheminots sur le secteur, notamment Ă  Charleville, Reims, ChĂąlons en Champagne, Troyes Ă  l’appel de la seule CGT. La direction a refusĂ© de communiquer les taux de grĂ©vistes, et pour cause. AprĂšs recensement, ce sont entre 30 et 40% des cheminots de l’Équipement qui se sont mis en grĂšve, dont beaucoup de cadres. Suite Ă  ce mouvement, une nouvelle rencontre avec la direction est prĂ©vue par la mise en place de la prime de travail +20%. La direction s’est Ă©galement engagĂ©e Ă  respecter les CO et Ă  rĂ©aliser des embauches sur tous les postes vacants et manquants. 2 adhĂ©sions ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es et 3 sont en attente lors de cette seule journĂ©e d’action Ă  l’Équipement. Des suites Ă  ce mouvements sont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tudiĂ©es afin de l’élargir Ă  tous les cheminots de la rĂ©gion. 20-06 PARIS RIVE GAUCHE Les cheminots d’IPSO se sont rassemblĂ©s le 20 juin Ă  Juvisy pour interpeller le DET, Ă  l’appel de la CGT, sur les problĂ©matiques de Maintenir Demain », de l’emploi et des salaires. Sur Maintenir Demain », les cheminots ont exprimĂ© leur refus de ce projet mortifĂšre pour l’emploi avec des suppressions de postes, des dĂ©qualifications de postes notamment du REQ, davantage de polyvalence et d’externalisation. Le compte n’y est pas sur la transformation de la ligne managĂ©riale, sur les futurs postes des DPX, TO et TA, sur les limites des UTM, Ă©quipes, brigades, parcours, parcours d’astreinte, sur les changements de LPA, sur l’impact sur les autres UP de l’établissement. Les besoins en effectif, avec des CO non-comblĂ©s depuis de trop nombreuses annĂ©es, ont Ă©galement Ă©tĂ© abordĂ©s. D’ailleurs, 100 postes sont vacants au CO. La CGT a portĂ© les besoins en recrutement dans tous les collectifs avec l’exigence de rĂ©aliser les 135 autorisations d’embauche prĂ©vues en 2022 et un volet supplĂ©mentaire de 50 emplois afin de rĂ©aliser la charge de travail. La formation des agents et la transmission des compĂ©tences sont indispensables. La question des salaires a Ă©tĂ© portĂ©e avec force par les cheminots. Des suites Ă  ce mouvements sont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tudiĂ©es afin de l’élargir Ă  tous les cheminots de la rĂ©gion. 20-06 BORDEAUX En amont de la manifestation d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral du 20 juin 2022 Ă  Bordeaux, les cheminots de l’Équipement de l’Aquitaine et du Poitou-Charentes se sont rassemblĂ©s devant le siĂšge de l’infrapĂŽle Aquitaine afin de se faire entendre par la direction. La CGT a portĂ© une fois de plus les principales revendications des cheminots, Ă  savoir L’augmentation gĂ©nĂ©rale de nos salaires et de la prime de travail et Ă©quivalent pour les contractuels ; Des emplois en consĂ©quence dans nos brigades et Ă©quipes ; L’arrĂȘt de la dĂ©gradation de nos conditions de travail ; L’arrĂȘt de Maintenir demain » ; Des conditions sociales d’un haut niveau. De plus, un mail reçu par les agents dans les Ă©quipes de l’établissement de l’infrapĂŽle Aquitaine visant Ă  réécrire le GRH0131 par le biais d’une note datant de 2012, Ă  savoir de limiter Ă  une seule prime de conduite par vĂ©hicule et par jour, a entraĂźnĂ© la colĂšre des cheminots. Ils se sont organisĂ©s en dĂ©posant massivement les clĂ©s des vĂ©hicules de service. Face Ă  la grogne massive et Ă  l’intervention de la CGT, la direction a donc envoyĂ© aux Ă©quipes un message de dĂ©saveu. Elle ne remettra pas en cause le nombre de prime de conduite ! À l’issue de ce rassemblement, plusieurs jeunes cheminots ont pris contact avec la CGT. Des suites Ă  ce mouvements sont d’ores et dĂ©jĂ  Ă©tudiĂ©es afin de l’élargir Ă  tous les cheminots de la rĂ©gion. 28-06 LYON Ce sont plus de 180 cheminots de l’Équipement qui se sont rassemblĂ©s face au siĂšge de l’InfrapĂŽle Rhodanien pour exprimer leur colĂšre. Depuis trop longtemps, les revendications en termes de salaires et d’emploi ne sont pas entendues par une direction dĂ©connectĂ©e de la rĂ©alitĂ©. Combien de chantiers reportĂ©s, sous-traitĂ©s ou en suspens, faute de cheminots ?! Sous le dogme financier, c’est une vĂ©ritable purge des effectifs que la direction impose, nous dĂ©possĂ©dant un peu plus chaque jour de notre savoir-faire, de notre travail ! Et comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir d’achat est particuliĂšrement mis Ă  mal. Cette question est de plus en plus prĂ©gnante au regard de l’inflation galopante. L’éloignement domicile-travail imposĂ© par les diffĂ©rentes restructurations, fait d’autant plus mal au porte-monnaie quand il s’agit de faire le plein de carburant. La CGT porte depuis de nombreux mois l’exigence d’augmenter les salaires et les pensions de retraite. Face au mutisme de cette direction, il conviendra d’élargir plus largement l’action Ă  l’ensemble des cheminots de la rĂ©gion. 30-06 MONTPELLIER Ce sont plus de 150 cheminots de l’Équipement, venus de toute la rĂ©gion, qui se sont rassemblĂ©s devant la Direction SNCF. Une premiĂšre Ă©tape rĂ©ussie pour aller chercher de vĂ©ritables avancĂ©es Ă  la hauteur des revendications des cheminots. Les cheminots et la CGT ne peuvent pas accepter de nouvelles suppressions d’emplois et de postes qui engendreront de rĂ©elles incapacitĂ©s Ă  maintenir le RĂ©seau dans un court dĂ©lai. La CGT a Ă©galement alertĂ© la direction sur la dĂ©tĂ©rioration des conditions de travail des cheminots, Ă  savoir des surcharges de travail, le dĂ©veloppement important des RPS suite aux nombreuses annonces de rĂ©organisations, de trop nombreux accidents de travail, des astreintes rĂ©duites, des volumes d’heures effectuĂ©es des agents soumis au forfait-jour au-delĂ  des textes rĂ©glementaires
. Le rapport de force des cheminots aura permis de faire bouger des lignes sur l’emploi avec huit mutations et cinq recrutements supplĂ©mentaires, sur l’arrĂȘt de la suppression de la brigade de St ChĂ©ly d’Apcher, le report du projet de flicage par gĂ©olocalisation des vĂ©hicules et la proposition d’une enveloppe pour la majoration de la prime de travail. Les cheminots, mobilisĂ©s et dĂ©terminĂ©s, ont appelĂ© Ă  amplifier le rapport de force et Ă  poursuivre la mobilisation. Les luttes se multiplient, d’autres sont d’ores et dĂ©jĂ  annoncĂ©es en rĂ©gion Ă  la rentrĂ©e. RESTONS MOBILISÉS ! AMPLIFIONS LES LUTTES ! TĂ©lĂ©chargementsInfo luttes de l'Équipement au format .pdf Jene vois pas suivant quelle vraisemblance il y aurait un 13° mois prĂ©vu Ă  la Convention collective nationale des transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport en plus sans indiquer Ă  quelle catĂ©gorie de Personnel vous appartenez et pour quelle activitĂ© de transport Par laurinette 85, le 11/03/2017 Ă  10:46Bonjour Bonjour ET MERCI DE VOTRE INTEERET AGENT DE QUAI H/F €/heure ...impartis. Les p'tits + ‱Le taux horaire au-dessus du SMIC et convention ‱Un 13Ăšme mois + un intĂ©ressement + un PERO + un abondement sur PEE... TRANSPORTS CHABAS FRAICHEUR SIEGEEssarts-en-Bocage, VendĂ©eAgent de quai Ă©tudiant H/F ...impartis. Les p'tits + ‱Le taux horaire au-dessus du SMIC et convention ‱Un 13Ăšme mois + un intĂ©ressement + un PERO + un abondement sur PEE... TRANSPORTS CHABAS FRAICHEUR SIEGEEssarts-en-Bocage, VendĂ©eCHAUFFEUR SPL NATIONAL H/F2 909 € ...impartis. Les p'tits + ‱Le taux horaire au-dessus du SMIC et convention ‱Un 13Ăšme mois + un intĂ©ressement + un PERO + un abondement sur PEE... Emploi en CDDTravail le weekendTRANSPORTS CHABAS FRAICHEUR SIEGEEssarts-en-Bocage, VendĂ©ePREPARATEUR DE COMMANDES H/F €/heure ...horaire EUR bruts + majoration heures de nuit 21H00-06H00 selon convention 10 % + prime de panier de 23H00-06H00, du... Emploi en CDIContratEmploi en CDDABOUTIR EMPLOI VendĂ©e Est LES HERBIERSEssarts-en-Bocage, VendĂ©eChauffeur - Conducteur Routier Volailles Zc en CDI H/ €/heure ...67 heures mensuelles. - Taux horaire brut € + frais Ă  la convention + intĂ©ressement & participation + mutuelle entreprise + tĂ©lĂ©mĂ©decine.... Essarts-en-Bocage, VendĂ©eAssistant SystĂšme d’Information en alternance H/F ...alternance - En contrat d'apprentissage - DurĂ©e 3 ans Ă  partir de septembre 2022 - RĂ©munĂ©ration selon lĂ©gislation en vigueur et convention collectiveEssarts-en-Bocage, VendĂ©e
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Nousrecherchons pour notre filiale SĂ©chĂ© Transports, situĂ© Ă  ChangĂ© (53), transporteur du groupe : Un(e) Responsable Parc – H/F – RattachĂ© au Directeur, vous aurez la responsabilitĂ© de la mise Ă  disposition, la gestion de l’entretien et du suivi technique du parc matĂ©riel de SĂ©chĂ© Transports (VL, PL, Engins et divers matĂ©riels).
Convention collective nationale IDCC 16Transports routiers et activités auxiliaires du transport
III2 Bénéfice de la prime de 13Úme mois Il est convenu du maintien de la prime de 13Úme mois en vigueur au moment du transfert au sein de la société ID LOGISTICS France, versée en deux fois, 50% sur le bulletin de paye de juin et 50% sur celui de novembre, calculée au prorata du temps de présence et minorée par les absences non assimilées à du temps de

Principes du dispositif du congĂ© de fin d'activitĂ© CFA Les partenaires sociaux du transport routier ont mis en place, avec l’aide de l’État, un dispositif de cessation d’activitĂ©, le CFA CongĂ© de Fin d’ActivitĂ©, qui permet le dĂ©part anticipĂ© des conducteurs routiers comptant une grande anciennetĂ© et l’embauche de jeunes en remplacement. Ce dispositif rĂ©sulte de la volontĂ© commune des reprĂ©sentants des employeurs et des salariĂ©s ainsi que de l’État. En prenant en compte la pĂ©nibilitĂ© particuliĂšre du travail des conducteurs routier, il rĂ©pond Ă  des considĂ©rations humaines et sociales ainsi qu'Ă  des exigences de sĂ©curitĂ©. Le CFA s’adresse aux conducteurs entrant dans le champ d’application de la convention collective nationale des transports routiers et des activitĂ©s auxiliaires du transport conducteurs de transports de marchandises ou de voyageurs, conducteur du secteur du dĂ©mĂ©nagement, convoyeur de fonds. Il permet aux bĂ©nĂ©ficiaires de cesser leur activitĂ© professionnelle jusqu’à cinq avant l’ouverture de leur droit Ă  la retraite, sous rĂ©serve de rĂ©pondre Ă  des conditions d’annĂ©es passĂ©es sur un emploi de conducteur dans une entreprise du champ de la convention collective nationale des transports routiers et des activitĂ©s auxiliaires du transport. L'Ă©volution du congĂ© de fin d'activitĂ© CFA Le dispositif du CFA est issu du protocole du 29 novembre 1996 par lequel les partenaires sociaux du transport routier et l’État ont permis aux conducteurs routiers, sous certaines conditions, de cesser d'exercer un emploi 5 ans avant l'Ăąge de leur dĂ©part Ă  la retraite. Le financement est effectuĂ© conjointement par une cotisation des employeurs et des salariĂ©s ainsi que par une subvention de l’État. Le CFA a Ă©tĂ© mis en place pour le transport de marchandises et le secteur du dĂ©mĂ©nagement par les accords de branche du 28 mars et 11 avril 1997. Il a Ă©tĂ© Ă©tendu aux convoyeurs de fonds par les accords du 23 juin 1997 et du 24 mars 1998. Le recul progressivement l'Ăąge de la retraite a exigĂ© une adaptation du dispositif. Les accords entre partenaires sociaux du 30 mai 2011 puis du 14 mars 2014 partie I et partie II ont ainsi, ainsi viser Ă  prĂ©server l’équilibre du CFA en adaptant certains critĂšres d’accĂšs Ă  son bĂ©nĂ©fice. IndemnitĂ© durant le placement en congĂ© de fin d'activitĂ© CFA Durant sa pĂ©riode de CFA, les allocataires du CFA perçoivent une indemnisation Ă©gale Ă  75% de son salaire brut moyen revalorisĂ© de la derniĂšre annĂ©e. Contacts pour les demandes individuelles Le groupe de protection sociale KlĂ©sia, auxquels les partenaires sociaux de la branche ont confiĂ© un mandat de gestion, assure le traitement des demandes d'entrĂ©e en CFA et le suivi des dossiers individuels. Les informations complĂ©mentaires doivent ĂȘtre demandĂ©es auprĂšs de lui. NumĂ©ro de tĂ©lĂ©phone 0969 36 22 22 Le site carcept prev marque du Groupe KlĂ©sia dĂ©diĂ©e au transport, prĂ©sente toutes les informations utiles. Les conditions d'accĂšs y sont dĂ©taillĂ©es.

Vouseffectuez des navettes rĂ©gionales au dĂ©part de St Dizier (52) jusque dans le (68) Ă  Sausheim. Travail de jour majoritairement. Fimo Ă  jour annonces autour de Saint-Dizier annonces dans le dĂ©partement Haute-Marne Exploitant(e) jour transport routier de marchandises. Emploi Égletons, 19, CorrĂšze, Nouvelle-Aquitaine Ces spĂ©cificitĂ©s touchent les entreprises de transport routier de marchandises et les entreprises de transport de voyageurs, pour une partie de leurs calcul de la rĂ©duction Fillon est impactĂ© dĂšs lors que les salariĂ©s sont soumis Ă  un rĂ©gime d'heures d'Ă©quivalence ou bĂ©nĂ©ficient de temps de coupure ou d'amplitude les autres salariĂ©s de ces secteurs, les modalitĂ©s de calcul de la rĂ©duction gĂ©nĂ©rale de cotisations patronales suivent les rĂšgles de droit commun cas gĂ©nĂ©ral.Rappelons simplement Ă  ce stade que la convention collective nationale des transports routiers et activitĂ©s auxiliaires du transport prĂ©voit l'affiliation Ă  une caisse de congĂ©s payĂ©s. La rĂ©duction Fillon sera donc chauffeurs et conducteurs bĂ©nĂ©ficient d'une dĂ©duction forfaitaire spĂ©cifique DFS au taux de 20%. C'est le cas des chauffeurs et convoyeurs de transports rapides routiers, des chauffeurs des entreprises de les spĂ©cificitĂ©s du calcul de la rĂ©duction Fillon avec des heures d'Ă©quivalence concerne les rĂ©munĂ©rations versĂ©es aux conducteurs grands routiers ou longue distance 43 heures par semaine ;conducteurs routiers dits courte distance 39 heures par semaine.Les conducteurs de messagerie et les convoyeurs de fonds ne sont pas concernĂ©s par ces dispositions sous rĂ©serve de l'affiliation Ă  la caisse de congĂ©s payĂ©s.La rĂ©duction Fillon reste un calcul qui se fait en principe annuellement. Elle fait donc l'objet soit d'une rĂ©gularisation annuelle, soit d'une rĂ©gularisation progressive. Les deux restent possibles en Fillon et transport routier les heures d'Ă©quivalenceLe calcul de la rĂ©duction gĂ©nĂ©rale de cotisations patronales change lĂ©gĂšrement avec la prise en compte des heures d'Ă©quivalence. Ces heures d'Ă©quivalence s'appliquent en vertu d'une convention collective Ă©tendue et en vigueur Ă  la date du 1er janvier 2010. C'est le cas de la convention collective nationale du transport et activitĂ©s auxiliaires de transport IDCC 16.La formule de calcul dans le secteur du transport est alors la suivante avec caisse de congĂ©s payĂ©s Calcul du coefficient = T / 0,6 * [1,6 * a * SMIC calculĂ© pour un an + heures supplĂ©mentaires et complĂ©mentaires * SMIC horaire / rĂ©munĂ©ration annuelle brute – 1] * 100 / 90C'est la valeur de a » qui change selon le nombre d'heures d'Ă©quivalence qui sont toujours prises en compte avec majoration pour heures supplĂ©mentaires. T » est le coefficient plus, dĂšs lors que le nombre d'heures d'Ă©quivalence change, la valeur de a » doit ĂȘtre les heures normales des conducteurs sont majorĂ©es des heures d'Ă©quivalence. Les heures supplĂ©mentaires ou complĂ©mentaires pour le salariĂ© Ă  temps partiel sont seulement multipliĂ©es par le taux horaire du SMIC. Le rĂ©sultat est ensuite ajoutĂ© au SMIC brut de calcul de la rĂ©duction Fillon pour un conducteur longue distanceLe conducteur grand routier ou longue distance effectue 43 heures avec les 8 heures d'Ă©quivalence. Son contrat de travail prĂ©voit un salaire de 2 000€ pour un temps = 45/35 soit 8 heures majorĂ©es Ă  1,25 incluses 35 + 8 * 1,25 = 45L'entreprise est une TPE et le FNAL est calculĂ© au taux de 0,10%.Coefficient = [10,57 * 151,67 * 45/35 / 2 000€ * 1,6 - 1] * 0,3195 / 0,6 * 100 / 90Coefficient = 0,3840 avec la majoration pour congĂ©s de la rĂ©duction 2 000 * 0,3840 = 768€Ici, le mode de calcul dĂ©pend simplement du nombre d'heures d'Ă©quivalence et de la majoration correspondante. Le calcul serait le mĂȘme pour un conducteur routier courte distance avec 4 heures d' qu'en prĂ©sence d'heures supplĂ©mentaires, la variable a » est toujours appliquĂ©e au SMIC et non au total des heures, heures supplĂ©mentaires incluses. Le nombre d'heures supplĂ©mentaires est donc ajoutĂ© au SMIC annuel aprĂšs application de la variable a ».DĂšs lors que le salariĂ© fait moins d'heures d'Ă©quivalence, il faudra ajuster la valeur de a ».Qu'est-ce que la rĂ©duction gĂ©nĂ©rale ?La rĂ©duction gĂ©nĂ©rale de cotisations patronales ou rĂ©duction Fillon est une exonĂ©ration de cotisations et contributions patronales qui s'applique jusqu'Ă  un salaire de 1,6 fois le SMIC. Elle est dĂ©gressive. Plus le salaire augmente, plus son montant Fillon et transport routier dĂ©duction forfaitaire spĂ©cifique, caisse des congĂ©s payĂ©s et temps de coupureLes entreprises qui cotisent Ă  une caisse de congĂ©s payĂ©s peuvent majorer le coefficient de la rĂ©duction gĂ©nĂ©rale de cotisations patronales. À l'exception des salariĂ©s intĂ©rimaires qui multiplient le coefficient par 1,1 l'indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s apparaĂźt sur toutes les fiches de paie, dans tous les autres cas, il faut multiplier le coefficient par 100/90. Cette seconde majoration, lĂ©gĂšrement plus favorable que la premiĂšre, s'applique aussi dans le transport la dĂ©duction forfaitaire spĂ©cifique, la rĂ©duction Fillon est d'abord calculĂ©e avec le salaire brut abattu. Ce mode de calcul permet de majorer le montant de la seconde Ă©tape consiste Ă  calculer la rĂ©duction qui aurait Ă©tĂ© obtenue en l'absence de dĂ©duction forfaitaire rĂ©duction Fillon avec application de la DFS dans le transport routier ne peut jamais dĂ©passer 130% du montant obtenu sans application de la DFS. Ce plafonnement est applicable depuis le 1er janvier temps de coupure et d'amplitude rĂ©munĂ©rĂ©s impactent seulement le SMIC Ă  prendre en compte pour la rĂ©duction Fillon en tenant compte du taux de rĂ©munĂ©ration pour certains personnels roulants des entreprises de transport de voyageurs. 2 heures de temps de coupure rĂ©munĂ©rĂ©s Ă  50% du taux horaire habituel permettent de majorer le SMIC Ă  retenir d'une heure 2 heures * 50% * 10,57€.Pour d'autres, notamment le transport routier de marchandises, lorsque les heures d'amplitude, d'attente ou de coupure sont rĂ©munĂ©rĂ©es au-delĂ  du temps de travail effectif, la valeur de a » peut-ĂȘtre ajustĂ©e Ă  la hausse en tenant compte de ces se calcule la rĂ©duction Fillon transport routier ?Dans le secteur du transport routier, la rĂ©duction Fillon est adaptĂ©e. Elle doit tenir compte Ă  la fois des heures d'Ă©quivalence majoration du SMIC et de l'adhĂ©sion Ă  une caisse de congĂ©s payĂ©s. .